C'est un peu effrayé et d'espérer que je me dirige vers le grand bâtiment. Ce matin j'ai vérifié tous mes comptes en banque et la valeur de chaque bien que je possède mais même avec tous ça je ne pourrai jamais rembourser la somme inscrit sur la reconnaissance de dette signée par mon patriarche.
Lorsque j'arrive à l'entrée je m'arrête devant un homme en costume sombre et au physique imposant. Un seul regard de sa part et la peur m'emprisone. Je déglutit en le voyant me fixé tandis qu'il reste impassible.
- Bonjour Je suis venu voir monsieur Carter.
Me sondant de la tête aux pieds l'homme fronce les sourcils avant de parler à travers son micro. La main sur son écouteur, il écoute la personne au bout sans me quitter des yeux.
- Vous êtes qui, un journaliste ?
Oui. Mais je sens que si je fournis cette information je ne passerai pas la porte et je peux repartir d'où je viens.
- Monsieur Handerson.
Après quelques secondes me voilà derrière cette montagne de muscle, à la peau sombre au regard effrayant. Le parfait garde des boîtes de nuit. Nous traversons différents couloirs peu éclairés jusqu'à nous arrêtés devant une immense porte. Mon homologue donne quelques coups puis me pousse à l'intérieur et referme la porte derrière moi. J'ai l'impression d'avoir été dans la fosse au lion. Et en regardant la pièce, en découvrant l'homme en costard qui se tient de dos je comprends que c'est tout à fait ça. Je suis entré dans la cage du lion sans échappatoire possible.
Après une grande inspiration je m'avance vers l'immense bureau et chaque pas qui me rapproche de cet homme me fait angoissé de plus en plus. Un pas, ma respiration accélère. Un autre pas, mon coeur veut s'échapper. Puis je me fige lorsque je relève les yeux devant le bureau, tombant dans son regard.
Un gris glacial qui contre tout attente est d'une beauté époustouflante. Je dois bien le reconnaître cet homme incarne
la beauté et le charisme. Il inspire le respect sans avoir à dire quoique ce soit. Le voir autrement que sur du papier glacée d'un magasine est différent. Je détaille ses larges épaules ainsi que sa chevelure disciplinés me permettant de voir plus en détail les traits de son visage. Me trouver face à monsieur Carter est une raison suffisante pour me faire complexer.- Monsieur Handerson.
- B-Bonjour.Levant un sourcil il m'intime de prendre place sur la chaise face à moi. Nerveux au plus haut point je m'execute.
- Je présume que si vous êtes ici c'est pour régler ce qui est à présent votre dette.
Ma nérvausité monte d'un niveau.
-Pas vraiment.
Je détaille le bureau blanc passant par une pile de feuilles entassées sur un coin au paire de ciseau noir traînant là. Je déglutit avec mal. L'homme prend place à son tour sur son fauteuil et je me redresse aussi droit que je l'aurai fais devant mon maître d'école. Un document se retrouve devant moi, un cachet et une signature sur le bas.
- Monsieur Noah Handerson a signé une reconnaissance de dette qu'il s'était engagé à payer dans son intégralité dans les cinq années qui suivent. Après trois années sans l'avoir fait il a reconnu son unique fils, Luc Handerson, comme étant le garant en cas d'incapacité à payer après les cinq années mentionnées dans le contrat.
Je tire le document vers moi et parcours les lignes des yeux. En effet je dois payer l'intégralité de la Somme aujourd'hui avant vingt heures. Lorsque je vois la Somme inscrite je m'étouffe avec ma salive. L'entendre est une chose mais le constater est bien différent. Cent millions de dollars. Je compte beaucoup trop de zéros sur cette feuille pour ma santé. Je réprime une grimace.
- Évidemment c'est sans compter les intérêts.
Hein?
Les souvenirs de mon père rentrant tard à la maison, son état lamentable envahissent mon esprit. Tous ces années de disputes et de souffrances à cause du manque d'argent s'expliquent peu à peu. Ses yeux rougis par le manque de sommeil ainsi que sa perte de poids, tout cela avait pour cause sa dépendance aux jeux. Je me demande quand tout cela à commencé. Après le départ de ma mère ? Lorsqu'il avait perdu son travail et ses amis ?
Mon regard quitte le papier pour se poser sur cet homme qui me fait face. Me voilà à sa merci. Durant tout le temps que j'ai passé à écrire des articles à son sujet m'ont toujours permis de savoir qu'il vaut mieux éviter de s'impliquer avec lui. Avec toute personne de son genre d'ailleurs. Cela ne mène que des problèmes dont je me passerai volontiers. Monsieur Alexandre Carter, le propriétaire de la plus grande chaîne de casino. Ici des femmes et des hommes se réunissaient pour assouvir leur envi de mise et de richesse, une envi jamais réellement comblé .
- Je...Je n'ai pas pus réunir la Somme en peu de temps. C'est pratiquement impossible même avec mon salaire entier et la vente de tous mes biens, bien que j'en possède peu.
Un soupir me répond et je m'enfonce sur le fauteuil.
- En combien de temps pensez vous pouvoir tous rembourser ?
- Toute une vie?
Le bruit qui emplit la pièce lorsque Carter tape en rythme sur la table avec ses doigts fait augmenter mon mal-être. Avec un peu de chance je pourrais courir jusqu'à dans la voiture et rouler loin de ce bâtiment voir loin de l'état elle-même. Mais un rapide coup d'oeil vers l'homme gomme tout espoir d'échappatoire.
- Je n'ai pas tout votre temps monsieur...Luc Handerson.
Entendre mon nom entier ne m'annonce rien de bon.
- J'en suis navré, mon salaire n'est pas élevé je ne pense pas pouvoir le faire en seulement quelques jours.
- Je comprends.
Le son continue de ses doigts augmente de vitesse. Je retiens mon souffle.
- J'ai dû attendre exactement cinq ans pour obtenir l'argent, sans résultat. Si vous êtes dans l'incapacité de me rembourser...
Je plisse des yeux à l'attente de la suite.
- Offrez moi en retour cinq années de votre vie monsieur Handerson. Durant lesquels vous devriez devenir mon époux.
Mes yeux s'écarquilles et j'ouvre la bouche prêt à protester.
- Ou bien votre mort fera l'affaire.
- Ravi de devenir votre époux!
Suis-je trop lâche? Assurément. Mais surtout je tiens à ma vie malgré ma situation actuelle.
Le sourire qui apparaît sur le visage de l'homme m'indique que je viens de mettre les pieds dans un sac de problèmes.
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Mon As De Cœur ...
AcakLuc Handerson, hérite de tout ce qu'à pus laisser son père après sa mort. Mais quelle ne fus pas sa surprise en apprenant que le seul héritage est la dette d'argent que son père à engendré avec ses addiction aux jeux du hasard. Luc se voit obligé de...