"Amour incompatible"

Chapitre 5 Désir

John appuie sur tous les boutons, toujours aussi serein. Il ne panique pas. Comment fait-il pour ne pas paniquer? J'allais l'aider lorsque les portes s'ouvrirent. "Yes!". Alors que je me relaxe, une vague de déception s'immisce en moi. Je voulais voir la suite moi...Tant pis. Un homme se tient devant nous.

-Les portes ne voulaient pas s'ouvrir, dit l'homme en guise d'excuse.

Christian se poussa pour le laisser entrer et souffla. Peut-être n'était-il pas si serein que ça...

L'ascenseur monta de trois étages. En trente secondes, l'homme m'a déjà regardé cent fois. De nouveau, je sens ce bras sur mes hanches. L'homme se retourne tout de suite. "A croire que John leur fait peur...".

L'ascenseur se stoppe au 24e étage, et l'homme sort sans dire au revoir.

John me relâche et se détend. Je me tourne vers lui.

-Mon décolleté était très bien remonté cette fois-ci.

Il me souris.

-A croire que je ne suis pas le seul à te trouver ravissante.

"Il me trouve...Ravissante? Génial !"

Je lui offre mon plus beau sourire en rougissant lorsque les portes s'ouvrirent. John me fis signe d'avancer de la main et je m'arrêta devant l'ascenseur pour lui faire comprendre que je le suit. Nous marchons alors le long d'un grand couloir sombre, où des petites lumières jaunes s'allument à nos pieds une à une. Arrivés devant une grande porte en marbre gris, John sort une clé de sa veste. Il ouvre la porte et...Waouw. Je suis bouche-bée. À ma droite, Une grande table recrangulaire en blanc brillant de la même couleur que le carrelage, et derrière, une cuisine bien équipée. À ma gauche, des murs bruns couleur écorce entourent une porte noire. Ca doit être un bureau où une pièce dans le genre. En face de moi, trois petites marches donnent accès à un carré creusé dans le sol, décoré d'un canapé gris en forme de U, d'une table basse en verre au milieu et une télé en face, à côté d'une chaine hi-fi. Près des petites marches se trouve une grande cheminée grise avec les bords blancs où sont posées quelques photos, et dedans, un feu qui crépite. À côté de cette cheminée majestueuse se trouve un trou sans porte, qui doit donner sur d'autres pièces. Je lève les yeux pour les poser sur une rambarde en métal gris brillant qui cache derrière elle un long mur avec plusieurs portes, chacune à intervalles régulières, de la même couleur que celle de ce que je crois être le bureau. Cet appartement est incroyable. Il doit coûter si cher. J'entends John fermer la porte derrière nous et je m'avance, mon sac toujours à la main. J'avance et la...Une vue incroyable. Plus de dix mètres de long de baie vitrée. New-York en pleine nuit est tout simplement épatant. La vue est à couper le souffle.

-Incroyable, n'est-ce pas? Me dit John dans un murmure qui me fis sursauter doucement.

Il est derrière moi.

-C'est magnifique...J'ai beau habiter à New-York depuis que je suis petite, je ne me lasserai jamais de cette vue.

-Et elle ne se lassera jamais de vous non plus.

Ses paroles me font rougir.

-Tu aimes le thé, Alicia?

Je me retourne et découvre une femme habillée en habits de travail, les cheveux bloncs attachés en un chignon parfait, le teint mat, la peau claire et les yeux verts.

Voyant mon embarras, John se rattrapa.

-Ho, Alicia voici Dorice Keyne, ma femme de ménage. Mme Keyne, voici Alicia Carter.

"Et je suis ta quoi moi?"

Elle me sera la main.

-Enchantée Mlle Carter.