Texte 16

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Les lumières s'éteignent.
Les projecteurs s'allument.
Sur la scène, une étoile recouverte de soie blanche immaculée se tient prête.
Seul le silence se fait entendre.
Des notes de violon commencent à retentir.
Puis,
l'automate aux cheveux dorés, commence à s'articuler.
Pas après pas.
Note après note.
Les mouvements de son corps comme de douces caresses sur la parquet abîmé.
La soie blanche de sa robe, virevoltante dans les airs.
Epousant chacune des courbes de son corps.
Cherchant la lumière des projecteurs braqués sur elle.
Son âme se mettant à nue.
Comme contrainte de s'adonner à son public.
La pluie tombe au dehors.
Son teint pâle rayonnant dans la salle comble.
Exprimant à travers sa dance, tout se qu'elle cache au fond d'elle.
Toute la noirceur de son monde.
La profondeur de ses pensées.
La musique l'emporte.
S'arrête brusquement.
La porte du tombeau de marbre, se refermant sur la déesse défunte.

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