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Bras ballants, je me dirige vers ma chambre, à peine je me trouve à l'intérieur de celle-ci, un bruit attire mon attention : des vêtements jetés par dessus mon mit et atterrissant un peu partout un vrai champ miné de vêtements, un vrai terrain de jeu pour Otto, j'accours presque aussitôt vers l'origine de tout ce capharnaüm. Je trouve une jeune fille les mains sur les hanches presque en foudroyant du regard mon armoire, plus précisément le reste des vetements qui y sont. Un regard se pose sur moi et me saute dessus :

- Mais comment tu fais ?! Me crie t-elle, t'as aucun vêtement osé !

- Je ne comprend pas trop

Elle me pousse vers mon lit et m'oblige à m'assoir en me poussant vers lui, je m'assois aussitôt et elle se retourne, plonge la main dans mes vêtements, en sort un et me le montre :

- Tu vois ? Pas de décolleté ! Comment tu peux vivre sans un réel décolleté ? Me dis t-elle

- Je ne vois pas trop en quoi cela pourrait m'aider

- C'est simple, commence t-elle, une fille se doit d'avoir un petit quelque chose dans son placard qui la met plus en valeur que d'habitude, compris ?

- Mettre en valeur ? On vas me vendre un jour ? Lui demandais-je

Elle me lance le haut qu'elle tenait dans ces mains tantôt et me gronde :

- Mais non idiote, mettre en valeur veut dire se mettre un vêtement qu'on ne me pas d'habitude pour une occasion spéciale par exemple

Elle se retourne, fouille encore une fois mes vêtements et me tend une robe et me souffle un "met ça", je m'exécute et quand je finis je me montre devant elle et un regard pointilleux martèle mon corps en entier, le bout de tissus que je porte sous son regard me donnait l'impression d'être nue au lieu d'être habillée. Elle me tire et me place devant un miroir et me demande :

- Tu te trouves comment ?

Je pose mon regard dans mon reflet et repond timidement :

- Plutot bien je pense

Ce n'était pas faux, la robe que j'ai mise était une robe rouge bordeaux, des boutons la fermaient jusqu'au cou, la robe m'arrivait aux dessous des genoux, ma mère me l'a donné pour mon anniversaire ou plutot Francis, elle était pas là.

- Ferme les yeux et fais moi confiance, me murmure Louise derrière mon oreille

Je m'exécutais et ferma les yeux, je sentais que les boutons étaient entrain d'être défaits, pris de panique j'essayais de contenir toute mon envie d'ouvrir mes yeux alors pour arranger ce malaise je commençais à serrer un peu les bouts de ma robe, je sentis encore quelque touches dans mon épaule, la main qui touchait un peu trop ma poitrine me fit frémir tellement je la sentais froide et puis j'entendis :

- Ouvre les yeux Raiponce

Quand j'ouvris les yeux et vis mon reflet je ne vis pas la fille enfermée mais plutot une fille normale, un sourire vint se placer sur mon visage tandis que mon regard parcourait sur mon corps. C'est certain, j'en fais un peu trop, ce n'est qu'une robe après tout mais quand on voit l'avant et l'après, cela change le tout. Lou a défait les boutons du haut de ma robe pour les mettre à l'intérieur de ma robe de sorte de donner l'impression qu'il n'y en a jamais eu, elle a tirer alors la robe de mes épaules et les a fait descendre un peu, on voit pas beaucoup ma poitrine mais elle met "en valeur" mon cou. Tout en regardant mon reflet je lui dis :

- C'est...c'est étrange de ne pas avoir quelque chose qui me couvre pas un peu le haut

- Ta robe d'aujourd'hui ne t'as pas fais ressentir ça ? Me demande t'elle

- Je...Je pense que comme ce n'était pas vraiment une robe que ma mère m'a donné mais je me sentais, je marque une pause et je murmure tout bas, différente ?

- Et celle-ci te fais quel effet ?

Mon regard se pose à nouveau sur la robe et je dis sur de moi :

- Je suis surprise

Louise sauta partout et criais presque des "Hallelujah", je la regardais se rejouir puis elle me lança :

- Des fois je m'ado

TOC ! TOC ! TOC !

- Je peux entrer Thalia ?

C'était la voix de mon père derriere la porte, je me paralysa tout d'un coup mais jeta un regard sur Lou qui trembla comme une feuille, je me décida de bouger, la pris par le poignet et l'enferma à l'intérieur de mon placard puis arrangea la robe en la boutonnant jusqu'au cou et lissa la robe et me coiffa un peu puis après un bref soupire, autorisa à faire entrer mon géniteur dans la chambre. Quand il entra et il vit les vêtements éparpillés dans toute la chambre et qu'il me vit moi habillé il me réprimanda :

- Mais enfin, ma fille, que s'est-il passé ici ?

- Je suis désolé père, j'ai entendu l'autre jour et j'en suis navré, que je vais être présenté à une personne que je n'ai pas encore eu l'honneur de rencontrer et l'idée de rencontrer cette personne m'as mis dans une grande joie que j'ai essayé toutes mes robes pour voir laquelle mettre pour me...mettre en valeur

- Je vois, me dis t-il en passant un dernier regard remplis de dégout dans ma chambre avant de le changer et le poser devant moi, c'est justement de cela que je suis venue ici pour vous parler

Mon souffle se coupa.

- Tu vas être présentée à cette personne demain, m'annonce t'il, pour cela vous allez devoir sortir ici et aller faire une promenade avec lui

Je vais sortir ? Moi ? Demain ? Je ne rêve pas ?

- M'avez vous bien compris ma fille ?

J'hochais simplement la tête et il me souhaita une bonne nuit avant de sortir. A peine il est sortit que Lou sortit aussi du placard et plaça ses deux mains sur sa ceinture et me dis sur un ton enjoué.

- Alors ta vie est bien plus compliquée que ce que je ne le pensais

-O-oui...répondis-je

- Fais pas la tête, tu vas aller à un rendez-vous, tu vas assurer ! Essaya t-elle de me rassurer

- Oui mais

Elle se mit devant moi et plaça son pouce sous mon menton et le releva puis me dis :

- Profite d'accord ?

J'hochais simplement la tête puis elle se sépara de moi et commença à prendre toutes les vêtements éparpillés puis se retourna et me demanda :

- Alors ? Tu m'aide ou tu restes encore là plantée comme un poteau ? Miss poteau vas !

Je souris et commença à l'aider à ramasser.

Ne me laisse pas !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant