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....Plic.....Plic....Plic....

Je sens quelque chose de doux me tapoter le visage, je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils. C'est pas quelque chose de dur mais de doux et qui a assez de pression pour me réveiller. Soudain j'entends une voix m'appelant :

- Thalia...

Je sens encore ce quelque chose me tapoter le visage.

- Thalia...

- Mmm ?

- J'ai la dalle...

- D'accord...

- Je veux manger...

- Vas dans la cuisine...

- Je vais crever...

Je me retourne de l'autre côté et les petits coups doux revient à la charge.

- Je vois ton soutient...

Je me redresse tout d'un coup et prend la couverture et me couvre tous le corps avec ce qui crée un rire à Tristan. J'arrange mes vêtements et fais retomber la couverture sur le lit sous le regard du beau blond.

- Je suis sérieux Thalia, j'ai faim.

- D'accord, d'accord...

Je me lève de mon lit et sors de la chambre, je me dirige vers la cuisine en remarquant que Francis n'y est pas. J'entre et regarde s'il y a des restes dans le frigo, je vois qu'il y a une salade déjà servie dans une assiette et recouverte d'un plastique. Je le prend et quand je me redresse et referme la porte, Francis se trouve derrière celle-ci et m'observe.

- Vous avez faim mademoiselle ?

- Euh...oui Francis, je n'ai était comblé au déjeuner, vous aurez pas quelque chose d'autre à me proposer ?

Il acquiesce et se place devant le frigo, il prend une boite, puis une deuxième, ensuite une troisième pour terminer avec un flacon.

- Mademoiselle, commence t'il, quel est votre degré de faim ?

- Je dirai que dans une échelle de 1 à 10, je dirai 9.

- Impressionnant mademoiselle ! Je vais cuisiner plus dorénavant.

- Merci Francis...

Je grimace en entendant ça, je vais devoir garder la ligne en faisant du sport.

J'ai quelqu'un qui vient me rendre visite dorénavant .

Francis fais réchauffer un plat et dès qu'il finis il me le tend et je sors de la cuisine avec l'assiette dans les mains en courant presque pour qu'il ne me le reprenne et parte m'installer dans la salle à manger. J'entre dans la chambre et je découvre Tristan couché sur le sol, la langue dehors comme un lézard mort et en position étoile de mer. Je m'approche de lui tout en prenant soin de déposer l'assiette sur mon lit et je me baisse pour le toucher la joue.

- Tristan...

Voyant qu'il ne repond pas je touche du bout de mes doigts sa gorge pour vérifier ses battements et tout est okay alors je me relève du lit, prend l'assiette de mes mains et plante la fourchette sur un bout de viande et le lui rapproche de son nez.

Ne me laisse pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant