"Chapitre 9: Suis-je perdue?"

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Précédemment...

Le patron me lâcha, je m'écroulai sur le sol. Je me mis à genoux frottant ma tête afin de faire disparaitre la douleur. Le patron s'approcha de Jungkook et repris ses coups.

« A-Arrêtez ! S'il vous plaît ! demandai-je en larme. »

Voyant Jungkook s'écrouler sur le sol je regardai le patron en larmes, perdue, déboussolée lorsque je sentie une douleur sur mon visage.

Après cela, plus rien. Que se passait-il bon sang ?!




Il faisait froid, la douleur dans mes membres s'intensifia dès que j'essayais de bouger. Avec difficulté, j'ouvris doucement les yeux, mes pupilles essayant de s'adapter à la faible luminosité que pouvait offrir le lieu. Je regardai autour de moi, cherchant le moindre indice qui pourrait m'être utile afin de savoir où je me trouvais, mais rien. Je sentis la panique monter en moi, étais-je seule ou entourer de personnes silencieuses ? Ma respiration était lourde et mes mains tremblaient, je ne savais quoi faire face à ce néant, ma tête commençait à me lancer. Je plaçai ma main sur mon front, la douleur était visible sur mon visage et quelques larmes coulaient le long de celui-ci. Je n'avais rien demandé de tout ça, je m'en voulais de ne pas m'être débattue mais je n'avais rien d'une fille super courageuse, j'étais une fille normale. Soudainement, la porte s'ouvrit ce qui me fit plisser les yeux et couvris mon visage avec ma main. J'entendis un homme parler au téléphone, sans que je puisse comprendre un mot, j'étais bien trop sonnée pour ça. La luminosité semblait si forte, sans doute venant du fait que mes yeux étaient restés clos pendant je ne sais combien de temps. Les voix se rapprochèrent, signifiant que l'homme en question se rapprochaient aussi de moi. C'est à ce moment-là que j'entendis quelques petits bruits, des frottements comme si quelqu'un se recroquevillait. Mes yeux s'ajustèrent enfin à la lumière, ce qui me permit de voir d'où ces bruits et frottements venaient. Je vis une jeune femme, d'à peu près mon âge, recroquevillée par terre, des bleus sur le corps. Que faisait-elle la ?


« Une fois que c'est bon, tu les emmènes toute les deux avec les autres, tu sais ce que le patron à dit. »


Les autres... ? J'essayai de bouger comme je le pouvais, me rapprochant de la jeune femme afin de voir comment elle allait, mais aucune réponse ne fut donner de sa part. Lorsque j'entendis l'homme raccrocher, je me rallongeai aussi rapidement que possible, malgré la douleur pesante. Je fermai les yeux, mes membres tremblants face à l'inconnu, je ne savais ni où j'étais, ni ce qu'il allait m'arriver. L'homme s'accroupit en face de moi, ses doigts venant pousser quelques mèches qui cachaient mon visage. Il fit parcourir ses doigts le long de ma mâchoire, en descendant au niveau de mon cou, ce qui me fit frissonner d'inconfort. Lorsque je senti ses doigts froids entrer en contact avec le tissue de ma robe, tirant légèrement dessus, je ne pus m'empêcher d'ouvrir les yeux et de le pousser.


« Eh bah voilà, notre petite salope est enfin réveillée. Chuchota l'homme, se léchant les lèvres, Je vais pouvoir m'amuser un peu...

- Ne me touche pas. Répondis-je froidement, me reculant par la même occasion.

- La ferme. »


L'homme vint saisir mes jambes, me ramenant vers lui alors qu'il passa ses mains sur mes cuisses, soulevant ma robe au passage. Un cri s'échappa de mes lèvres alors que je me débattais, malheureusement, mes talons avaient été enlevés. Alors que je bougeai mon corps dans tous les sens, tentant tant bien que mal de le frapper au visage, il attrapa mes mains, me plaquant au sol. Je pouvais sentir le poids de son corps sur le mien alors que son souffle caressait d'une manière ignoble la peau de mon cou. Une larme coula sur ma joue, il était beaucoup plus fort que moi et malgré mes tentatives de me libérer de son emprise, je ne faisais pas le poids face à un homme de 80 kg environ. Au moment où je senti sa langue entrer en contact avec mon cou, la porte s'ouvrit brusquement, ce qui fit rouler l'homme sur le côté, me libérant de son poids.

J'ai failli détester mon Idole...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant