Lola Potter

#9 peripeties et sentiments

En voulant redescendre de la tour j'entendis un éclat de voix, et merde pourvu que ce soit pas Rusard qui soit dans les parages avec son horrible miss Teigne.
J'hésitais entre me cacher ou partir le plus vite possible, je choisissais la deuxième option, de toute façon dans cette tour c'était très  difficile de se cacher alors autant foncer.
Je courus dans les escaliers en priant pour que le surveillant ne soit pas là, je croyais que j'avais réussi mais le voilà qui m'attendais en bas de l'escalier.
Rusard: ah bah c'est vous miss Potter je savais bien que j'avais entendu du bruit par ici dit-il d'un ton sarcastique.
Je ne répondis rien cela n'en valait pas la peine, il poursuiva.
Rusard: je ne sais pas ce que vous faisiez en haut de cette tour et d'ailleurs ça ne m'intéresse pas grandement, ce qui m'intéresse c'est que vous allez écoper de deux heures de colles pour « balade dans les couloirs en dehors des heures limites ».
Moi: mais monsieur je n'ai pas dépassé les limites il n'est que.... en fait je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était j'avoue que je n'avais pas fait très attention.
Rusard: cela fait deux minutes que la limite autorisée en dehors de votre salle commune est dépassée je suis donc dans l'obligation de vous donner cette sanction. Et c'est non négociable, vous recevrez vos deux heures de colle par courrier demain et maintenant dépêchez vous de remonter dans vos dortoirs.

Il venait de me mettre deux heures de colle alors que le temps était dépassé de seulement deux minutes ? C'est à dire que quand il était en bas de l'escalier la limite était dépassé d'à peine une minute? Et voilà que j'avais encore deux heure de colle, pitié que ce soit pas avec Ombrage. Bon je me dépêchais de retourner dans ma salle commune, arrivée devant le tableau de la grosse dame je vis qu'elle avait quitté le tableau, génial c'était vraiment une chance inouïe que j'avais ce soir. Non mais sans blaguer la chance m'avait vraiment pas aidé aujourd'hui.
Par automatisme je mis les mains dans mes poches et senti un bout de parchemin, qu'est ce que c'était ? Ah mais oui la lettre de l'autre prétentieux là! Je la regardais en essayant d'examiner l'écriture pour reconnaître la personne mais ça ne servait à rien je ne savais pas reconnaître les écritures. J'étais vraiment curieuse de savoir qui m'avait écrit cette lettre, au début je n'avais pas vraiment fait attention je trouvais surtout l'auteur de ce parchemin arrogant et prétentieux. Mais là j'avoue qu'elle m'intriguait plus qu'autre chose.
Je pris finalement ma décision après un long débat seule dans ma tête, j'irai à ce rendez vous mais au cas où c'est une blague pour se moquer de moi ou alors c'est quelqu'un que je n'aime vraiment pas j'irai avec la cape d'invisibilité de Harry.
Je sais qu'elle ne m'appartient pas et que James l'a donné à Harry mais tant pis, je ne la vole pas, je l'emprunte, nuance.
D'ailleurs je me rappelle que quand j'avais su qu'Harry avait eu la cape de notre père j'avais été jalouse, mais maintenant je sais pourquoi ce n'est pas moi qui en ai hérité, c'est parce que ce n'était pas véritablement mon père. J'avoue qu'avec toutes ces histoires j'avais un peu oublié de chercher qui était réellement mon père mais il se passait tellement de chose en ce moment dans ma vie que j'étais totalement dépassée par la situation.
Résumons ma situation : je devais découvrir qui était mon père, qui me l'avait fait découvrir, qui ne voulait pas que je le sache. J'avais également une prof de défense contre les forces du mal psychopathe et toute une bande de Mangemorts qui voulais savoir comment anéantir mon cher frère en me torturant. Ajoutons à ça l'abandon de mes amis, la lettre que je venais de recevoir et la solitude présente à chaque instant, en gros ma vie était un enfer.

Ah la grosse dame revenait enfin, encore debout vous? Me dit-elle, euh oui répondis je.
Le mot de passe ? Continua-t-elle, chocogrenouilles. Et comme par magie le tableau s'ouvrît et laissa le passage libre. Il y avait encore pas mal de monde dans la salle commune, à peine arrivée Fred et George vinrent me voir.