Ultime Dilemme

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Bonjour ! Ici BlancEspoir :)

Ce chapitre est, si tout va bien, l'avant dernier de ce récit. Une suite pourrait être possible, pas avec Samael comme héro bien qu'il y aurait un rôle, mais avec un personnage qui lui est lié...Je n'en dis pas plus, mais dîtes moi en commentaire si l'idée vous intéresse...Ou non ! :)

Bref, place au récit !

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Le feu.

Papillon de lumière, dansant au fil d'une brise imperceptible.

Son odeur est aussi prenante qu'enivrante, promesse de destruction et de renouveau.

Des cendres naissent les plus belles plantes, filles de phénix et mère d'espoirs.

Je suis semblables à elles, car le feu qui brûlait autour de moi était ma seconde naissance.

Mon baptême des flammes.

Je marchais tranquillement, illuminé par le rougeoiment du brasier. Je levai la tête. La nuit se levait, et le lointain se teintait d'un orange accordé aux flammes ici présentes.

J'eus un sourire. Pas gai. Pas triste. Juste...

Un sourire.

-Sam...ael...

Je fis volte-face. Uriel. Allongé et recouvert d'une fine pellicule de cendre, il tentait de se relever, mais son bras pendait dans un angle improbable. Il saignait du nez.

Je m'approchai et le regardai, imperturbable.

-Garde tes forces Uriel. Tu ne voudrais pas mourir si rapidement, si ?

Il me dévisagea.

-Tu n'es pas Samael...gronda-t-il.

Je m'accroupis près de lui.

-Je suis bien plus que ça désormais. J'ai retrouvé le rôle que vous m'aviez donné. Qui m'avait toujours appartenu...dis-je doucement.

-Le Damné...? souffla-t-il, les yeux écarquillés.

Je ne répondis pas, souriant avec froideur.

Dans mon dos, Alexander se jeta sur moi.

Ça faisait quelques minutes que je savais qu'il allait me sauter dessus. Il faisait un boucan monstre.

Je fis un geste de main, comme pour écarter une mouche, et une force invisible envoya l'importun s'écraser à quelques mètres.

Je n'avais même pas daigné le regarder.

-Les larbins...soupirai-je d'un air de connivence. Aussi inutiles que pathétiques. Il est bien plus intéressant d'être l'antagoniste de l'histoire...

-Comme toi tu veux dire ? marmonna Uriel.

Je souris davantage.

-Serait-ce un reproche Uriel ?

J'approchai mon visage du sien.

-Je n'ai pas demandé à l'être. VOUS m'avez converti.

-Et qu'y gagne-tu ?

Je réfléchis.

-La paix. Pour la première fois, je suis en paix avec moi-même. Et cette harmonie est bien plus plaisante que le vide qui m'emplissait il y a même pas vingt minutes.

Je me relevai.

-...Et comme cela est agréable ! conclus-je doucement.

Je m'intéressai enfin à Alexander qui toussait entre les flammes.

Le Diable au Cœur - 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant