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Je sens les doux rayons du soleil me caresser le bras et peu à peu remonter vers mon visage tel une mère aimante en voyant son enfant, j'ai du mal à ouvrir les yeux en présence de tant de lumière dans les yeux à peine le réveille mais si je me réveille pas maintenant, Francis viendra cogner à ma porte et bon Dieu, il ne cogne pas délicatement celui-là. Je ne traîne pas dans le lit et me dirige vers mon armoire et choisis de mettre quelque chose de léger pour la journée comme une robe blanche à bretelles qui m'arrive jusqu'aux pieds mais qui est très légère. Avant de la prendre, mon regard se pose sur la robe d'hier soir et tout me revient à l'esprit, ce n'était pas un rêve, je me suis fais deux amis hier.

En mettant la robe je ne peux m'empêcher à Alessandro et Tristan, plus à Tristan qu'Alessandro pour être franche. Je me demande à quel heure il va me visiter, vas t-il venir par l'entrée ou par le mur ? À cette pensée je me mets à rigoler toute seule.

Je me dirige vers ma coiffeuse et entreprend de me démêler les cheveux et de mettre une barrette ornée d'une fleur blanche sur les cheveux pour qu'ils ne me bloquent pas la vue. Je mets une goutte de parfum et je sors de la chambre pour prendre mon petit déjeuner. Arrivée à la salle à manger, je vois mon père déjà assis à sa place habituelle avec une tablette entre les mains entrain de surêment lire un document et ma mère est assise à côté de lui à signer quelques papiers.

J'arrive à table et m'assieds à ma place à ma place habituelle et commence le même discours matinal :

- Bonjour Papa, bonjour maman.

- Bonjour Thalia, me salue mon père, tu as bien dormís ?

- Bien merci et vous ? Répondis je automatiquement.

- Nous avons dormis excellemment, termine mon père.

Un silence tombe à table et seul les bruits de ma fourchette sur mon omelette rompt le silence pesant. Je fais divaguer mes pensées vers Tristan et sur la vie qu'il mène, combien d'amis à t-il ? Sont t-ils tous comme lui ? Vais-je un jour les connaître tous ? Me trouveront t-ils à leur goût ? Et s'ils me trouvaient étrange ? Je veux pas qu'ils aient pitié de moi, surtout pas !

Je souffle en pensant à toutes ces questions que je me pose, je ne sais pas si je vais pourvoir m'adapter si un jour, je sors. Ma mère le remarque et me questionne :

- Pourquoi tu souffle ? C'est impoli Thalia.

- J-je...je pensais à comment finirait le livre que j'entreprend la lecture, je bégaie en essayant de paraître naturelle, je m'en excuse maman.

- Tu as finis ta rédaction sur le sujet que je t'ai dis de faire hier ? Me demande ma mère.

- Pas encore maman, répondis je en pensant que j'avais totalement oublié de le faire le soir parce que j'étais entrain de parler avec Alessandro et Tristan.

- Ah, s'étonne t'elle, et pourquoi ça ? Ça ne te ressemble pas.

- Oui c'est vrai, dis-je en pensant vite à une excuse pour me rattraper, j'étais plongée dans le livre que je lisais maman.

Elle se contente de ma réponse et retourne à ces papiers à signer et j'en suis soulagée, je dois être plus prudente vis-à-vis de mes parents, je ne veux pas finir coincée dans ma chambre.

Je termine le petit déjeuner et je demande à mon père si je peux me lever de table et il accepte. Je me dirige vers la bibliothèque qui fais aussi office de salon d'étude et je m'assois dans mon petit bureau et continue la rédaction de ma mère. J'ai logiquement finis mes études du secondaire, mes parents réfléchissent à comment je pourrais faire les cours de l'université à la maison sachant qu'ils veulent que je fasse aussi la pratique. Ils veulent que je travaille dans le domaine de la médecine quoique je n'apprécie guère l'idée de devenir médecin ou encore vétérinaire, je n'ai rien contre la médecine mais, jeu veux un travail qui me sera propre, j'aimerai devenir écrivaine mais, comme me l'a dis ma mère quand j'avais 14 ans et que je lui avait parlé de cet envie, elle m'a répondu que c'est un travail simple et que ce sont les personnes intéressantes qui ont quelque chose d'intéressant à raconter qui font ce métier. Je ne lui ai plus jamais dressé un mot sur le métier que je veux faire plus tard.

Ne me laisse pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant