21.

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Grand-papa, bientôt 4 mois que tu es partis vers un monde meilleur. 4 mois que je suis perdu, que je te cherche partout, sans pourtant te trouver. Il y a 3 mois et 10 jours, exactement maman m'appelait pour me dire que tu étais entré à l'hôpital, mais cette fois elle m'avait dit que c'était pas comme les autres. Cette fois on savait qu'il te restait plus beaucoup de temps dans notre monde. Je suis rapidement venue te voir avoir grand-maman. Je ne t'ai pas parlée à l'hôpital, je le regrette, si tu savais comment. J'ai été la dernière de tes petits-enfants à te voir vivant, si nous pouvons dire ça comme ça. Ça ma fait si mal de te voir dans cet état. Quand maman ma appelée vers 12h, pour m'annoncer ton décès, j'étais en train de manger. Ça m'a vite coupé l'appétit, je voulais juste crier ma douleur, pleurer toute les larmes de mon corps. Ça a été comme si on me plantait un autre couteau dans le coeur. J'avais pourtant été prévenu que c'était possible, mais j'y ai pas cru. Tu sais, je ne crois toujours pas à ton départ. Je refuse d'y croire, ça fait trop mal. Ça fait mal de penser que tu n'es plus là et que tu ne reviendras pas. J'ai mal au coeur en y pensant. Les premières semaines suivant ton départ, je pleurais en pensant à toi avec mon toutou que j'ai eu le même jour. Ce toutou que j'ai décidé que c'était toi, dans ma tête quand j'ai ce toutou, je dis que c'est toi qui est avec moi. Tu sais grand-papa, en 3 mois mon état mental s'est tellement dégradé, j'accumule les nouvelles cicatrices depuis ton départ. J'ai sombrée encore plus que je ne l'avais déjà fait. Tu ne dois pas être super fier en me voyant aller, je me noie, je recommence à être renfermé sur moi-même. Quand tu es partis, j'ai directement arrêtée de dire vraiment ce que je ressens. Je n'arrive pas à dire à quel point ça ne va plus, à quel point j'espère ne pas me réveiller le matin. Si tu savais comment je voudrais te rejoindre, te revoir. Je voudrais te faire un gros câlin, te dire un dernier "je t'aime", mais il est trop tard. J'ai l'impression de ne pas avoir profiter du temps que j'avais avec toi, grand-papa. Oh bordel la douleur me tue tranquillement, ça me tue de ne plus te voir. J'ai tellement espérée avoir des photos de bal avec toi, mais malheureusement tout ce qu'il me restait à mon bal c'était souvenirs et des photos de toi. Si tu savais à quel point j'ai pensée fort à toi, cette journée là. Chaque 21, de chaque mois je pense fort à toi, je t'écris sans cesse. Souvent les mêmes mots, mais c'est plus fort que moi.

- ta petite fille qui t'aime fort. 

Head Above Water | TextesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant