Lui ~
Je suis actuellement en position grenouille vous savez genoux contre torse. J'ai les mains qui encerclent ma tête et je crie à l'aide. Les docteurs essayent de rentrer dans ma chambre pour me faire une putain de piqure ! Mais je veux mon joint... mais merde je n'en veux pas c'est fini ça. Je me perds dans ma tête c'est un terrain de ring. Il y a des toupies qui se cognent je sais plus qui est qui. Parfois je m'en rappel... Je continue d'hurler à l'aide mais j'ai l'impression qu'on ne m'entend pas.
-On va t'aider si tu ouvres cette porte !
Ah bah au fait si on m'entend. Je ne veux pas les ouvrir, je ne veux pas sombrer dans un sommeil, je veux affronter les démons. Parfois je me dis que tout ce qui m'arrive est de la faute de... comment elle s'appelle encore ? Ah oui Elena. Mais parfois je me dis que non ce n'est pas sa faute mais la mienne parce que je suis fou d'elle. Il m'arrive de me dire qu'elle pourrait être mon remède mais j'ai vraiment peur de merdé et l'appelée par un autre prénom. Hier soir si je me souviens bien, si c'était bien hier soir bref j'ai appelée celle qui m'a mis au monde Béa, par le prénom de sa belle-mère. Je me suis arrachés les cheveux. Putain j'ai vraiment l'impression d'être saoul et de ne plus savoir quel jour on est, en quel année on est je ne sais vraiment plus rien. Mon envie de joint revient je suis à deux doigt de téléphoner mon ancien pote qui me refilé de l'herbe. Les coups qu'on donne à ma porte résonnent dans ma tête comme des coups de fusil. Cette fois-ci je ne crois plus à l'aide mais je cris stop. J'en peux plus, je pleure et sa me saoule. Je me lève et pousser par l'adrénaline je saute de ma fenêtre. J'ai horriblement besoin de voir Elena... non je veux voir ma grand-mère. Une fois atterrit sur le sol je cours tout droit. Je veux être loin de ma chambre, loin des piqures. Je veux retrouver un cerveau stable. Je veux le faire solo. Arrivé devant chez Béa je fixe l'endroit, je vois trois silhouettes sous la terrasse. Je fais le code, je rejoins les trois personnes. Je vois flou mais je m'en fou quand j'y arrive je m'assois sur le sol froid. Je vois Elena je ne sais pas si je dois être heureux ou énerver. Je vois ma petite sœur et ma grand-mère. Ma copine ? Enfin je crois. Cette fille, merde j'ai dit son prénom plutôt maintenant je m'en souviens plus... Elle se penche vers moi elle met sa main froide sur mon front et j'ai un mouvement de recul.
-Béa, il est burlant !
Maëlis reste caché derrière ma grand-mère, généralement elle se cache quand elle a peur ou quand elle est timide mais je ne comprends pas pourquoi elle pourrait être apeurés ou timide la... Je ressens un tremblement dans ma tête et je me remets à crier à l'aide.
-Il était pareil après avoir cassé la lampe. Explique ma sœur.
Ma grand-mère pousse d'un revers de la main ma petite sœur plus loin elle fait le même geste avec Elena –génial je me souviens de son prénom là-. Béa met sa main froide sur mon putain front et j'ai envie de lui hurler dessus « MAIS MERDE JE NE SUIS PAS MALADE ». Elena et Maëlis s'éclipse à l'intérieur me laissant seul avec ma grand-mère.
-Luke tu sais pourquoi je ne veux pas que tu touches mon potager ?
Pourquoi faut-il qu'elle me parle de ça maintenant ? Je veux un doliprane ou je ne sais quoi pour faire passer ma gueule de bois.... Merde je n'ai rien bus au juste... Je lui souris et demande d'un hochement de tête de me raconter l'histoire de son potager. Elle m'a toujours dit qu'elle me le racontera avant de mourir. A-t-elle l'impression que c'est moi qui vais mourir ? Cette pensés me fou la chair de poule.
