7

8 0 0
                                    

Elle~

Il me sourit et il partit, enfin ! Je joue nerveusement avec mes doigts avant de me lever et prévenir ma mère par un message que les visites sont autorisées et que je serais dans la chambre. J'ouvre enfin celle-ci et j'avance lentement vers son lit, les larmes coulent tout le long de mes joues mais je m'en fou. Arrivé à ses côtés j'embrasse son front et caresse son torse qui est couvert par ce tissu de merde. Je lui murmure quelque « je t'aime » quelque « je t'emmerde » et quelque « je serais là » ...

Je sèche mes larmes immédiatement dès que ma mère entre accompagné de la petite. La petite s'assoit à côté de son frère et elle glisse sa petite main dans celle de son grand frère.

-Ma chérie tu peux te lâcher tu sais ? Me chuchote ma mère quand je m'assois dans le fauteuil ou j'ai dormi l'autre jour.

-Je sais maman. Dis-je.

Etrangement je ne ressens plus l'envie de pleurer. Le silence règne et mes yeux admire la scène frère et sœur. Elle lui chuchote quelque chose que je n'entends pas mais je la vois sourire. Ma mère semble regarder la même scène, elle me prévient qu'elle sera dans la salle d'attente, elle veut nous laisser seul je suppose.

-Elena viens on va parler à trois. Dit Maëlis en se retournant vers moi.

J'hoche la tête pour répondre positive et me dirige vers la petite et mon chéri. Je m'installe dans l'autre côté. Et nous jouons tout deux avec une de ses mains.

-Je lui disais à quel point j'ai de la chance de l'avoir. M'explique-t-elle en souriant.

-Oh tes adorables, il a aussi de la chance ! M'exclamais-je en le regardant.

-Ah bon ? Demanda-t-elle en fixant son frère.

-Oui, il nous a nous. Expliquais-je.

Elle hoche la tête et lui demande de vite revenir. Je rajoute un s'il te plait avec assez d'émotion dans ma voix. Ma main qui jouer avec sa main part jouer dans ses cheveux. Je veux absolument que ce corps inerte reprend mouvement ! Je veux que ses bras m'entourent la taille, je veux que ses lèvres se promènent dans mon cou, je veux être entre ses jambes poser sous un arbre en plein automne, je veux l'accompagner une fois par semaine chez sa grand-mère. Oui j'aurais dû faire tout ça avant mais pourquoi je ne l'ai pas fait je ne sais pas... La petite embrasse la joue de son frère et nous dit à tous les deux qu'elle part s'amuser dans le petit air de jeux en face de l'hôpital et elle demandera à ma mère de l'accompagner. Une fois la porte de la chambre fermée je me vide dans un dialogue.

-Tu te souviens de notre premier bisou c'était devant chez moi tu t'étais proposé pour m'y accompagner. Il était fantastique, ce jour à était le plus beau jour de mon existence. Tu dis souvent que je suis ton essence pas très romantique mais j'ai compris plus tard que tu as une passion pour les voitures. Tu te souviens de notre premier « je t'aime » cette fois-ci c'est moi qui ai fait le premier pas. On était chez toi dans le canapé et on regarder nos étoiles contraires, j'ai murmuré un « je t'aime » et tu m'as demandé de le dire plus fort ce que j'ai fait après une bataille de chatouillis. Tu m'as ensuite confié que tu hésiter à dire ces petits mots depuis le début... Mais au final tu me la dis aussi dès que je suis partie. Tu t'en rappel de la première fois ou j'ai rencontré tes parents, j'étais stresser limite apeurée mais tu étais là pour me réconforter et me rassurer. Tu avais la même peur que moi quand ta rencontrer les miens mais au final sa c'était bien passer. Ça ne fait que quelque mois mais pour moi en dirais une éternité. Tu te rappel de la fois ou était assis dans ton jardin à jouer avec ta petite sœur, ce jour-là on devait faire un exposé au final nous avons eus dix sur vingt. Chaque matin tu venais me chercher sur le chemin de l'école et on y allé ensemble.... Je t'aime tellement et crois moi tout sera pareil.

Je m'étais arrêté dans mon récit pour pouvoir embrasser sa joue froide. Je ne sais plus trop quoi dire mais ça finira par sortir tout seul.

-Tu te souviens du jour où tu m'as envoyé un message me demandant si je connaissais une Théa, je t'avais répondu « non c'est qui » et ta réponse n'a pas était longue j'avais reçu deux secondes après un « Théa moi ♥♥♥♥ ». J'avais rigolé un bon petit moment et j'avais finis par en sourire comme une vraie folle...

Je m'arrête sentant que sa main bouge lentement. Je lève mes yeux vers lui et souris je suis à la limite de la crise de joie mais mon enthousiasme ce stop quand ses yeux ne bougent pas mais juste ses doigts. Je fais appel quand même au docteur celui-ci arrive et malheureusement pour moi ce fut le docteur dragueur.

-Il a bougé les doigts. Je précise.

-Veuillez-vous bien attendre dehors ou dans la salle d'attente ? Me demande-t-il.

-Pas...problème. Dis-je.

Il hoche la tête et je pose mes fesses sur la chaise qui se trouve face à sa porte, j'ai l'impression d'être dans cette hôpital depuis longtemps. J'hésite à aller rejoindre les deux filles dehors mais finalement je reste assise et envoie un message a « mes beaux-parents » en expliquant qu'il a bougé ses doigts. Ils me répondent tout deux qu'ils arrivent. Et j'explique que leur fille est dans l'air de jeux avec ma mère et qu'il n'y a pas de soucis. Le docteur dragueur sort et me dit :

-Seuls les parents peuvent y rentrer, je voudrais les voir donc j'attends ici.

J'espère sincèrement qu'ils ne vont pas tarder, je fixe la fenêtre et évite tout contact visuel avec ce docteur. Je sens son regard sur moi et mon corps en tremble, il est si répugnant je n'ai que dix-sept ans il doit avoir dans la trentaine. Toujours rien comme signe de la famille Scott. Sa me fais trembler encore plus. Mon père travaille deux fois plus pour que ma mère puisse être là pour moi j'aimerais vraiment qu'ils bossent tous les deux. Je fixe enfin ce docteur et lui dit :

-Je suis en couple vous le savez.

-Et ? Dois-je vous rappelez qu'il y a un risque qu'il ne se rappel pas de vous. Dit-il en souriant.

En plus d'être dragueur, niveau réconfort il est nul. A ses mots mon cœur se serre et j'ai pratiquement envie de partir. Je ne réponds pas et retourne à mon occupation d'avant, regarder ailleurs sauf lui. Je lâche un souffle quand je vois enfin les parents de mon amoureux. Ils courent vers moi et me font un gros câlin et ils se retournèrent vers le connard.

-Monsieur et madame Scott, votre fils est réveillé et je dois avec vous vérifier s'il connait bien tout ce qui s'est passé avant l'accident et bien avant encore.

Mes poings se serre ce connard n'a pas eus les couilles de me l'annoncer malgré tout je suis contente qu'il soit réveillé. Un énorme sourire né sur mon visage.

-En gros on doit vous aidez à passer le test de mémoire. Conclut monsieur Scott. 

My lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant