вєнιηɗ вƖυє єуєѕ : Chapitre 1

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Je souhaite partager quelques mots avant de commencer cette fiction qui prendra quelques temps à construire, à écrire et à imaginer. Par conséquent, je demanderais à chaque lecteur et lectrice d'être patients. Vous l'avez déjà été énormément, attendant la suite de ce prologue que je vous ai proposé il y a déjà quelques mois.
Je vous remercie infiniment.

Sachez que vous devrez être à jour dans les scans pour pouvoir lire cette fiction. Je décline toute responsabilité à partir de maintenant pour le probable spoil que vous pourriez lire.

J'espère que vous allez en profiter. Bonne lecture à chacun d'entre vous et n'hésitez pas à commenter, partager, et bien sûr, aimer.

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Quand on m'a proposé le trône comme légitime héritière, je ne me sentais pas à la hauteur, mais tellement ambitieuse. J'avais soif de changer les choses, devenir quelqu'un de respectable et respectueuse de tous sans arrière goût amère du mensonge et des faux semblants. Je voulais être vraie.

J'ai réussi à faire ce dont j'avais envie de changer. Ce dont je me pensais incapable, ce dont il était impossible pour une soldate. J'avais tord, cela-dit, j'étais juste jeune et difficile. Je ne connaissais absolument rien à la vie et n'avais aucune connaissance en celle-ci. Je savais juste qu'elle était fatale et compliquée... si seulement ce n'était que cela, je m'en serais tenue de vivre ma vie comme une égoïste solitaire.

- Ma Majesté, beaucoup de gens manifestent pour un impôt réduit dans les quartiers populaires.
- Préparez un échafaud, je prononcerai une réponse après la réunion d'urgence avec mes ministres. Faites une annonce, pour demain, j'y serais avec une solution qui satisfera tout le monde. Et assez avec les formules de politesse, je ne suis toujours pas habituée et je ne le serais jamais.

Il accepta d'un geste de la main plate contre le ventre, légèrement prosterné, pour se retourner et exécuter ce que je lui avais dis de faire. Malgré qu'il n'allait probablement pas accéder à ma dernière requête, c'est tout de même gratifiant d'être appelée de la sorte.

Je rentrai, accompagnée du majordome, dans la salle de réunion, où les ministres s'installaient petit à petit. C'était parti pour plusieurs heures à discuter, s'arranger, faire des compromis, trouver une solution. De temps en temps, je me perdrai, je laissai les hommes parler entre eux, parfois élever la voix, étant dans mes rêves éveillés. Penser à quoi? A qui, était plutôt la bonne question. A qui... et pourquoi...? Je fus interpellée et cela me sortait de mes pensées vagabondantes.

- Majesté, que souhaitez- vous faire ?
- Je pensais faire un compromis. Peut être investir dans un nouveau marché prometteur, permettant de rattraper l'investissement et diminuer l'impôt sur plusieurs années.
- C'est absurde, Ma Reine. Ne pensez-vous pas qu'il faudrait taxer davantage les petites gens?
- Taxer encore plus les pauvres? Réagit alors un autre député. Et puis quoi encore, vous voulez vraiment les tuer? Taxons les riches, dans ce cas.
- Taxons les riches, donc nous, si je comprend bien?! Je ne veux pas qu'on touche à mon salaire. C'est trop cher payé, dit le ministre quelque peu grassouillet.
- Majesté, soyez compréhensive.

C'était une cohue. Les pauvres n'allaient pas toujours payer les crises et les militaires. Pendant que les hommes parlaient entre eux, toujours plus fort, je levai la main pour calmer le jeu, commençant ma phrase dans un ton plus haut que le reste de ma pensée.

- Monsieur Geizig, avez vous déjà été soldat, ou pauvre ?
- Quelle question. Bien sûr que non, comme tout le monde ici. Nous ne sommes pas nés comme vous, sans vouloir vous offenser.
- Et c'est pour ça qu'on attend beaucoup de moi, que je comprenne plus intimement les personnes dans le déni de vivre sans le sou.
- Reine innovatrice? Voyons, majesté.
- Vous n'essayez même pas, Mr. Geizig... fit un homme dans le fond de la pièce.
- Parce que ça a toujours bien fonctionné. C'est parce qu'on donne trop de liberté que les chiens aboient, il faut les dresser pour les canaliser.
- Assez.

вєнιηɗ вƖυє єуєѕ [EREN x HISTORIA]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant