Chapitre quatrième : Le souvenir surgit, l'âme tressaillit

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- Kuchel , sérieusement ? Jean n'hésita de ricaner aussi fort qu'il l'ait pu

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- Kuchel , sérieusement ? Jean n'hésita de ricaner aussi fort qu'il l'ait pu . Ah ah ah ah ah , je ne sais plus si on doit le classer dans la catégorie "bizarre " , "original" ou " ridicule " !

- En effet , d'après ce que m'a raconté mon défunt grand père, ce prénom fait partie de ceux assez courant dans les villes souterraines , expliqua Armin.

  A l'entente de ces dernières répliques, le cœur de Livaï frémit. La lueur effroyable des souvenirs macabres entraîna impitoyablement son esprit vers les abysses les plus sombres et sinistres de la mémoire . Le caporal quitta le rocher d'où il admirait ciel et mer , abandonnant calme et mélancolie , et marcha en direction de ses compagnons .

Serait-ce réellement ce à quoi il pensait , ou une bête coïncidence , une illusion quelconque ? Il désirait en avoir le cœur net .

  Il saisit le cahier des mains de Mikasa , recula de quelques pas et son regard fixa le portrait pendant de longs instants . Son comportement inhabituel et soudain les intrigua tous , comment un homme si dur et froid resterait face à un simple croquis, le zieuter avec une telle fascination, une telle passion?

- Que voudrais tu en échange du carnet ? Demanda -t- il à sa propriétaire .

- Il n'est pas à vendre , rendez le moi s'il vous plaît . Répondit elle catégoriquement .

- Que voudrais tu en échange de cette page ? Insista -t- il .

Mikasa s'énerva et réclama sur un ton encore plus glacial :

- Ce cahier représente tout ce qui me reste de ma famille , je n'oserais en aucun cas en déchirer un bout de papier aussi petit soit - il . Arrêtez donc avec vos demande impensable et rendez le moi .

Livaï céda , le lui remit et retourna à cette roche s' engloutir dans ses profondes réflexions .


Ackermans : liés par le nom, liés par le coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant