Chapitre 3: Qui c'est ?

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Je suis dans l'avion. Je vais atterrir dans quelques minutes.
L'envie pressante de retrouver ma famille me submerge d'émotion. J'ai juste envie de leur dire combien je les aime et bien sûr ils m'ont manqué. J'ai hâte de retrouver mon frère d'amour avec qui je m'entends tellement bien. J'ai tellement envie de le reprendre dans mes bras.
L'avion finit par atterir.
C'est bête, mais j'aime beaucoup prendre l'avion, survoler dans les nuages, admirer le paysage et bien évidemment je m'amuse à prendre de magnifiques photos de cette belle vue, de ce paysage de mille beautés.
Je quitte l'avion puis vais récupérer ma valise. En attendant mon passage, je regarde des personnes parmi tant d'autres... Les familles qui ont des enfants pourris gâtés, les familles où ils sont tous en désaccord, les jeunes qui attendent leur amour.
Qu'est-ce que c'est beau l'amour... Je rêve de le vivre... Mais déjà, il faut trouver un homme qui acceptera ce que je suis...
Une fois ma valise en main, je quitte l'aéroport et trouve un taxi. Je donne l'adresse puis la voiture démarre.
Dans quelques minutes, je vais enfin retrouher ma famille. J'ai tellement hâte.
La taxi finit par s'arrêter, je le paie puis quitte la voiture. Le conducteur sort du coffre ma valise et me la tend.

Moi (en espagnol): Merci beaucoup.
Chauffeur (en espagnol): Merci à vous, bonne journée.
Moi (souris, parle en espagnol): À vous aussi.

Enfin un chauffeur de taxi aimable ! Ça m'avait manqué. Pour tout expliquer, cela fait deux mois que je n'ai que des chauffeurs pas aimables, pervers, ingrat, puéril.
Je sors la clé de mon sac à main, l'insère dans la serrure puis la tourne. J'ouvre la porte puis entre pour de bon.

Moi: Je suis rentrée !!
... : Ma soeur à moi !!

Léon, qu'on prononce Léone, me soulève et me fait tourner.

Léon (en espagnol): Tu m'as manqué petite tête.
Moi (rigole, parle en espagnol): Toi aussi ptit con.

Je suis tellement heureuse de le retrouver. Ça va me faire un bien fou de rester avec lui. Même si ce n'est que deux jours.

Léon (en espagnol): Maman et papa sont partis faire les courses. Ton parrain doit arriver dans quelques minutes ainsi que mamie et papy.
Moi (en espagnol): Je vais revoir ma princesse.
Léon (en espagnol): Et oui !

Sa bouille de gamin m'avait bien manqué.

Léon (en espagnol): Je t'aime ma ptite sœur.
Moi (souris, parle en espagnol): Moi aussi je t'aime.

Quelqu'un sonne. Je vais directement ouvrir et je découvre ma princesse à la porte.

Moi (en espagnol): Ma princesse !

Je viens la soulever et l'embrasser.

Moi (en espagnol): Ça va ?
Ambre (en espagnol): Oui ! Tu m'as manqué marraine.

Oui, elle m'appelle marraine parce qu'on est toujours collée l'une à l'autre et que quand ça va pas, je suis toujours là pour elle. Du coup, elle m'appelle comme ça maintenant et je la considère telle ma filleule.

Moi (en espagnol): Tu veux que je te montre ce que je t'ai rapporté ?
Ambre (en espagnol): Oui !!

Je sors son petit cadeau. J'ai tout simplement envie de lui faire plaisir. Elle arrache l'emballage cadeau et découvre deux places pour aller voir Alvaro Soler ce soir.
Elle aime énormément cet artiste et moi également. Quand elle est avec moi dans la voiture, on écoute toujours cet artiste, on le chante, on crie.
Elle ne comprend pas vraiment ce que c'est.

Moi (en espagnol): Ce soir, on va voir toutes les deux Alvaro !
Ambre (en espagnol): C'est vrai ?!
Moi (souris, parle en espagnol): Oui !

Elle hurle de joie en disant je ne sais combien de fois à la suite à son père que nous allons voir Alvaro ce soir.

Parrain (en espagnol): Merci beaucoup, c'est super gentil !
Moi (souris, parle en espagnol): C'est normal, j'ai sauté sur l'occasion.

Elle se cramponne à mes jambes tout en continuant de sauter.

Ambre (en espagnol): Je t'aime, je t'aime, t'es la meilleure !
Moi (en espagnol): C'est normal ma puce.

De voir cette petite boule d'énergie me fait tellement de bien. Elle arrive à tout me faire oublier et c'est ce dont j'avais le plus besoin.
Mon parrain s'installe ensuite à table, ma princesse continue d'en parler je ne sais combien de fois tandis que mon petit cousin Agustin à côté ne dit trop rien.

Moi (en espagnol): Agustin, demain je t'emmène au bowling.
Agustin (en espagnol): Trop génial !!

Je ne veux pas simplement faire plaisir à ma filleule, je veux également faire le bonheur de mon petit cousin. Tant que ça leur fait plaisir, c'est tout ce qui compte. Et comme ça je me consacre un peu à l'un et un peu à l'autre sans avoir de jaloux.
Je sers de l'ice tea à ma princesse, un coca à mon petit prince et une bière à mon parrain et à mon frère. Moi je prends tout simplement un ice tea.
Il faut le savoir, je n'aime pas du tout l'alcool, peu importe lequel je ne supporte pas, je trouve ça dégueulasse. Et mieux vaut que je ne teste rien avec les problèmes de santé que j'ai pu avoir.
Nous commençons à parler avec mon parrain de tout, surtout de mes études et de mes stages. Je leur montre également mes photos, j'ai même eu l'occasion de prendre en photo Gad Elmaleh. Il est juste incroyable cet homme. Il est d'une gentillesse et d'un humour incroyables. J'avais vraiment apprécié faire mon après midi avec lui. J'espère qu'un jour je pourrais le revoir. J'ai eu aussi Navii, un chanteur pas très connu mais il a une voix magnifique. J'ai vraiment eu de la chance de tomber sur des stars pareilles.

Parrain (en espagnol): Tu en as de la chance dis-donc !
Moi (souris, parle en espagnol): Je suis vraiment contente de les avoir rencontré, c'était génial.
Parrain (en espagnol): Toujours pas un beau gosse dans ta vie sinon ?
Moi (en espagnol, rigole): Non, non. Personne ne veut de moi.
Parrain (en espagnol, rigole): Tu trouveras bien quelqu'un !
Moi (en espagnol): J'espère !
Parrain (en espagnol): Tu as encore le temps.

Il continue à regarder les photos pendant qu'Ambre et Agustin jouent avec mes jeux d'enfants. Je les rejoins pour jouer avec eux. On rigole ensemble. C'est vraiment très agréable de jouer avec eux. Ça me fait un bien fou. Je sais je me répète mais j'avais tellement besoin de me changer les idées.
Je finis par recevoir un appel de ma patronne. Je monte à l'étage pour accéder à ma chambre et décroche.

Moi: Oui ?
Patricia: Eduina, j'aimerais te demander quelque chose.
Moi: Oui, bien sûr, dis-moi.
Patricia: Dans une semaine, quand tu reviendras, j'ai un client important qui aimerait une photographe. Si la séance se passe bien, il l'embaucherait en temps que photographe personnel dès qu'il en aura besoin. C'est pour ça que je le demande à toi parce que je sais que tu en es capable. Ça te dit ?
Moi (souris): Ce serait vraiment génial ! Oui bien évidemment, je prends ! Mercii beaucoup de penser à moi.
Patricia: Tu es ma meilleure photographe ! Je dois en profiter !
Moi (rigole): Exactement. C'est qui ce client ?
Patricia: Ah par contre ça je ne te dirai rien ! La surprise jusqu'au bout !
Moi (fait la moue): Bon d'accord...
Patricia (rigole): Allez je te laisse ma belle, bon courage pour les cours, à la semaine prochaine bisous.
Moi (souris): A toi aussi bisous.

Je raccroche et me laisse tomber dans mon lit comme sur un petit nuage. Je suis tellement contente de savoir que je vais peut-être être photographe personnelle ! C'est juste incroyable ! Peut-être que ce sera un beau gosse... Peut-être que je vais pouvoir dragouiller... Non sérieusement il faut que je sois qu top de ma forme et que je montre ce que je sais faire. Je dois vraiment faire de mon mieux. Je me demande bien qui peut-il être et juste hâte de le découvrir...

Une simple photo, un simple clientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant