Chapitre 3

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N.D.A : Je vous conseille d'écouter la musique en média lors de ce chapitre. Pour ceux qui connaissent Naruto et pour ceux à qui j'ai envie de le faire découvrir voilà !

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Comment était-ce possible. Comment ça avait pu arriver. Si c'était un cauchemar réveillez-moi.

— « S'il vous plaît. S'il vous plaît ! », sanglotais-je depuis je ne sais combien de temps.

Les larmes troublaient ma vue, ma voix déchirée était presque inaudible. Mes yeux avaient perdu toute lueur, ils étaient vides. Comme mon cœur, une coquille vide. Ces petites gouttes salées tombaient sur le bout de papier que je tenais entre les doigts. Je relis pour la dixième fois les mots écrits en pattes de mouche :

Rejoins-moi, au crépuscule, au bord de la Seine, seule. N'en parle à personne. Si tu ne viens pas ou que tu en parles tu devras dire adieu à ton amie.

Que puis-je faire. Ma meilleure amie s'était fait enlever tandis que son ravisseur m'ordonnait de le rejoindre seule sans quoi Cerise mourrait. J'avais peur, peur de ce qui pourrait arriver, de ne plus revoir Cerise, de tout. Mes joues étaient rouges et irritées par les larmes, qui ne voulaient plus couler. J'étais sûrement cernée mais je ne me sentais pas fatiguée et même si je l'étais je ne me rendormirais pas. Je ne voulais plus fermer l'œil, j'avais peur de me réveiller et de me rendre compte que ce n'était pas un cauchemar.

— « Debout ! », hurla la voix cette horrible femme qui était notre gouvernante.

Je me levai, me passai un coup d'eau sur le visage, touchai ma boucle d'oreille et regardai mon reflet dans le miroir cassé. J'avais passé une nuit blanche, cela se voyait : mes cernes étaient presque noirs. Je sortis et remarquai Lilian somnolant avec quelques cernes sous les yeux. Il ne devait pas avoir bien dormi lui non plus. Il me remarqua et je fis mine d'aller bien ce qui me brisais encore plus. N'étant pas dupe, il se dirigea vers moi.

— « Alana, il faut qu'on parle. », me dit-il une lueur dans les yeux.

Je hochai la tête, les yeux toujours dans le vide. Nous partîmes dans l'endroit où se cachait Mistigri tandis qu'il le prenait sur ses genoux, je m'assis à côté de lui.

— « Lana. Je sais que l'enlèvement de Cerise t'affecte beaucoup mais il n'y a pas que toi. Elle est aussi mon amie. Mais nous allons la retrouver, je te le promets. »

Il ne me le disait pas qu'à moi, il le disait pour se persuader de la même chose, on l'entendait dans son timbre de voix. Quand quelque chose de chaud roula sur ma joue, une larme, puis deux.

J'en avais assez de pleurer, et les essuyai avec rage. Il fallait que je me reprenne. Quand Lilian me pris dans ses bras avec douceur, je craquai et éclatai en sanglots dans ses bras pendant encore cinq bonnes minutes. Quand plus aucune larme ne coula, il desserra son étreinte et me regarda dans les yeux.

— « Ça va aller ? », me demanda-t-il gentiment.

— « Oui je pense que ça m'a fait beaucoup de bien de t'écouter. »

Il essuya mes joues encore mouillées avec ses doigts chauds. Je rougis.

— « Allez ! On y va avant que la sorcière nous frappe à coup de « Betty », dit-il en imitant des guillemets avec ses doigts. « Je sais très bien l'imiter regarde : Je suis Madame Blachère, je suis veuve, j'adore l'alcool, j'ai une cravache que j'ai appelé Betty et j'adore martyriser mes pensionnaires avec. », dit-il hilare.

J'explosai de rire face à cette imitation des plus drôles.

— « Merci Lil' », dis-je en l'embrassant sur la joue.

Il rougit ce qui me fit rire. On retourna à la salle à manger tout en se moquant de Madame Blachère. Le reste de la matinée se déroula sans accros mais deux problèmes restaient à régler. Comment allais-je sortir de l'orphelinat avant le crépuscule et est-ce que je devais parler à Lilian du bout de papier.

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N.D.A : Hey ! Donc voilà pour ce chapitre 3, un  peu court ! Désolée pour le retard aussi mais j'avais pas beaucoup d'inspi. N'oubliez pas la petite étoile et le commentaire.

Voilà bisous mes cracottes !

La Lune est le rêve du SoleilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant