Chapitre cinquième : Furie au beau milieu des ténèbres

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  La nuit laissait descendre ses voiles obscurs et leur ornement stellaire enchanteur sur le paysage onirique

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  La nuit laissait descendre ses voiles obscurs et leur ornement stellaire enchanteur sur le paysage onirique. La lune trônait majestueusement le firmament, traçant par ses rayons pales son reflet sur les vagues solennelles de la mer. Nulle sonorité ne retentit en ces lieux dénudés du minime signe de vie, si ce n'était le mouvement perpétuel de l'eau s'abattant sur la rive, mêlé au souffle troublant du mistral. Cette symphonie sinistre mais sereine berçait le sommeil de nos aventuriers, et tenait compagnie à ceux pour qui était venu tour de monter la garde aux alentours du campement ; à savoir pour cette fois : Mikasa, Conny et Sasha.

  Tandis que ces deux derniers vagabondaient ça et là dans la quiétude de l'ombre, Mikasa, elle, jouissait de la fine clarté se faufilant entre les nuages depuis la reine des nuits, pour s'engloutir profondément aux fins fonds d'une vague réminiscence. Une étrange envie la contraignit à scruter de nouveau le portrait qui hantait, plutôt dans la journée, la pensée de ses camarades mais aussi la sienne .Elle parcourut les pages du carnet une à une. Mais en l'avait déjà arraché.

  Une rage noire s'empara de son esprit, elle sentit les flammes brûler en elle, consumer ses entrailles, puis un violent torrent de rancune et colère l'emporta dès que, dans sa tète, résonna la petite conversation qu'elle a eu tout à l'heure avec Levi à propos du sujet. Et tonnerre gronda. 

- Espèce de sale voyou ! songea -t- elle , je savais depuis longtemps que quelque chose ne tourne pas rond chez lui , mais jusqu'à toucher à tout ce qui m'est cher , il a sacrément dépassé les bornes. Remettons un peu d'ordre à ce gnome.

  Elle s'en alla donc traquer sa cible au beau milieu du clair-obscur, enfonçant lourdement les empreintes de ses pieds dans le sol. Or avant d'arriver là où était supposée se trouver la tente du caporal, Mikasa perçut soudain une silhouette se tenant allongée un peu loin sur l'herbe frais que l'air faisait frémir à sa cadence. Elle reconnut sa proie aussitôt .


Ackermans : liés par le nom, liés par le coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant