2. Épisode 2 : HACK

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Manhattan, trois heures du matin.

Atlanta's Head

-Et merde! Va te faire foutre pare feu de merde ! Crie je à travers l'appartement en jetant violemment un verre à l'autre bout du couloir.

Je shoote dans un caillou qui s'envole et atterrit dans ma chambre. Puis mon poing s'abat contre le mur en béton, sur le coup l'adrénaline m'empêche de penser à la douleur.

Mais quelques minutes plus tard, une grimace transforme mon visage coléreux.
-fais chier, soufflais je, il va vraiment falloir que tu arrêtes de te blesser, tu vas finir aux urgences !

Manquerais plus que ça tient, j'ai déjà assez de problèmes avec la police du quartier, alors manque plus que la CIA me trouve.

Je rentre dans la salle de bains et saisit le rouleau de bandage sur le rebord du lavabo, j'en roule généreusement autour de mon poings.
D'une pour que le sang arrête de couler, et de deux pour tenir mon poignet, je compte bien pirater ce site à deux balles !

Je retourne dans la salle informatique et relance mes séries de codes, je finis par traverser le pare-feu de la CIA.

Je sais, je risque gros, dès mon entrée, j'efface mes traces et referme la porte, puis je m'efface en quelques secondes des serveurs, hop là.

Je suis invisible aux yeux du gouvernement désormais, et rien ne va m'arrêter.

J'entre dans les connexions et les sites annexe, une chance que les services secrets américains soient liés à ceux d'Angleterre, j'obtiens un code du M16. Je sens que cette nuit va être longue, mais je vais adoré!

Je parviens à sortir du site et à barrer ma porte de sortie. J'espère qu'il y a une faille chez nos amis les Anglais, parce que si je n'y parviens pas ce soir une partie de mon plan est foutu, et je devrais attendre un mois de plus...

J'allais entrer dans le pare-feu Anglais, quand un coup fort retentit sur la porte d'entrée de l'appartement, qui est bloquée.

Je sursaute et me lève de ma chaise en très peu de temps.

Le révolver qui trône sur la petite  table m'appelle, je ne réfléchis pas plus et le saisis pour me rendre face à l'entrée.

Mon cœur palpite quand je pense à être découverte par la CIA. J'avoue que je n'ai rien prévu pour me barrer.

Plus je m'approche, plus les pas extérieurs semblent filer loin, après une bonne demie heure, je suppose qu'il n'y a plus personne.

Sûrement un squatter, pensais je.

Je retourne à mes écrans et reprends mon activité, je me presse et screens tout les documents concernant la banque d'Angleterre, en vingt minutes, j'ai la totalité des dossiers et affaires concernant son élaboration, sa construction et son activité.

Je ressors du système en toute sécurité et me laisse pousser avec ma chaise de bureau.

-Tu va le faire Aleria, putain tu va le faire, me lançais je à moi même.

Je décide d'éteindre mes appareils pour la nuit, et me coucher tranquille.

Une étape vient d'être franchie, si je parviens à mes fins, il n'y aura plus aucun retour en arrière.

Je plonge sous mes draps avec entrain et m'endors de suite, heureuse.

Quelques jours plus tard

La nuit est tombée il y a quelques temps déjà, et je grimpe à peine jusqu'à mon appartement, j'aperçois une lumière à l'intérieur et grimace.

J'ai encore oublié d'éteindre !

J'enjambe le rebord de la fenêtre et en même temps ma capuche tombe sur mes épaules.

Habituellement, je l'aurais remise instantanément, pourtant mon corps refuse de bouger, je suis stoïque, fixant la silhouette qui se dessine à quelques mètres de moi.

L'homme, ou la femme à présentement les mains dans les poches et porte des vêtements foncés pour se plonger dans l'ombre de la lampe.

Je sors mon arme de mon jean et la pointe vers le dos de la personne.

-Vous allez lever les mains en l'air, débutais je calmement, puis vous retourner et montrer votre visage.

-Est tu sûre de vouloir le connaître ? Lance énigmatiquement la personne.

La voix est plutôt grave, avec un fort accent espagnol, j'espère ne pas avoir affaire à un clown !

-Je suis armée, prévins je, je suis en position de force, alors faites ce que je dis sans discuter !

L'homme se tourne lentement vers moi, il se décalé légèrement sur la gauche pour que la lumière reflète sur lui. Quand son visage m'apparaît, je me décompose, lui ?!

Je baisse mon arme dans la seconde qui suit et lâche :
-Vous ?!

Il rit légèrement puis baisser ses bras pour remonter machinalement ses lunettes sur son nez. Ses yeux bruns me scrutent intelligemment et je remarque sa chemise sous son sweat-shirt.

-Bonsoir, Atlanta, sourit il, c'est une heure tardive pour une jeune fille.

Je pose l'arme sur la petite table et retire ma veste pour la lancer sur le lit.

-Et vous Professeur ? Soufflais je, je pourrais vous balancer au FBI !

Je m'avance vers la cuisine pour me servir une tasse de café tandis qu'il réplique :
-Tu ne le feras pas.

-Ah ouais ? Sourire je avec un air de défi en tendant dans mes mains un sachet de thé ou une dose de café.

Il observe les deux futurs liquides qui pendent dans mes doigts, désigne d'un coup de tête le thé à la menthe et reprend :
-Oui tu ne le feras pas, pusique tu as beaucoup à perdre, en temps normal tu t'en foutrais des conséquences.

Je frémis, qu'entend t'il par beaucoup à perdre ?

-Développez, marmonnais je en me tournant les bras croisés, vous vous infiltrez chez moi puis vous blablatez vos phrases à la con.

Il tire une chaise et s'y assoit, il saisit la petite table et dépose ses mains dessus.

Vas y, fais comme chez toi...

-Je sais que tu prépares quelque chose, mais avant j'ai des choses à te raconter, affirme t'il, Aleria c'est important.

-Je ne sais pas comment vous connaissez mes noms, mais jamais je ne rejoindrais votre bande ! Ils sont tous en prison par votre faute ! M'exclamais je,jamais vous l'entendez ?

Il soupire, replace a nouveau ses lunettes et continue :
-Je savais que tu réagirais ainsi, prends ces tasses de café, assis toi et écoute moi, je t'en prie.

Je remplis les tasses et me résigné à m'asseoir face à lui.

Honnêtement, je m'attendais à une bombe, c'est un homme intelligent.

Mais de la à m'avouer des informations que je ne connaissais pas, alors que j'hacke tout ce qui me concerne et m' intéresse, je suis sur le cul.

La Casa De Papel :Partie 5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant