Texte 21

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Les gens sont éphémères.
Ils passent et s'effacent de nos vies à la vitesse d'un paysage derrière la vitre d'un train.
Le temps s'écroule et écoule de l'encre dans des magasines peoples ou des journaux à scandale.
On perd la notion et en une fraction de battement d'aiguille, on dilapide le sablier de nos vies. Quel gaspillage...
En venir à oublier la nature même des relations humaines.
Perdue dans un flot d'informations constantes devant nos rétines dilatées.
Les écrans de fumée couvrant l'essens même du désir.
Les sens recréés artificiellement. Robotiques.
Lumière bleue retenant nos paupières fatiguées par le monde environnant.
Pourquoi ce sentiment de solitude torture t-il même les âmes les moins seules ?
Et cette culpabilité qui suit telle une ombre le présent des mortels ?
C'est peut-être se qui nous fait nous sentir vivant...
La peur exaltant nos esprits ennuyés par notre quotidien.
Rouage d'une machine bien huilée.

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