⬆Musique⬆
Perdue, égarée dans cette foule entassée, entachée de leurs problèmes, entraînée par le cliquetis incessant de la montre à leur poignet.
Morale à zéro.
Perdue dans un inconscient accablé par des rabasses de pensées qui trottent telle une horloge dans ma tête.
Erreur comise, non changeable.
A bout de mots.
Non échangeable.
Insatisfaite d'une vie si parfaite.
Enfin... Selon les "on-dit" .
Manque dans un cœur si vide de nature si plein. D'entrain ? Non. De fusion de sentiments entremêlés, de souvenirs encore de douleur mêlés.
Je tend le bras mais seul la mort le prend.
Sourire diaboliquement encré dans la noirceur de son doux visage.
Je le repousse, il me retiens. Il reste, mais l'amour part.
Ses blessures à vifs en manquent d'affection. Éprisent d'infection.
Solitude trop présente dans un présent si bondé.
Dépôt des armes sur la chaussée mouillée.
Trempée jusqu'à l'os mais pas de la pluie. Trempée de cette mélancolie.
Abandon.
Pas de toi mais de la vie.
Je l'aime mais elle n'est pas du même avis.
A bout de force, cherchant une échappatoire, j'échoue. Comme la plupart des choses que j'ai commencées.
Achievement: échouées avec succès.
Je cours après la rédemption, sans pour autant la trouver. Car après tout, le pardon n'est que mérité...
Et...
La loterie de la vie ne m'a pas choisit.
Trop instable pour espérer un avenir meilleur aux couleur vives et au ciel sans nuages.
Les mots échangés affûtés comme un poignard dans nos cœurs, ont laissés des cicatrices que même le balancier de l'horloge de nos vies ne pourra effacer.
Les paroles sont meurtrières et le temps assassin.
Le passé se fait vieux et l'avenir est à une éternité de distance.
Comment fait on pour survivre dans un monde où la seule règle est "essayez de ne pas mourir" ?
Quarante-deux.
Le monde tourne à mille à l'heure et pourtant ma tête, elle, fonctionne à deux à l'heure.
Au ralentit.
Elle aussi, éprise de mélancolie.
Regret d'un passé maintenant si lointain. Où le bonheur dominait le chagrin.
Où le prince des ténèbres était encore dans la lumière.
Où l'on planait à des kilomètres de la terre.
Découvrant nos épiphanies.
Ô reviens-moi belle insomnie.
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Wistful
Romansa~Textes courts~ [...] Nous avons fait du temps notre ennemi. Il a détruit le peu de se qu'il restait de nous. Mettant le chaos dans nos esprits perdus. Nous nous sommes détruits en quelque sorte. [...] Bonne lecture !