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Elle ~

Je suis à présent chez moi, tout est éparpillé au sol. Mon amoureux est à l'hôpital et je cherche absolument quelque chose qui pourrais déclencher sa mémoire enfin une mémoire stable celle du présent, une photo de moi et lui. Luke le gros con et moi. Juste nous. Mais j'abandonne mes recherches et m'assoit en position indienne sur le sol. Je fixe ma porte d'entré comme ci il allait rentrer... Je sens des larmes se perdre sur ma joue et finir leur trajet sur mes lèvres. Je les laisse couler parce que je m'en fiche royalement. Je deviens folle... Ma porte s'ouvre et l'espace d'une minute je souris mais quand je vois que c'est mon père, ce sourire ? Je le perds.

-Ma chérie, pleurer ne vas pas t'aider... Tu te souviens de cette fille en cinquième, celle qui était supposés être ta meilleure amie, cette fille qui ta ridiculiser en te versant un seau de peinture sur ta tête. Tes arrivés à la maison en pleure et il n'y avait que moi qui était là. Tu te souviens de mes mots ?

Mon père est assis dans la même position que moi mais en face de moi. On a rarement des têtes à têtes, ça me fait bizarre mais quand il me parle il ne fait que couler plus mes larmes. Maman travaille et Papa aurais dû y être aussi mais il a congé. Il me murmure un petit « répond moi ». Il a sorti un passé douloureux comment veut-il que je réagisse ?!

-Papa... L'histoire est différente.

J'ai dit cette phrase avec une voix désespérés et je m'en fou royalement.

-Rien n'est différent. Tu te souviens de mes mots ?

-Tu m'avais dit « Dans la vie le fautif de tes larmes est celui qui t'apprécies en secret, toujours être forte et ne jamais montrer sa faiblesse. »

Il me sourit et je me sens bête de ne pas pouvoir le lui rendre. Je pleure car je n'y arrive pas à m'arrêter. J'aime ce garçon et ce n'est pas un secret, tout le monde sais que c'est réciproque. Ma mère elle me disait le contraire que pleurer ça soulage. J'ai toujours dit que maman à raisons. Mais papa a aujourd'hui raisons. Je pleure car je pense négative et je devrais être positive. J'essaye de sourire et mon père pète un rire.

-Sa c'est une grimace et c'est moche comme grimace regarde le pro.

Il tire la langue tout en faisant un clin d'œil et là c'est moi qui rigole. Il ouvre ses bras et je cours me réfugier à l'intérieur. Il me murmure un je t'aime et je ne fais que le serrer plus fort dans mes bras. Il finit par lâcher, nous nous levons.

-Que vas-tu faire du coup ? Il demande en regardant ma chambre en grimaçant mais cette fois-ci c'est une grimace de dégout.

-Je ne vais pas nettoyer ma chambre en tout cas.

-Ta mère était pareil... Têtue je veux dire.

Il parle plus à lui qu'a moi-même mais j'aime bien quand il parle de maman. Je m'assois sur ma chaise et l'observe ramasser le linge sale qui traine par terre.

-Papa comment étiez-vous ? Fou amoureux ou juste amoureux ? Je demande curieuse tu n'es pas obligé répondre.

Il stop net ce qu'il faisait et me regarde en souriant.

-Tu n'as qu'à lui demander miss sale, j'ai ta lessive à faire.

Et là je pète un rire, je dois vraiment être ridicule : yeux rouge, cheveux ébouriffés et un sourire. Mon père et la lessive ? Mrd la dernière fois qu'il la fait on s'est retrouvé dans une maison de mousse. Je sais très bien qu'il dit ça pour que je prenne mon linge sale et que j'aille faire ma lessive moi-même et vous savez quoi ? Sa marche, je me lève et prends mon linge dans ses mains et deux trois autres qui trainer au sol. Direction lessive. Une fois la machine enclenchée je retourne dans ma chambre ou mon père a mystérieusement disparus. J'étais bien avec lui la...

-Papa !

Je cris en espérant entendre une réponse mais rien. Je re cris plus fort, toujours rien. Je fais les chambres d'en haut, rien. Je fais les salles d'en bas, rien. J'entends un bruit à l'entré et je m'y dirige.

-Coucou ma chérie, tu peux m'aider ?

C'est ma mère avec plein de sac d'achats. Je l'aide à porter quelqu'un que je dépose sur le comptoir de la cuisine.

-As-tu vu papa ?

-Euh il était supposé être ici... Il est en congé. Ma chérie je suis fatigué si ton besoin d'un transport pour aller à l'hôpital tu me réveilleras.

J'hoche la tête. Je préviens pour la machine et je l'aide à décharger les courses. J'essaie de ne pas penser à lui. J'essaie de réfléchir mais rien n'y fait, tout en finissant de ranger la boite de céréales à sa place. Ma mère me fixe de son regard noisette.

-Qu'est-ce que ta ?

Je m'attendais à cette question et j'aimerais y répondre « t'inquiète je vais bien » mais sa serais mentir et je mens rarement à mes parents. Je la fixe tout en me demandant si elle est sérieuse ?! Elle devrait savoir ce que j'ai ! Je ne compte pas la répondre mais je vais retourner une question à sa question.

- Comment étiez-vous ? Je veux dire fou amoureux ou amoureux ?

Elle s'assoit sur un tabouret et je fais de même. Les mains posées sur mes genoux j'écoute le récit de ma mère sur sa vie amoureuse.

-On était fou, ton père surtout. Mes parents était strict je n'avais pas le droit de voir un garçon en dehors du bahut. Il venait chez moi en cachette et je ne le repousser pas. Je mentais à mes parents pour aller chez lui, moi aussi. On est fou amoureux pas une seule journée c'est passé sans que je pense à lui et c'était réciproque. Et ça l'est toujours. J'aime ton papa plus que tout, je vous aime tellement mes amours. 

My lightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant