J'ai ouvert les yeux, je n'avais pas mal, mon sang ne coulait pas... Pourtant ce coup de feu était bien réel. J'ai remarqué que l'homme ne me tenait plus. J'ai tourné la tête et j'ai vu a terre : Wawad... Non... Mon sang c'est glacé. Il a fait ce que je redoutais de plus. Je me suis précipité sur lui. Il était toujours conscient. La balle était venue se loger dans son bras gauche. Celui-ci a triplé de volume, j'ai déchiré sa manche. J'ai eu des cours de secourisme en 4ème, je lui ai fait un garrot avec sa manche et l'élastique que j'ai retiré de mes cheveux. Ça c'est immédiatement arrêté de saigner. Malgré ça, il souffrait. J'ai senti quelqu'un me tirer par le bras. Il m'a conduite vers les autres et m'a assise à côté d'eux. Ils ont ensuite attachés les mains. J'ai quand même réussi à enlever le bâillon à Flo, Oli et Romain, les trois plus près de moi. Romain m'a dit :
- Il est vivant ?
Je lui ai confirmé son inquiétude et Flo a demandé :
- Pourquoi t'es venue ? T'aurais dû rester à la maison et prévenir la police.
Je n'ai pas eu le temps de lui répondre que la porte c'est ouverte. Les trois hommes se sont retournés vers celle-ci. La lueur du jour a laissé apparaître Lucie. Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Pendant qu'ils étaient distraits par l'arrivée inattendue de Lucie, j'ai réussi à dégager mes mains, avec la même technique que Wawad, il me l'avait apprise. J'ai libéré ceux autour de moi. Mais je n'ai pas eu le temps d'en faire plus qu'un autre coup de feu retentit. Je lève la tête et vois Lucie à terre. Je me lève aussitôt et cours vers elle. La balle c'est logée dans son estomac. Le patron des malfaiteurs s'approche de moi et s'abaisse aussi. Il dit :
- Un pigeon en moins.
Je vois sa main avec son arme juste à côté de moi. D'un coup je l'attrape, me lève et pointe l'arme vers le chef tandis que les garçons qui ont eu le temps de se libérer prennent les armes des deux autres. J'entends la grande porte derrière moi s'ouvrir. L'homme me dit :
- Va s'y bute moi, je sais que t'en meurs d'envie.
On se serait cru dans un film. Je lui ai répondu :
- Non, je suis pas une assassin moi.
La police lui a passé les menottes et j'ai lâché l'arme. Quelques policiers se sont mis autour de moi et ont commencé à me poser plein de questions. J'ai vu quelques personnes de l'équipe agenouillées près de Wawad tandis que des infirmiers prenaient Lucie en charge. Nous avons ensuite pu sortir. La police a voulu que je reste dedans pour me poser quelques questions du genre : « Qui sont ces personnes ? », « Ce sont eux qui ont assassinés tes parents ? », « Pourquoi n'a tu pas prévenu la police ? ». Au bout de plusieurs minutes, j'ai enfin pu sortir. Un policier m'a accompagné. Il y avait une foule de journalistes devant la salle. A ma vue, ils se sont tous excités. J'ai vue Patricia et Fabian arrivés vers moi assez rapidement suivis de leurs deux fils. Ils m'ont pris dans leurs bras. Nous avons dû rester içi en attendant que l'ont nous examine. Un policier est venu me voir et m'a dit :
- Ils ont été arrêtés. C'est un groupe de cambrioleurs qu'on cherchait depuis bien longtemps. D'habitude leurs armes ne sont pas chargées, elle sont là juste pour faire peur aux gens, mais une fois, elles étaient chargées, et sa a coûté la vie à deux personnes.
Je n'ai pas trop écouté ce qu'il a dit car en même temps ils sortaient Wawad. Même si il n'était pas blessé gravement, il l'était quand même pour moi. Le policier a vu que je regardais ce qu'il se passait et nous a dit :
- La vie de votre ami n'est pas en danger. La balle a atterrit dans son bras gauche et a première vue, n'a touché aucun nerf.
J'ai ajouté :
- Et pour Lucie ?
Le policier a baissé la tête et a dit :
- L'ambulance est déjà partie mais ils nous ont dit que le lieutenant Mordonez devrait s'en sortir.
Nous avons ensuite tous été conduit à l'hôpital pour état de choc. Nous y sommes restés pendant plus de 5 heures. Au bout d'un moment, je suis sortie de ma chambre pour rejoindre les autre dans la chambre d'à côté. J'ouvre la porte et les vois rire. Je m'approche et aperçois Wawad, souriant, avec tout de même une attelle au bras. Nous avons ris pendant 20 minutes avant que je dise :
- Je vais voir Lucie.
J'ai juste entendu « Attends-moi » et « Je viens ». Pas besoin de chercher bien loin, c'est mes frères. J'ai l'impression que cette aventure nous a énormément rapprochés. Nous nous sommes rendus dans cette chambre toute blanche où, sur le lit, Lucie dormait. Un médecin qui allait s'en aller quand on est arrivé nous a dit :
- Elle va guérir très vite.
Nous avons été rejoins par Patricia et Fabian. Nous sommes restés autour de ce lit, silencieux, presque 10 minutes, avant qu'Oli ne dise :
- Jess ? Tu sais avec Flo on a beaucoup parlé et réfléchis.
Flo continua :
- Si tu veux bien, on aimerait que tu fasses des albums avec nous.
Je me suis retournée vers eux. J'ai souri. Ils ont compris. Patricia dit elle aussi :
- Nous aussi, on a quelque chose à te demander.
Je les regarde et elle continu :
- On aimerait que tu sois juridiquement notre fille.
Etre adoptée par mes parents génétiques ? C'est bizarre dit comme ça, mais oui. J'ai aussi accepté. Puis j'ai entendu une voix faible me dire :
- Bravo championne !
Lucie c'est réveillée. Finalement le destin a peu être joué un rôle dans tout ça. Quelques semaines plus tard, les Visionnaires ont plutôt bien apprécié l'annonce de mon arrivé dans le groupe < Bigflo Jess Oli >, j'ai aussi été inscrite au lycée à Toulouse, le même que Luna bien évidemment. J'ai participé à plusieurs interviews et à une vidéos des deux fous Mcfly et Carlito. L'adoption devrait se passer dans quelques semaines, tous les papiers sont en règle. J'ai écrit et enregistré mon premier son : Tout a si mal commencé.
VOUS LISEZ
La Chance Des Visionnaires Tome 1:Tout a si mal commencé { TERMINÉ }
FanficJess, une fan de Bigflo et Oli, vient de perdre ses deux parents, tout les deux assassinés dans un cambriolage qui a mal tourné. Elle, était chez sa meilleure amie et est rentrée juste au moment du coup de feu, elle c'est caché en entendant ce bruit...