Chapitre treize - Deorf

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Lord Nathan était un homme très patient, selon Arthur. S'il avait dû recréer des semaines de travail en quelques jours à cause d'un incendie dont il n'était pas responsable, il aurait maudit l'air bleu. Nathan, d'un autre côté, était juste reconnaissant pour cette opportunité.

"Je ne pensais pas que je pourrais le faire du tout, Votre Majesté," dit-il quand Arthur lui dit ce qu'il ressentait. "Je suis beaucoup trop jeune et il y a tellement d'autres constructeurs qui ont soumis des conceptions. Je n'étais pas très optimiste. Je n'ai pas l'expérience."

"Et pourtant Merlin a le plus aimé votre idée", dit Arthur. "En fait, il a continué à parler de ça. Baisse l'attention aux détails la prochaine fois, sinon il ne me laissera pas dormir à nouveau." Il inclina la tête. "En parlant de ça, c'était quand la dernière fois que tu as dormi?"

Nathan éclata de rire, sachant exactement à quoi il ressemblait. Les cercles noirs sous ses yeux et la pâleur maladive montraient assez facilement que l'homme dormait mal, voire pas du tout. "J'ai beaucoup mieux dormi", dit-il finalement. "Et je le ferai à nouveau, une fois que Lord Merlin aura construit la bibliothèque."

"Je pensais que le plan était de construire la structure principale sans magie?"

Nathan soupira en se pinçant le pont du nez. "Oui, eh bien, c'était avant l'incendie et avant plusieurs semaines de retard. Les constructeurs ont dû être libérés de leurs contrats, car nous n'avions aucun plan et nous les payions Le printemps approche à grands pas. Les ouvriers seront difficiles à trouver, ils travailleront dans les champs de cultures d'hiver, récolteront avant les pluies. Préparer une petite armée de constructeurs prendra trop de temps. Les druides doivent tous réduire leur blé et un grand nombre d'hommes non magiques ne souhaitent pas... eh bien, aidez les sorciers. J'ai essayé de rassembler des hommes de la ville basse moi-même. J'ai été craché deux fois en un après-midi. "

"Les gens ont craché sur un noble?"

"S'il te plaît," dit Nathan. "Ne faites pas de cela un gros problème. Ce n'était rien."

"Mais-"

"Ce n'était pas leur faute", a déclaré Nathan. "Ils suivent simplement trois décennies de perspectives empoisonnées. En outre, Merlin a insisté pour qu'il puisse le faire lui-même."

Arthur renifla. Il pourrait le faire et il finirait probablement par s'effondrer comme une dame délicate juste après. La bibliothèque était supposée être énorme . C'était probablement pire qu'une douzaine de huttes. C'était supposé être de la pierre solide, construite pour durer au moins des décennies.

Pourtant, Arthur n'a pas remis en cause la décision de Merlin. Merlin était censé veiller au bien-être des gens magiques de Camelot, et il allait définitivement couper des mois de construction. Arthur espérait juste qu'il n'en ferait pas un modèle, qu'il ne mettrait pas personnellement les gens en chômage.

Le printemps approchait peut-être rapidement, mais Arthur se blottissait toujours contre le froid dans l'air alors qu'il traversait les couloirs. Il faisait déjà nuit et les gardes allumaient les torches devant lui. Dristan passa près de lui avec un signe de tête rapide et respectueux, un sac rempli d'herbes récoltées toute la journée. Il semblait qu'il attendait avec impatience la soupe que Gaius lui avait préparée sans aucun doute.

Il était à mi-chemin dans l'escalier de son aile quand il l'entendit.

"Merlin!" Hunith était presque en train de crier, et Arthur remonta le reste de l'escalier et dérapa devant la porte ouverte de la chambre de Merlin.

Puis il se mit à rire.

Un lit était en train de se créer près de la fenêtre, une affaire grandiose avec de la literie pour correspondre à un lit digne d'un roi. Les planches de bois et les sommiers semblaient naître de nulle part. Arthur sourit lorsqu'il réalisa que Merlin construisait un lit pour sa mère.

Le destin Albion de ScribblingawayOù les histoires vivent. Découvrez maintenant