07 Novembre, 5 arrondissement, Jussieu, Paris : Alyssa
Je sent le sol bouger sous mes pieds et je commence à partir en arrière. Je vois le visage d'Enzo apeuré et je me sent partir en arrière. Pendant c'est courte seconde de descente je pense a mes proches que je vais rejoindre mais surtout a ma cousine que je laisse. J'ai les yeux fermé depuis un bon moment mais ça commence a faire long, j'ai sous estimé la taille de cette descente. Je finis par ouvrir les yeux et je découvre que je suis par terre sur Enzo. Quoi ?!? C'est quoi ce bordel. Je ne sais absolument pas ce qui s'est passé, je sais juste que je suis tombé et que je me retrouve sous Enzo en bas du tas de débris. Mais il n'a pas l'air bien, il ne bouge plus, on dirait qu'il est mort.
Je m'enlève de son corps, pour m'assoir à côté de lui et commence par l'appeler. Ne répondant pas je commence à le secouer, mais il ne bouge toujours pas. J'ai tué Enzo, mon dieu je suis un monstre. Je commence à pleurer, j'en peux plus des gens qui arrête pas de mourir autour de moi. Je suis maudit.
Je m'effondre sur son torse en pleurant et commence à taper de mes deux points sur son torse musclé. Quand je sent une main se déposer dans mes cheveux, je sursaute puis un souffle de soulagement s'échappe de ma bouche. Je me retourne et je vois Enzo les yeux ouvert avec un petit sourire.
- T'a oublié que je suis un guérisseur
Ce con c'est jeté de la falaise quand je suis tombé pour amortir ma chute. Bon au final je suis vivante et lui aussi mais il est vraiment malade.
- J'ai eu la peur de ma vie, quel mouche t'a piqué pour que tu te jette de la montagne de débris. dis-je en essuyant les larmes qui coulaient il y a encore quelques secondes sur mes joues
- Je crois que tu veux plutôt dire : merci Enzo de m'avoir sauver, tu es mon sauver. Et c'est à ce moment que tu m'embrasse pour panser mes blessures.
J'écarquiller les yeux, je sent le rouge me monter aux joues et je l'aperçoit se rapprocher de moi comme si il voulait mettre a profit ce qu'il vient de dire. Je détourne le regard pour ne pas qu'il voit mon visage, en espérant qu'il ne m'ai pas vu rougir.
- Je ne savais pas que je te faisais tant d'effet. Dit-il en se mettant en tailleur.
- Bon on y va. marmonnais-je toujours honteuse
Nous nous relevons et continuons notre route dans les sinistres tunnels. Au final on aura mit seulement une trentaine de minutes pour passerJussieu. Mon téléphone n'a plus de batterie mais j'ai quand même pu envoyer hier soir un message a Leah, ma cousine, pour lui dire que je n'arriverais finalement que demain, donc aujourd'hui, mais je n'ai pas eu de réponse.
Au bout d'une trentaine de minutes nous arrivons enfin a la gare d'auzterlitz, je reprend espoir. Je vais pouvoir retrouver ma cousine. Heureusement qu'Enzo m'a trouvé sinon je ne sais pas comment j'aurais fait toute seul. Nous montons plusieurs escaliers pour nous retrouver dans une immense gare avec un plafond de verre. C'est magnifique, je regarde le ciel pluvieux avec admiration et je ne remarque pas qu'Enzo c'est arrêté. Je finis par foncer devant.
Je sors de mes pensées en percutant Enzo. Il n'a pas bougé comme si je ne l'avais même pas heurté. Il parle avec un jeune homme blond, qui doit faire a peut près la même taille qu'Enzo.
- C'est qui elle ?
Je lance un regard noir au gars, je l'aime pas lui. D'ou il me parle sur ce ton.
- C'est Alyssa, elle essaye de retrouver sa cousine. Du coup je l'ai amené pour l'aider.
Je n'écoute plus vraiment leur conversation, car mon oeil est attiré par un wagon qui se trouve sur ma droite. Je vois des gens a l'intérieur, ils ont les yeux bandés et un tissu dans la bouche. Putain c'est quoi cette merde, dans quel merde on s'est fourré. Le jeune homme étant parti je tire la manche d'Enzo et lui fait signe de regarder dans le train.
Il écarquille les yeux, il a l'air aussi surpris que moi. Il me prend la main et m'entraine plus loin. Nous courons main dans la main et tout d'un coup j'ai peur. Nous nous arrêtons finalement derrière un autre wagon, et nous lâchons les mains.
- Fais le guet. me demande Enzo
Je lui tourne le dos et regarde si quelqu'un s'approche de nous, mais je ne vois personne. Je m'apprête a me retourner quand je sent quelqu'un me faire une clé de bras et m'accrocher les mains dans le dos. Je ne sais pas qui m'a fait ça et la personne essaye de me mettre un bandage sur le visage mais j'arrive à temps a me retourner pour voir qui c'est.
Ce que je vois me tétanise et je ne peux plus bouger. Il me met le bandage sur les yeux et m'entraine avec lui.
Comment j'ai pu être aussi bête, je ne l'ai même pas vu arriver. Je suis trop conne. Je le déteste et je me déteste. Comment il a pu me faire ça, je lui faisait confiance. Je pensais qu'on était amis. Pourquoi Enzo m'a fait ça, je ne lui avait rien fait.
- Désolé ma jolie, mais tu ne va aller voir ta cousine tout de suite.
Il continue à me trimballer et il ne se gêne pas pour serrer son emprise sur mon bras. Ce n'est pas le Enzo que j'ai rencontré, il est totalement different. Il met sa main sur ma blessure au bras fraichement soigné et appuie fortement. Je ne peux m'empêcher de lâcher un cri de douleur qui résonne dans toute la gare.
- Ferme ta gueule et avance.
Je commence a pleurer, j'ai hyper mal au bras et je suis presque sure que je saigne. Nous descendons des escaliers et je suis a deux doigts de me casser la gueule. Il me rattrape et mes une de ses mains sur ma taille. J'essaye de me défaire de son emprise mais en vain. Comment peut-il me toucher le salaud, je le déteste.
Je l'entend ouvrir une porte et il me fait m'assoir sur ce que je pense être une chaise. Il m'enlève le bandeau des yeux et je découvre que je suis dans une grande salle sombre avec une dizaine d'hommes autour de moi.
- Alors ma mignonne, comment tu va ? demande un des hommes en prenant une chaise et en s'assoyant a califourchon.
Je ne répond pas et continue a pleurer en silence la tête baissé. Mes cheveux couvrant mon visage, je ne peux voir que mes pieds.
- Tu lui a fait quoi Enzo, tu lui couper la langue. Ils pouffent tous
- Bon écoute moi bien, on est tous passer par la. Si tu veux on peux te détacher mais a une condition. Tu rejoins notre gang. dit-il en relevant ma tête avec sa main
- Jamais, vous n'êtes que des sales porcs, tous des salauds voila ce que vous êtes.
L'homme devant moi se lève et me met une énorme gifle qui me propulse a plusieurs mètres de ma chaise. Les mains toujours accroché dans le dos je ne peux pas me relever. J'ai mal partout, et je ne me sent pas très bien. Je suis fatigué, je commence a voir flou...
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Une pluie sans fin
ParanormalDepuis que le virus a fait sont apparition seulement 8% de la population a survécu. Ces 8% représente l'espoir de notre Terre, mais le virus les a changé, ceux qui ont survécu ont développés certaines aptitudes extraordinaires. Le gouvernement les...