Jour 1:
Lorsque je me suis réveillé, j'étais seul dans une grande chambre. On dirait une chambre d'hôpital, mais elle est plus grande que les autres où je me suis déjà retrouvé. On pourrait mettre peut-être trois lits dans cette pièce, mais je suis seul. Il n'y a pas de fenêtre, qu'un lit avec une commode et une mini salle de bain. À mon réveil, il y avait deux personnes en blouses blanches. Ils devaient être tous les deux des médecins, je ne sais pas, ils ne m'ont pas répondu quand je leur ai posé la question.Dans cette chambre il n'y a rien mis à part ce carnet dans lequel j'écris. C'est la seule chose qui me permet de poser mes pensées, de faire autre chose que de tourner en rond dans cette pièce vide. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis ici, ni combien de temps s'est écoulé depuis la catastrophe. Il n'y a pas d'horloge, pas de télé, je n'ai pas mon téléphone (évidemment), je suis juste vêtu de vêtements de l'hôpital. Je n'ai pas encore vu mes parents malgré mon réveil. Mais vu où je me trouve, je doute qu'il me laisse les voir avant un moment. Je ne sais pas pourquoi je suis dans cette pièce, pourquoi je suis seul et pourtant je me sens si observé. Ce n'est que le premier jour, je verrai bien par la suite.
Jour 2:
La journée d'hier a été un vrai enfer. Elles sont longues, et je ne sais absolument pas quoi faire. Encore une fois, j'ai juste ce carnet, rien d'autre. Et puis, les gens sont bizarres ici. Une femme est venue m'apporter deux fois à manger. La première fois, je pense que ça devait être mon déjeuner et la deuxième, mon dîner. Je ne sais pas à quelle heure j'ai mangé, ni combien de temps je dors. À cause de l'ennui, la fatigue me gagne vite, donc je m'endors. Hier j'ai bien dû m'endormir trois fois. Mais je sais que nous sommes le lendemain, car j'ai eu le droit à un petit déjeuner ce matin. J'ai bien tenté de parler avec la personne qui m'a apporté mon repas, mais encore une fois, personne n'a répondu. Elle a pressé le pas et refermé brutalement la porte, laissant juste le bruit d'une serrure que l'on referme derrière elle. Alors je me suis retrouvé au milieu de la pièce, sans savoir quoi faire, sans comprendre ce qui m'arrive.Bien sûr, je sais pourquoi je suis enfermé. C'est à cause d'Edgar, à cause de ce qu'il a fait. Mais personne ne me laisse le temps de m'expliquer, parce que personne ne me parle. Pourtant, j'aimerais avoir des nouvelles de l'extérieur, savoir comment vont mes parents, comme se porte Shoto et tous les autres. Mais personne ne me dit rien car personne ne veut me répondre. Je suppose que je dois prendre mon mal en patience. À un moment, quelqu'un viendra me voir. Ils ne peuvent pas me laisser ici indéfiniment dans rien m'expliquer. Même s'ils pensent que je suis le coupable, j'ai le droit à la même justice que tout le monde. Ce serait illégal de me garder enfermé. Enfin... j'espère.
Jour 4:
Je n'ai pas écris hier, car j'étais vraiment fatigué. Comme d'habitude, on est venu m'apporter mon petit déjeuner. Et quelque temps plus tard, quelqu'un est revenu. Cette personne n'avait pas de plateau repas, juste un flacon dans la main droite. Elle me l'a tendu et j'ai compris que c'était des comprimés.— Qu'est-ce que c'est ?
— Contente-toi de les prendre.
C'est bien la seule fois où quelqu'un m'adressait la parole. J'aurais pu refuser de les avaler, mais je ne voulais pas me rebeller contre eux. Ils me gardent captif car Edgar a fait quelque chose d'horrible. Je ne veux pas qu'ils pensent que j'ai vraiment quelque chose à me reprocher. Donc je les ai pris, et je me suis vite sentis très fatigué. Lorsque j'ai rouvert les yeux, un plateau était posé au pied de ma porte. C'était une simple soupe, donc j'ai compris que c'était mon diner. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, mais sûrement un bout de temps.
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La légende de l'alter de Dieu (Tododeku)
FanficIl existe une légende que bon nombre de parents utilisent pour faire taire leurs enfants bruyants. "Calme-toi ou le garçon à l'alter de Dieu viendra posséder ton corps pendant ton sommeil". Cette légende, elle perdure depuis la création de pouvoirs...