Pour Elliott, qui aurait aimé observer le ciel avec sa sœur une dernière fois.~
Il fixe le ciel, de ses grands yeux bleus,
Il lève son regard vers la beauté des cieux.
Je ne vois rien de plus merveilleux,
Que ce visage aux traits heureux.
Il a l'air si petit,
Dans ce bleu infini.
Il regarde le plafond de la vie.
Ses yeux emprunts d'une tristesse infinie.
Tout là haut, au dessus des nuages,
Elle fixe avec douceur son cadet d'âge.
Il croit rêver, c'est un mirage.
C'est impossible, c'est une image.
Mais au fond il sait,
Qu'elle le regarde pour de vrai.
C'est bel et bien son aînée,
Celle qui a disparu pour l'éternité.
Je distingue une larme sur l'océan de ses prunelles,
Une larme, porteuse de douleur éternelle.
Pourtant cela semble irréel.
La vie est-elle si cruelle ?
On lui a retiré sa sœur, un bout de son âme,
Ce fut si horrible, c'était un drame.
Car cette fillette était en fait une grande dame.
Mais il reste fort, je l'acclame.
Il ne méritait pas tant de souffrance,
La vie ne lui a pas laissé de chance.
Et désormais il n'est que souffrance.
Il est brisé, il n'est qu'errance.
Alors je le prend dans mes bras,
Je lui murmure tout bas,
Ne te soucie plus, ne t'inquiète pas,
Car elle nous retrouvera.
Il semble si fragile dans le creux de mes doigts,
Mais au fond c'est un roi,
Car malgré tout il garde foi,
Même si on ne lui a pas laissé le choix.
Je vois son corps tressauter,
C'est une souffrance de plus qui m'est infligé.
Voir ce petit garçon si exténué,
Par la dureté de cette vie arrachée.
Je reste forte, je suis un pilier,
Mais la douleur ne fait qu'empirer.
Chaque jour je pense à notre amitié,
À cette si belle personne que l'on m'a retiré.
Adieu Élise, on pense toujours à toi ici ❤️
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~Recueil de poèmes~
PoesíaUn peu de tout, Beaucoup de rien. Rien qui ne vaut deux sous, Mais tout est mien. Ici ce sont des poèmes, Des fragments de pensées. Il y en a qui disent je t'aime, D'autres qui signifient je te hais. C'est l'inspiration qui mène, C'est elle qui me...
