"Amour incompatible"

Chapitre 3 Hésitation

J'ouvris les yeux. Il est 10h00 du matin et j'ai très mal dormi. Je me retourne dans ma couverture, afin d'être bien au chaud. J'allume la télé et regarde autour de moi: je suis toujours seule. Ma robe magnifique rouge est à terre. Je soupire, me disant que je suis vraiment conne de me laisser aller pour ça, et me leva pour aller la ramasser. C'est fini maintenant, passe à autre chose. Par réflexe, je jeta un coup d'oeil a mon téléphone. "Oh putain". Six appels manqués de John. Mon sang ne fit qu'un tour. Un sourire ridicule s'afficha sur mon visage, et je cria. Il ne m a pas oublié ! Par contre moi, ce que je ne dois pas oublier, c'est que si j'ai très mal dormi, c'est à cause de lui.

Je composa son numéro. Les trois premières sonneries ont été les pires instants de toute ma vie. La voix d'une femme s'installa dans le téléphone.

-Ho, enfin! Bonjour mademoiselle Carter, John a essayé de vous joindre toute la nuit. Votre téléphone devait surement être coupé.

Je ne comprends pas. Pas le fait qu'il ai essayé de m'appeller toute la nuit, mais le fait qu'une autre femme ait son téléphone. Je ne comprends pas comment puis-je être jalouse après même pas 24h. Je repris mon sang froid.

-Excusez-moi, qui êtes vous ?

-Ho oui pardon, je suis sa mère.

"Quoi..?"

Voyant que je ne répondis pas, elle continua.

-John est à l'hôpital mademoiselle Carter.

Je sauta du fauteuil.

-Pardon? Aboyais-je.

-Il nous a dit qu'il était en route pour venir vous chercher, et qu'au coin de votre rue, un camion lui est rentré dedans.

Je n'y crois pas mes oreilles. Et moi qui le haïssait il y a encore deux minutes ! Je tenta de me rassurer.

-Comment va-t-il?

-Bien. Il sera ravi de savoir que vous avez rappelé. Il avait peur que vous ne soyez fâchée.

"Ça, c'est le cas de le dire..."

-Il n'a que quelques bleus et une égratignure.

J'imagine l'homme magnifique du bar hier soir couvert de bleu, et de traces de combat. Ça lui donne un coté très sexy.

Sa mère reprit.

-Par contre, le conducteur du camion, lui, est décédé sur le coup.

-Ho...Je suis désolée pour lui.

Un silence gênant s'installa.

La jeune Femme (car oui, elle a une voix de jeune) que j'ai au téléphone brisa ce instant.

-L'heure de visite commence dans une minute. Souhaitez-vous passer Mademoiselle Carter?

-Mais, s'il n'a que quelques égratignures, il peut sortir, non?

-Les médecins ont quand même voulu le garder une nuit, pour être sur.

"Plutôt pour ne pas être virés par John si jamais il y avait eu un problème..."

Après réflexion, je répondis.

-J'arrive.

Et je raccrocha sans attendre son avis.

En dix minutes, me voilà sur l'autoroute.

***

-Bonjour, puis-je vous aider? Me demanda une vieille dame derrière le comptoir d accueil de l'hôpital, voyant que j'étais perdue.