Deadly Illusion

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2020.

Notre très cher planète mère a été décimé par un virus provenant des laboratoires secrets de la Corée du Nord. Les personnes infectés ont tous les mêmes symptômes : baisse de la température corporelle, vomissements, incapable de manger quelques choses, plaques verdâtres sur la totalité du corps puis perte de connaissances. Elles deviennent les créatures mythiques appelés : Zombies.

Les Zombies ou Mort Vivants sont des créatures se nourrissants d'être humain et dépourvue d'empathie. Depuis maintenant 1 an, l'être humain a été éradiqué à 60%.

Les scientifiques ont essayes de retrouver un molécule pouvant soigner cette maladie mais impossible. Les villes ont donc été abandonnés, la nature a repris sont droit, les animaux redeviennent sauvages, les centrales nucléaires abandonnés sont au bord de l'explosion.

Un grognement sauvage se fit entendre derrière Aurélien alors qu'il était en train de marcher dans l'immense forêt qui devait être autrefois une ville vue la présence d'immeubles abandonnés et d'infrastructures.

Il se retourna rapidement, le rappeur autrefois tête en l'air avait perdu toute rêverie et illusion. Son côté perdu fut vite replacer par une grande vigilance. Armé d'un fusil, un long sabre et d'un tazer.

Il prit d'un mouvement fluide le couteau pour l'enfoncer dans le crâne du rôdeur entre les deux yeux qui se trouvait derrière lui. Il arrêta automatiquement de bouger et se laissa tomber lourdement sur le sol. Point faible des zombies : leurs têtes. Alors il retira violemment son couteau pour l'essayer contre une feuille morte mais aussitôt, d'autres bruits se firent entendre.

Aurelien se retourna et vit une horde s'approcher de lui. Il devait être une dizaine, bien trop pour un seul homme. Il rangea son couteau et se mit à courir chargent son fusil pour l'utiliser à la première occasion. Il faisait froid mais heureusement le jeune homme était bien couvert. Il lâcha un juron tout en continuant à vider les douilles du fusils dans sa course.

« Putain de merde. »

Ses jambes se mirent à accélérer de plus en plus. Son sac à dos le ralentissait considérablement mais il essayait de garder le rythme. L'étui du sabre lui frappait le bassin à chaque mouvement. Énervé, il le prit pour le réajuster mais il manqua de tomber. Il se retourna alors et tira sur ses créatures. Il rentra en trombe dans un appartement et claqua la porte pour mettre le verrou et s'effondrer. Il devait s'arrêter pour essayer de calmer mes battements de cœur. Une fois calmé, il se leva doucement. Ses bruits de bottes résonnèrent dans ce silence morbide et inquiétant. Il monta les escaliers silencieusement. Par chance, c'était un appartement d'une certaine superficie. Arrivé dans le couloir, il se mit au sol manquant trop d'énergie.

Aurelien était essoufflé par la course qu'il venait de faire. À bout de souffle, il regarda le chargeur de son fusil et vit qu'il ne restait que 4 balles. Il lâcha un juron fleuri et posa sa tête contre un mur en fermant les yeux.

Ce monde Apocalyptique le rongeait peu à peu. Il se sentait si seul, perdu dans l'immensité de l'univers. Il en avait marre... Il ne pouvait plus rejoindre un camps militaire pour se cacher. C'était trop tard, il n'y avait plus de place. Il était condamné à rester ainsi toute sa vie.

Il se serre les genoux contre sa poitrine et se mit à pleurer à chaudes larmes mais silencieusement. Des larmes coulèrent le long de ses joues rouges et les sanglots lui déchirèrent la gorge. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas pleurer. Il avait tout perdu...

Sa famille, ses amis, mes camarades, mon petit copain. Abblaye, Deuklo, Bouteille, Mathieu, Pauline, Pone, Antoine et surtout Guillaume. Tout le monde étaient morts ou du moins disparu.

Il avait  réussi à survivre en partit grâce à son petit copain Guillaume mais aussi avec Deuklo. Deux hommes forts pour le sauver. Il aurait tout donné pour sauver Guillaume. Il était attentionné, beau, protecteur. Il se souvenait de ses mots doux, de ses caresses, de ses moments à se donner à l'autre. Ce fut les meilleurs années de sa vie. Il vivait un rêve. Qui s'était désormais brisé. Cela fait maintenant, un mois que Guillaume a rendu l'âme après s'être sacrifié pour lui. Deuklo était mort plus tôt, les sauvant de justesse, dévoré par des zombies.

Pendant un mois, Aurélien s'était battu fièrement. Repoussant la mort à chaque pas. Mais il n'en pouvait plus du tout. Il craquait.

Il se leva et avança en boitant doucement encore secoué par ses sanglots. Il l'aimait tant.

Il s'arrêta devant une porte entre-ouverte et décida d'y entrer pour se reposer la nuit. Il l'ouvrit doucement en veillant à pas faire de bruit. Son fusil à la main pour se protéger ou cas où. Il sursauta en entendant une voix qui lui parla doucement. C'était un homme, u'e voix grave et masculine. Aurélien s'avança et longea le couloir d'un pas pressé. Il entendit un coup de feu qui passa près de lui manquant de le toucher. Sa respiration se bloqua et il arrêta de bouger pour finalement tomber sur Guillaume...

Celui-ci se mit à sourire tendrement et lui tendit les bras pour me venir à le prendre dans ses bras. Aurélien, les larmes aux yeux courut vers lui avant de me jeter dans ses bras.

Mais il passa à travers le jeune homme. Tombant lourdement sur le sol. Il se prit la tête entre les mains et contracta tous ses muscles. Il avait un horrible mal de tête. La voix de son copain résonnait dans son esprit. Paniqué, il essaya de se relever pour l'attraper encore une fois mais il fut pris par de violent vertige. Ses larmes recommencerent à couler.

Il baissa doucement les yeux et vit une marre de sang venant de l'entrée. Il comprit tout très vite, ce sang, il était à lui. Il était en train de mourir.

Il baissa le regard et vit qu'il suis touché à l'abdomen. Sa tête tournait de plus en plus, il tourna la tête et se mit à vomir du sang et de la bile. Sa respiration était erratique.

Il tourna doucement la tête à l'entente du bruit et vit une jeune femme de 30 ans avec un bébé dans les bras enroulé dans des draps. Le coup de feu venait d'elle.

Aurélien se vidait de son sang mais pourtant un sourire naquit sur son visage. Sa tête tournait, il voyait trouble, il était proche de la mort.

Aurelien leva délicatement la main vers une lumière blache où il voyait Guillaume avec tout ceux qu'il aimait. Avant de rendre l'âme, il murmura une dernier fois d'une voix éraillée :

« Merci madame...Il prit une grande respiration. Vous m'avez apaisé la Conscience. Guillaume, j'arrive à tes côtés, je suis là... »

Il ferma une dernière fois les yeux en esquissant un sourire. Son corps meurtri et son âme était parti.

Like a teen spirit ☾ Recueil d'osOù les histoires vivent. Découvrez maintenant