La Casa De Papel :Partie 5

12.Episode 12 : Italie.

Rome, Italie.
PDV Adrelia.

Quand je pose le pied sur le sol Italien, déjà un courant d'air chaud traverse mon corps. Ensuite, j'ai ce sentiment de liberté et de détermination qui me grimpe au crâne.

On me tire presque jusqu'à nos bagages, j'en reviens toujours pas.
Abraham rencontre le petit jeune, ce dernier reste quelque peu in-passif. Quand il saura que c'est notre lien avec la mafia Italienne je pense pas qu'il cherchera des noises à ce gars.

Nous sortons de l'aéroport, un van s'arrête devant nous et un visage familier s'affiche, Leila, la grande sœur de Dan.

Ce dernier la serre dans ses bras avec fraternité, heureuse de le voir en bonne forme. Cependant, ses sourcils se froncent lorsqu'elle remarque la petite cicatrice sur sa lèvre inférieure. Pour seule réponse, il secoue la tête.

Leila m'accueille à mon tour dans ses bras, elle me sourit puis nous conduit tout dans le van qui ressemble plus à un mini-bus.

Notre correspondante traverse les rues animées de Rome jusqu'à notre nouvel appartement, là elle se gare dans le garage souterrain. Je jette un regard à Alvaro, il s'empresse de m'offrir un regard qui se veut rassurant, mais trop le ramène à Lisbonne.

Dès lors, nous commençons à sortir nos affaires de l'autre voiture et à tout mettre dans l'ascenseur. Nous nous divisons en deux groupes, le premier avec Alvaro, Dan et Leila à l'étage tandis que je reste au sous sol avec Abraham et Alex.

Une fois que nous avons chargé le trois quart du matos dans l'ascenseur, nous attendons qu'ils nous le renvoie.

Ainsi, une vingtaine de minutes plus tard, les cartons et les caisses  sont enfin dans l'appartement.

-Alors Atlanta, qu'en penses-tu? Questionne Abraham en me désignant le grand salon avec la cuisine ouverte.

Je lui sourit en retour et réponds alors :

-En tout cas, c'est bien plus grand que mon appart' à Manhattan.

Il rit puis nous propose de choisir nos chambres, Alex entreprend un sprint jusqu'à l'autre bout du couloir, car Leila a désigné la dernière porte comme étant la meilleure chambre.

Malheureusement pour lui, Leila l'a bien eu, et il bougonne quand c'est finalement dan qui remporte la plus grande chambre. Dan lui offre une gentille accolade tandis qu'Alvaro renchérit :

-Tu apprendras très vite qu'il ne faut pas se presser et foncer dans le tas, voilà ta seconde leçon.

-Mouais, marmonne-t'il, dépité.

Dan me lance un clin d'œil, et en guise de réponse je roule des yeux avant d'entrer dans ma nouvelle chambre et d'y déposer mes deux valises. Je prends le temps de ranger mes affaires dans une meuble à tiroir, puis de me changer pour qu'on sorte. Bien sûr, casquette et lunettes sont obligatoires. Au moins un des deux. Alvaro, lui, va devoir rester à l'appartement.

Bien cinq minutes après avoir terminé, Leila toque à ma porte et nous informe qu'il est temps d'y aller avant que la foule se disperse.

Je sors alors de ma chambre, et remarque que des tables ont étaient disposées dans une pièce adjacente au salon et des câbles traînent par terre. ils ont commencé l'installation sans moi??

Face à mon air désabusé, Abraham affirme qu'il vaut mieux que j'aille tâter le terrain et que pour cette fois, relâcher la pression ne me ferais aucun mal.

Dan décide me suivre avec Alex et Leila, et nous sortons de l'immeuble une dizaine de minutes après. Les rues sont plutôt bondées, je suis étonnée car l'on se situe pas si près du centre-ville que ça.

En bref Leila nous sourit et nous conduit vers le centre-ville, et plus précisément devant le Colisée, tout le chemin Alex n'a pas arrêté de s'émerveiller et de prendre des millions de photos, dieu merci il ne les postent pas sinon nous sommes cuits.

Leila apprécie Alex, j'ai appris que parfois elle regrette que Dan soit tombé dans ça aussi, elle voit beaucoup Alex au même âge que lui à ses débuts.

Puis, il y a Dan qui n'arrêtes pas de me jeter des regards, des blagues et me parler du beau temps. J'avoue ne pas comprendre, qu'est-ce qui lui arrive? Je préfère l'ignorer donc, et continuer de scroller sur mon téléphone.

Après dix minutes à resté scotchés devant le Colisée, Dan se poste devant moi et croise les bras sur sa poitrine.

-Tu joues au mâle Alpha maintenant? lançais-je.

Je ne sais même pas pourquoi je suis hautaine, je préfère le repousser que de devoir à nouveau tout affronter. Dans l'avion, j'étais fatiguée, je ne réalisais pas ce que je faisais.

Il arque un sourcil et reprend :

-Je pensais qu'on allait parler un peu plus, surtout par rapport à l'avion.

Je soupire ce qui le fait souffler également, je range mon téléphone portable dans ma poche puis lève les yeux vers lui :

-Dan, j'étais juste fatiguée, j'en avais pas vraiment l'intention, affirmais-je, tourne la page toi aussi.

Pendant une fraction de seconde j'ai cru voir un éclat dans ses yeux, un éclat que je détestais voir car cela signifier qu'il était blessé. Pourtant, cette-fois-ci je me contente de baisser la tête et de le contourner.

Je sais que je l'aime probablement encore, mais avec notre prochain casse, les recrutements, le stresse post-action et tout ce qui va avec, j'ai pas le temps de m'inquiéter de mes relations amoureuses.

Il est déçu, mais je veux limiter les dégâts. Nous continuons notre visite de Rome avec la grande place, et à nouveau Dan essaie de se rapprocher.

Il me propose de danser au milieu de la foule qui se déhanche sur le son d'une guitare et d'un piano. Je décline, bien sûr mais cela ne l'empêche pas de me tirer là-bas.

Je me retrouve coincée entre quatre couple, et je suis contrainte de danser avec lui, collés-serrés...je le déteste quand il fait ça, tout pour me pousser à craquer.

Il se bat quand même pour au moins tenir ses mains dans les miennes, je n'en reviens pas, il va me rendre folle à la fin!

Je le suis finalement dans ses pas, sans pour autant en être convaincue, c'est vrai que ca me rappelle le temps où l'on était coéquipiers et en couple, mais il y a tellement d echoses qui ont changées, j'ai changé aussi...

Du moins, je crois.