Chapitre onzième: La maison abandonnée

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- Sasha, arrête ! C'est mon steak que tu es entrain de dévorer, là !

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- Sasha, arrête ! C'est mon steak que tu es entrain de dévorer, là !

-Allons Conny, laisse-moi en goûter , j'ai une faim de loup !

- T'es pas sérieuse ! s'exclama Jean. Tu viens juste de finir ton repas alors laisse nous déjeuner en paix.

- Ferme-la, tête de cheval, c'est pas comme si on t'a sonné, répondit Sasha.

-T as dit quoi, miss patate ?

- On se calme s'il vous plait !

Au milieu du brouhaha animant la cafétéria du QG, Mikasa songeait constamment au message caché d'hier. Le caporal avait raison, il fallait à tout prix éclaircir ce mystère, et vite.

-Silence ! Ecoutez-moi tous, annonça Hansi en entrant dans la pièce. Je pars en reconnaissance vers les alentours du district avec Levi et Mikasa Ackerman. Moblit veillera sur le QG jusqu'à notre retour. D'ici là, restez sage !

Les deux concernées se levèrent et suivirent leur chef. Dès qu'ils quittèrent la cafétéria, Jean fit signe à ses amis assis à la même table, puis chuchota :

-Ne trouvez-vous pas ceci curieux, que la chef du bataillon sorte, accompagnée des soldats les plus puissants de l'ile, vers un endroit aussi sûr que Shiganshina ? Ils préparent surement quelque chose.

-Mikasa paraissait tellement préoccupé ces derniers temps que je m'inquiétais pour elle, ajouta Eren, pensif. Que diable pourrait la tracasser autant ?

Conny proposa :

-Et si on le lui demandait ?

-Elle ne répondra pas. Répliqua jean.

- Et si on leur courait après ?

- Moblit ne le permettra pas.

-Et si on....

-On ne peut rien faire maintenant, le coupa Jean .Néanmoins on tirera d eux quelques informations quand ils rentreront, du moins, nous essayerons.

-Espérons que ce n'est rien de grave, dit Sasha.

*     *     *

-Jolie maisonnette, Mikasa.

Silencieuse, la jeune fille contemplait le champ fleuris baignant dans la lumière du jour. Elle descendit de son cheval, et marcha le long du petit sentier menant vers la porte de sa maison d'enfance abandonnée, la maison où elle avait tout perdu pour tout regagner, lors de la nuit où le train de sa vie avait basculé.

Elle monta les trois marches usées par le joug du temps, poussa la porte lézardée en bois vermoulu puis fixa les meubles recouverts d'une couche de poussière surannée. Cet endroit, aussi vieux soit-il, n'avait pas changé d'un iota, dégageant ainsi chez Mikasa une vague nostalgique, un torrent de souvenir si violent qu'elle en eut les larmes aux yeux. Or elle se reprit, leva haut la tête, il fallait aller de l'avant, et ne jamais pleurer les remords du passé.

Ackermans : liés par le nom, liés par le coeurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant