J'ai eu mon bac de français et de science avec une facilité déconcertante alors que je ne m'interressais en aucun cas à mes études. J'ai finis mon année de première avec un bilan d'absence effarant. Les professeurs ont finis par faire comme si je n'existais pas. C'est mieux ainsi. J'étais torturé, faible et tout le temps de mauvaise humeur. Je repoussais tout le monde, je n'avais plus d'amis, je ne mangeais plus, j'avais perdu trop de poids. La douleur de JungJae se refletaient dans tout mon corps, mon coeur se comprimaient à chaque respiration. Les séances chez le psy ne faisait strictement rien. J'avais décidé de tout abandonner à la seconde ou durant un appel JungJae m'as fait promettre de continuer ma vie avec le sourire aux lèvres. Cette phrase voulait tout dire. Il le savait lui aussi. Nous allons être séparés pour l'éternité et rien que cette pensée me donne envie de vomir. Je ne voulais pas ne plus le voir, je ne voulais pas ne plus l'entendre.
Tous les soirs, je serre son pull qu'il m'a envoyé contre mon coeur. Je respire son odeur si masculine mais mes larmes salées ont finis par le déteindre. Il est tout froissé, toujours posé sur mon oreiller près de moi, je ne lave pas sinon son odeur partirait et je n'aurais plus rien auquel m'accrocher. J'ai l'air minable, je me hais d'être comme ça. Je me voue une colère indéfinie, je voudrais être plus forte que ça, tout porter pour nous deux mais je n'ai jamais été forte. J'ai toujours été effrayée par la douleur et l'abandon. Et ce sont mes pires craintes que je suis en train de vivre parce que j'ai mal, parce qu'il va m'abadonné dans ce monde qui n'est pas le mien.
Les grandes vacances débutent sans grande conviction de mon coté. Alors que tout le monde crie et s'excite en sortant du lycée, je traine mon corps jusqu'au bus, le sac avachi sur mon épaule, le regard vide et le visage fermé. Les plus petits m'évitent, les plus grands me regardent avec pitié, ceux de mon age m'ignorent. Ils ne veulent pas avoir à s'occuper d'autres problèmes que leur organisation de soirée, je les comprends, je n'ai pas envie qu'ils viennent me voir avec ce faux de compassion face à ma douleur.
Deux mois. Durant deux mois je vais être enfermé dans ma chambre, essayant mille fois d'appeler JungJae jusqu'à répondre. Pendant deux mois mes parents vont vouloir me forcer à sortir pour me changer les idées, pendant deux mois je vais devoir me forcer à sourire et à manger pendant que nos cousins viennent dormir chez nous. Deux mois. Deux mois de torture insoutenable pour moi qui ne veux qu'une chose... Le voir, l'entendre, le toucher. Je voulais tout lui donner, mon amour, mon coeur, mes envies, mes désirs et même mon corps. C'était à lui que je voulais me vouer et lui montrer que je lui faisais confiance en me donnant toute entière à lui. Parce que j'avais espoir qu'il vive longtemps... Plus longtemps que ça. Mais comme toujours mes rêves se brisent sans aucun espoir de retour en arrière.
Mes appels avec lui se font plus court et moins réguliers durant les vacances. Il est fatigué, triste et à bout de souffle. Je le vois et je n'ai que mes yeux pour pleurer, mes paroles pour le consoler, l'amour que je lui voue pour le réchauffer.
-" Bébé ne me regarde pas comme ça, je vais m'en sortir tu sais . Je te l'ai déjà dit, une fois que tout ça est fini on emménage ensemble. On finis nos études et on vit ensemble avec un chien. Je veux un chien ma chérie. Nos études concordent on va pouvoir être pour toujours ensemble je te le promet " sourit-il alors qu'une fois de plus j'éclate en sanglot. Je ne sais même pas comment je fais pour pouvoir encore pleurer alors que je ne fais que ça depuis presque un an maintenant.
-" Menteur " c'est la seule chose qui sort de ma bouche alors que je n'arrive pas à arrêter mes pleures. Je ne veux pas qu'il me mente, je veux qu'il me dise la vérité même si ça fait mal. Je suis épuisée tout comme lui. J'ai tellement peur de le perdre que ça me broie de l'intérieur. A travers mes larmes je vois son visage qui se décompose face à ma réaction et sans doute la douleur qu'il ressens actuellement. Je regrette aussitôt ce que je viens dire. Je suis trop brutale avec lui, trop sur les nerfs à chaque appel. Je me hais.
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Et si c'était a refaire ?
Romancebeaucoup m'ont posé des questions sur mon fiancé. Sans doute que mon confession Book a attisé des curieux. Ça fait mal d'en parler tout le temps alors j'ai décidé de parler de mon histoire... Je vais la romancer pour que ce soit plus jolie à lire ma...