Chapitre 2

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05 Novembre, Angerville, Essonne : Alyssa

Toujours entrain de regarder ma série je joue avec une mèche de mes cheveux en attendant que le temps passe. On est en début d'après-midi et je ne me souviens toujours pas ce que j'ai pu faire hier. J'allume mon téléphone et je remarque de nombreuses notification dont un message de Leah. On sait parler hier mais je n'en ai pas le souvenir, je remonte la conversation pour voir ce qu'on c'est dit.

Coucou Aly, comment tu va ?

Et bas a merveille, je vis dans un monde merveilleux que j'adore avec les personnes que j'aime.

T'es encore saoul

Ouaip ça te pose un problème

Non c'est que je voulais te dire un truc important

Balance ma poule.

C'est de pire en pire ici, les gens deviennent fou. Je peux plus sortir de la maison sans me faire agresser. J'ai vraiment peur Aly.

T'inquiète j'arrive, je me prépare et je pars dès demain. Tu bouge pas de la maison, j'accours.

Merci Aly, j'ai hâte de te voir, c'est trop triste ici toute seul.

T'inquiète Leah je suis la

O putain de merde, j'avais totalement oublié. Je suis vraiment une cousine ingrate, il va falloir que je me rattrape. Je me rappelle qu'elle ma envoyé un autre message et j'hésite a lui dire la vérité.

Alors tu es partie ? me demande t-elle

Euh... presque je suis sur le départ

Tu a oublié c'est ça, tu été saoul a ce point ?! J'ai l'impression de me faire engueuler par ma grand-mère.

Oui c'est vrai j'ai oublié mais je sais comment je vais y aller. J'ai une idée

Je t'écoute

Je vais y aller a cheval. Etant donné que j'ai pas de voiture et que je sais pas comment on les démarre sans clé, je fais avec les moyens du bord.

T'es pas sérieusement tu veux venir a Paris a cheval. Mais t'es malade ma pauvre vielle tu va mettre au moins 8 heures

t'en fais pas j'arrive

Mouais bas dépêche toi

Reste a la maison je te promet de venir avant que ça ne dégénère

Avant de faire quoi que se soit je lis les autres notifications présentent sur mon téléphone. Plusieurs parlent d'un surnaturel qui aurait tué des officiers de l'armée a Strasbourg mais rien qui ne me concerne directement. Si vous vous demandez « surnaturel » est le nom que nous a donnez la population.

Je me lève en furie de mon lit et commence a me préparer. Je prend un sac a dos imperméable et met le strict nécessaire dedans ; des fringues, des vivres, une gourde, une lampe torche, mon chargeur et quelques photos de famille. J'enfile un jean qui j'espère me tiendra chaud et un gros pull. Je descend dans la chambre de ma soeur mais je n'ose pas regarder sa chambre dans son intégralité par peur de me mettre à pleurer. Je prend son bracelet de cheville en or préféré et l'enfile. Je ferme la porte et me dirige vers la chambre de mes parents.

J'ouvre le sac a dos de mon père et en sors son couteau, il est magnifique; le manche est en bois et des gravures représentant des fleurs sont taillés a même la lame. Je me dirige vers la coiffeuse de ma mère, j'ouvre le tiroir et trouve la bague de fiançailles que mon père lui avait offert. Je l'accroche a mon collier. Je sais qu'elle l'adorait. Je sors de la chambre et ferme la porte.

Une pluie sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant