Le somptueux festin en l'honneur du Roi allait prendre dans l'instant. Toute la populace de Winterfell étaient réuni dans la grande salle du château. Rhaella était divinement bien habillée, elle portait sur elle une guenille qui lui allait à ravir. Elle était bleue nuit, le tissu était soyeux, et les manches lui retombaient avec légèretés, lui effleurant les poignets avec douceur semblable à une plume. La longueur de sa robe ne laissait paraître aucune infime partie de ses jambes. Elle fit son entrée dans la grande salle tel une Reine. Elle était observée par beaucoup, elle fit même une jalouse. La jeune Sansa jalousée Rhaella. Sansa lança de mauvais regards envers sa demi-sœur, elle la méprisait. Le petit prince, lui ne pouvait changer son regard. Il dévorait la jeune femme des yeux.
Le Roi fit son entrée dans la salle accompagnée de la Reine et de ses deux autres enfants plus jeunes. Ils se mirent au milieu de la salle. Les révérences se firent en même temps. La royauté s'installa à leur place, autrement dit en hauteur pour que tous les voient.
Rhaella s'installa au côté des autres Dames de Winterfell. L'une avait appris à connaître la jeune femme dès son arrivée au château, il y a des années. Elles étaient toutes deux assises l'une à côté de l'autre. Elles jacassaient sur différentes choses, mais un sujet gêna la jeune Targaryen, le sujet Robb.— Rhaella qu'attends-tu pour lui dire ? S'empressa de lui faire remarquer son amie. Plus tu attends et plus tu seras malheureuse.
— Si c'était faux ? Se rongea Rhaella.
— Jamais. Je t'assure que sur l'honneur de ma famille que jamais Robb ne se désintéressera de toi. Tu illumines sa vie.
Ces simples paroles pouvaient faire naître des idées en elle. La faire avancer, et même se l'avouer à elle-même. Pendant le festin, des bavardages des plus en plus bruyants avait lieu, des rires à ne plus s'arrêter. J'étais à vrai dire plutôt tentée à aller voir Robb, mais ce n'était plus dans mes capacités, en réalité mon corps ne voulait plus aller de l'avant, il cherchait simplement juste à reculer et à m'emmener loin d'ici.
Mais ma chère et tendre amie était bien derrière moi, elle ne me laisserait guère quitter la salle avant d'avoir été voir Robb.
— Lance-toi Rhaella.
Je ne pouvais m'y soustraire.— Regarde-le, il s'amuse tellement, je montrais du regard l'homme qui illuminait mon cœur. Mais sans se douter de ce que mon amie faisait derrière moi, une bouchée de pain avec le potage que j'avais pris, atterrit sur le visage de Robb. Sans nul doute, je me retrouvais dans une impasse. Le jeune homme regarda son amie avec incompréhension. Il se leva et se mit à courir vers Rhaella.
— Court ! Hurla Mélisia, l'amie de Rhaella.
Je me levai de mon banc, puis me mise à courir, je tenais dans ma main le bas de ma robe. Les deux jeunes partirent dans une course-poursuite. Rhaella emprunta les couloirs de l'aile Nord du château. Ne se retournant pas pour regarder son poursuivant, elle entra dans la bibliothèque. Elle remarqua que toutes les lumières étaient éteintes. Il faisait si sombre que Robb ne pouvait la retrouver. Elle marcha le long des rangées de livres et s'agenouilla pour que personne ne la trouve ainsi. Elle avança doucement le long des étagères. Un bruit strident la fit sursauter. C'était la porte de la bibliothèque, elle grinçait si fortement que tout le nord aurait pu l'entendre. Rhaella continua d'avancer, mais un livre s'écrasa sur le sol. D'un coup des bruits de pas s'intensifièrent. Rhaella ne bougeait plus d'un pouce, elle essaya d'écouter le moindre bruit. Mais sans succès, elle n'entendit plus un bruit ni la moindre chose. Rhaella était inquiète, si Robb pensait se venger en lui faisant peur, c'était gagner, elle était morte de peur. Un souffle chaud lui caressa l'oreille, d'un mouvement brusque, elle se retourna et frappa d'un coup-de-poing bien placé vers cette personne.
VOUS LISEZ
Rhaella Targaryen - GAME OF THRONES
FanfictionEn l'An 298, une jeune femme au long cheveux d'une apparence brune, caché une réalité meurtrie. D'une apparence douce et profonde, elle possédée un caractère de feu. Tel était la devise de sa maison : de feu et de sang. La jeune femme était une j...