Moi, mon cheval, ma vie

CHAPITRE 5

- Tu pars dans...

- Oui ?! Je pars dans !!

- Tu dois être à l'aéroport dans 1h. Ton vol est dans 3h...

- QUOI !!! hurlais-je hors de moi.

- Alix calme toi il y avait pas de vol et le prochain est dans une semaine, ta grand-mère ne peut pas attendre si longtemps. Il y a que celui-là.
Je monte dans ma chambre furax et je claque la porte. Soudain ma porte s'ouvre, je m'apprête à hurler sur mes parents de me laisser tranquille mais quand je vois que c'est ma soeur je ne dis rien.
- Pourquoi tu as hurler ?

- Maman vient de me dire que je dois être à l'aéroport dans une heure parce que mon vol est dans 3h "vu que le prochain vol est dans une semaine et que mamie ne peut pas attendre si longtemps" dis-je en imitant ma mère.

- QUOI !!! Non c'est pas juste !!!hurle Lila.
Elle commence à éclater en sanglot.
- Non ne pleure pas ma puce, lui dis-je en la prenant dans les bras.

- Mais moi je pars que dans trois jours ! Trois jours toute seule ça va être long ! J'ai pas envie que tu partes ! dit-elle en criant.

- C'est pas grave calme toi Lila.
On se fit plein de câlin jusqu'à ce que ma mère me dise qu'il fallait que je fasse ma valise.
- Tu m'aides ? demandais-je à ma soeur.

- Oui !

Vingt minutes plus tard je partais en direction de l'aéroport.

On a mis quinze minutes pour aller à l'aéroport.
- Vient Alix on va t'acheter des petits trucs à manger, me dit mon père.

- Ok, dis-je simplement.

Une heure plus tard ma mère et mon père allèrent mettre mes bagages sur le tapis roulant puis donnèrent des papiers à la dame. Ils ont bien mis quinze minutes à parler, à demander des trucs et tout le blabla...
Mes parents se retournèrent en se dirigeant vers nous pour s'asseoir avec Lila et moi.
- Ça y est c'est le grand jour, dit ma mère.

- La dame nous a dit que tu devais monter dans l'avion dans trente minutes, tu attendra juste quinze minutes avant que l'avion décole, m'explique mon père.

- Ok...

- On verra si on pourra venir te rejoindre pendant deux ou trois semaines.

- Donc dans un mois et demi vous venez ? dis-je heureuse.

- Oui c'est ça...enfin si on peut parce qu'avec le travail je ne sais pas si on pou...

- J'en étais sur !! criais-je. C'était trop beau pour être vrai !! Il y en a que pour le boulot dans cette famille !!

- Alix ne crie pas s'il te plait, dit mon père.

- Pourquoi ? Vous vous rendez même pas compte que je vais arriver là-bas je vais être la boniche de mamie, je ne connais personne donc je vais bien m'ennuyer et vous vous prenez même pas la peine de venir me voir même pas deux petites semaines ! dis-je en commençant à pleurer.
Mes parents sont scotchés à leurs sièges avec de grands yeux ne pensant sûrement pas que ça m'affecterait autant.
Je regarde l'heure et voit qu'il est tant que j'y aille.
- Au revoir, dis-je à mes parents.

- Salut petite soeur, dis-je à Lila en lui faisant un gros câlin.

- Au revoir Alix...,dit-elle en versant quelques larmes.

- Ne pleures pas d'accord ?
Elle hoche la tête et me lâche. Je pars en direction de l'embarcadère. Mes parents ne mon rien dit même pas un au revoir, même pas un bisou, même pas un câlin.
Rien.
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Ça fait trente minutes que l'avion à décollé. D'un coup la voix du pilote retenti dans tout l'appareil.
- Nous arriverons dans vingt minutes à l'aéroport. C'était votre capitaine.

- Génial l'enfer approche, chuchotais-je à moi même.

Quinze minutes plus tard la voix du capitaine retentit de nouveau dans l'avion.
- Veuillez attacher votre ceinture s'il vous plaît, nous entamons la descente.

Une fois au sol et l'avion éteint les portes s'ouvrirent. Je sors de l'avion et me dirige vers le tapis roulant pour prendre ma valise et mon sac. Je sors de l'aéroport et vois un jeune homme me faire signe. Il est brun avec les yeux marron, les cheveux en bataille et plutôt mignon.
- Salut ! Tu dois être Alix la petite fille de Jeanne ?

- Oui c'est ça.

- Moi c'est Matteo.

- Enchantée.
Il me souri se retourne et m'ouvre la porte passager du véhicule. Je le regarde d'un air interrogateur.
- T'inquiète pas j'ai 18 ans et j'ai mon permis, me dit-il avec un clin d'oeil.

- Oh ok. Je suis désolé je pensais que tu avais mon âge.

- Merci c'est gentil de me rajeunir, me dit Matteo avec un beau sourir.
Je rougis et évidemment comme tout les garçons, il rigole en me voyant rougir.
- Allez monte.
J'obéis, m'attache et il ferme la porte.
Il met mes bagages dans le coffre, monte dans la voiture et démarre.