-Mon grand garçon écoute moi dans mon potager se cache une boite ou à l'intérieur il y a des photos, des souvenirs, des lettres. L'enfance de ton papa est sous terre avec les lettres que ma écrite ton grand-père. Ce lieu est unique pour moi on y trainer souvent avec ton grand-père.
Elle murmure tout ça en me caressant les cheveux. Elle m'a toujours interdit d'y aller pour cette excuse de merde ? Bon d'accord ce n'est pas si merdique puisque c'est un peu romantique. Mes paupières se font lourde, mes yeux coulent tout seul, je me sens faible mais la position dans laquelle je suis ne m'arrange pas, j'ai la tête sur les genoux de ma grand-mère. Elle tapote gentiment ma joue et me murmure de rester éveiller. Mais franchement je suis à la limite de crier à l'aide mais je n'ai plus de voix. J'aurais peut-être dû rester chez moi parce que je suis sur je vais me réveiller je serais dans ce putain d'hôpital. Ma grand-mère tapote ma tête et cette fois j'essaye mais oui je vous jure j'essaye de garde les yeux ouverts. Elle me dit je t'aime je ne sais combien de fois et je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression qu'elle a déjà vécu quelque chose dans le même genre. Elle me chantonne une chanson que je reconnais illico. Elle me chante la chanson de mon enfance, celle qui a bercé mes nuits chez elle. Elle veut que je dorme ou pas faut savoir ?! Elle me tapote la tête tout en chantant. Je vous jure j'essaye mais bordel n'y arrive pas. Ça se ferme mais à chaque coup ça s'ouvre. Mais ça se répète.
-Luke écoute moi il ne faut pas que tu t'en dormes. Tu as de la fièvre, Elena à téléphoner ta mère et elle arrive avec une ambulance nous savons tous que tu n'aimes pas l'hôpital mais hélas a ton réveil tu vas devoir le supporter c'est pour ton bien. Tu sais nous sans toi on ne peut pas vivre et peut-être que l'hôpital va te remettre dans un état stable comme il y a un onze jours. Tu t'en souviens au moins ? –J'hoche la tête pour répondre positive- Mon grand garçon tu peux me dire de quoi tu t'en souviens précisément ?
-Je me souviens d'avoir fumé, d'avoir bus, d'avoir rendus maman folle, d'avoir fait pleurer ma petite sœur de deux ans, je me souviens de la gifle de papa. Mais je me souviens aussi de se putain de docteur qui était sortis de chez toi. Je me souviens aussi de tes mots me disant que tu ne mourras pas...que tes justes malades. Ils ont dit que tu vas devoir faire une opération et j'ai peur.
Je m'arrête dans mon récit pour bailler mais je me rends compte très vite qu'il y a onze jours il ne sait pas passer sa. Parce que cette histoire date. Je suis fou et totalement. Je suis bloqué dans ma période noire et sa me glace le sang. Je me tape légèrement la joue.
-Luke... Il y a onze jours tu te réveiller. Tu avais embrassé Elena d'une manière si différente devant tes parents j'aurais aimé être là. Tu lui avais dit plein de chose et elle avait fait de même. Mais par-dessus tout vous vous êtes dit je t'aime comme si c'était la première fois. Un accident vous a rapproché sais-tu à quel point elle voudrait que tu te rappel de tout ça ? Mon grand bonhomme il serait temps que tu te fasses soigner pour au moins retrouver un état stable dans ta vie. Nous savons tous que tu ne peux pas vivre sans nous mais sais-tu que nous aussi on ne peut pas vivre sans toi ! Tu ne vas pas mourir, tu vas survivre cartes un dur, notre dur. Je suis consciente de t'avoir rendu malade pendant une longue période....
J'entends l'ambulance et je l'entends parler mais sa voix devient lointaine...
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My light
Подростковая литература** À quinze ans, j'ai donné naissance à ces lignes. Je dois les retravailler. ** Découvrez l'histoire bouleversante d'Élena et Luke, deux jeunes amoureux qui luttent contre vents et marées. Entre familles compliquées, amour contrarié, tragédies et é...