15/ La Veuve [Casa de Papel]

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Cet Os contient des spoilers uniquement sur la fin de la saison 2 de la Casa de Papel.

Sortir vivante d'une explosion n'est en général pas une chose aisée, pourtant, Ariadna l'avait fait.

Elle était sortie vivante d'une explosion dans la fabrique de la monnaie et du timbre, tandis que l'homme qui voulait l'épouser périssait sous les coups des forces spéciales.

Ce n'était pas une après midi banale.
D'ailleurs, passer trois jours en otage dans cette fabrique n'était pas banal.

Mais Ariadna y avait survécu, et maintenant elle était dehors, avec tous ses gens, la police, sa famille, des badauds.

Qu'allait elle faire?

Elle allait devoir apprendre à vivre avec ce qu'il s'était passé dans la fabrique, la peur, la chaleur, le manque d'intimité, et le don de son corps au chef de l'opération.

Pourquoi avait elle fait cela?

Pour survivre, pour exister?

Oui, elle n'avait pas le choix!

Elle ne cessait de se le répéter, mais c'est car elle devait y croire.

Ariadna était une jeune fille torturée, et au fond d'elle, une voix chuchotait une phrase, une toute petite phrase malfaisante.

« Tu la fais par envie et tu le sais, tu voulais simplement le sentir en toi, te donner un prétexte pour t'approprier cette histoire.»

«Tait toi!» Cria t'elle à son esprit. Laisse moi tranquille, laisse moi seule!

Mais la voix avait raison, elle voulait être au centre de ce drame, et l'argent, tout cet argent qu'elle aurait pu avoir, il fallait simplement qu'elle lui donne son corps...

«Tu te prostitues maintenant?» Pensa t'elle.

«- Tait toi! Laisse moi! Se mit t'elle à crier.

- Ma chérie, tout va bien? Demanda son père en passant sa main sur ses épaules.

Elle frissonna a son contact, elle le revoyait lui, effleurer sa joue, son cou, sa taille et ses fesses...

Non, plus jamais il ne la toucherait, plus jamais il ne l'approcherait, elle était sortie, et il était mort.

- Je veux rentrer. Dit elle tout bas.

- Patience chérie.

Elle pensa à Monica Gastambidet, la secrétaire, partie volontairement avec ses monstres, elle avait choisit de coucher avec Denver, par choix. Par choix.

Berlin lui apparu un instant.

Plus jamais elle n'irait en Allemagne, elle était catégorique. Mais surtout, plus jamais elle n'irait dans une quelconque banque.

C'était finit, finit des hommes et du sexe.

Un vertige l'assaili, elle se plia en deux et vomi.

Peut être qu'elle n'en avait pas finit avec Berlin tout compte fait.

Peut être que ce n'était que le début...

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