Chapitre 1 Rencontre

3.8K 57 7
                                    

-t'es prête? Traîne pas faut pas qu'on arrive trop tard! Cria Coline.

Et pourtant je suis loin d'être prête. Je n'ai même pas encore de maquillage, et mes cheveux ne sont pas coiffés. C'est pas croyable de se presser autant juste pour aller en boîte de nuit!

-j'arrive! Donne moi dix minutes! criais-je.

En attendant que mon fer a lisser chauffe au maximum, mon regard se perdis à travers la fenêtre: depuis le douzième étage de cet appartement, on peu tout apercevoir. La brume cache toute la joie du jour nouveau qui ne se lèvera que dans quelques heures, et la buée remplace les mots dans la bouche des rares passants. Même a 22 heures, la ville est habituellement pleine de touristes qui ne se remettent pas du décalage horaire et d'hommes habillés de publicité ou en animal. New-york quoi. J'ouvris la fenêtre pour aérer la pièce car il y règne une odeur désagréable de renfermé. Le vent glacial rentra alors dans la salle de bain pour brûler ma peau. Quelle idée de sortir par un frois pareil...Je mettrais bien un jeans! Malheureusement, Coline, ma meilleure amie que je connais depuis mes plus jeunes années, a insisté pour qu'on aille se réchauffer en se frottant les uns contre les autres en dansant sur une musique qui me soulève le coeur a chaque pulsation. Elle veut voir des mecs. Je n'étais pas trop pour mais je dois bien avouer que, en 17 années de ma courte vie, je suis loin d'être la plus courtisée...Un énorme souffle de vent vint me sortir de mes pensées en claquant la fenêtre. Dix minutes plus tard, me voilà fin prête: jupe très courte et moulante, chemisier blanc assez déboutonné à mon goût, maquillée mais pas trop, les cheveux brillants et lisses, escarpins noirs à paillette,...Je ne me suis jamais habillée comme ça, et mes parents ne seraient surement pas d'accord, mais ça me plaît. Autrement dit, je me plais, ce qui est assez rare.

-Le taxi est là! Cria Coline.

Je pris mon sac à main, vérifia une dernière fois ma tenue, ferma la porte de l'appartement à clé et prit le taxi
***
Et hop! Troisième verre de mojito. D'accord, ce n'est pas l'alcool le plus fort, mais quand vous ne buvez jamais et que vous ne tenez pas l'alcool, les trois verres, vous les sentez passer. Coline vint se rasseoir à côter de moi et des deux hommes qui nous draguent depuis notre arrivée, mais se leva trés vite pour aller danser. Elle est vraiment très belle dans cette tenue: robe rouge courte à paillettes, cheveux bloncs lachés jusqu'aux seins, la joie de vivre plein la gueule et un sourire éblouissant. Parfois, j'aimerais lui ressembler. Elle me dit que j'ai tord et que c'est elle qui voudrait être à ma place. Elle dit ça par pitié, car je sais qu'elle s'adore. C'est un trait de caractère que je n'apprécie pas toujours chez elle. Je décide finalement de me lever pour aller la rejoindre. Au moment où je me lève, un des deux hommes assis près de nous posa sa main sur ma fesse droite. Ma main partie toute seule.

-Retouche moi, et ta plus de couilles, lui dis-je, menacante.

Son copain rigola, puis le réconforta en lui indiquant du doigt des jolies petites blondes qui les appellait depuis toute a l'heure. Il se carressa la joue en me regardant puis parti. D'accord j'ai peut etre réagi un peu fort, mais si je l avais laissé faire, il aurait pu aller plus loin!
J ai aussi eu beaucoup de chance qu il ne rende pas les coups. je me retourna pour rejoindre Coline qui me regardait d'un air ébahit, la bouche grande ouverte.

-Ferme ta bouche, t'a l'air débile, lui lancais-je sur le ton de la rigolade.

-t'a vus comment tu l'a remballé?! Putain j'ai A-D-O-R-É ! Cria-t-elle en riant.

Je me mis à rire aussi puis nous sommes allées sur la piste de dance.
Je m'éclate comme une dingue et Coline est bourée a t'en faire mourir de rire. Au bout de quelques minutes, j'apercoit un homme qui me regarde: le regard intense, extremement intimidant, les deux avant-bras posés sur le siege derriere lui, les cheveux courts, bruns, en pétards, tres sur de lui. A part son sourir en coin a en faire tomber plus d'une, je ne distinguais pas grand chose dans le noir. Je décida de jouer a la fille tres sur d elle, qui n'a peur de rien...ce Qui est absolument faux. je me tourne completement vers lui, et lui indique du doigt avec le plus beau sourire que je peux offrir de venir sur la piste. Il demanda d'un signe de la main si c'était bien lui que j'appellais. Je fis oui de la tete, et il se leva. pendant les dix secondes durant lesquelles il marchait, des lumieres "girophares" me permis de voir son visage de plus près. les yeux bruns noisettes, le nez droit, les levres d'un rouge intense et gonflées, le buste musclés que je pouvais aprecevoir par dessous sa chemise blanche ouverte au deux premiers boutons, ce qui lui donnait un charme tres attirant. je ne sais pas pourquoi, mais mon coeur commenca a battre plus vite. c'est certain, cet homme me fais de l'effet. arrivé près de moi, nous nous fondîmes dans la foule transpirante. a peine quelque minutes apres, il approcha sa bouche de mon oreille droite, ce qui me fît frissonner.

"Amour incompatible"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant