18) Pardon

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POV Robert :

À chaque mini jeux que nous propose le coach, je donne tout pour gagner.

Je ne parle à personne, je suis juste dans ma bulle, pour être le meilleur possible.

À la fin de la séance, le coach m'envoie vers là où s'entraînent les gardiens, pour m'entraîner aux pénaltys contre les gardiens.

Manuel en sauve une partie, Sven quelques uns, mais Hoffmann est déstabilisé par la force (un peu excessive, c'est vrai) que je mets dans mes tirs.

À la fin de l'entraînement, je reste quelques minutes de plus pour me défouler en frappant sur la barre transversale.

Kovac : Robert ? Tu dois aller manger.

Je soupire, mais je lui dis que j'arrive, et je vais me changer.

Les vestiaires sont quasiment vides, il ne reste que Corentin et Joshua, en grande discussion sur le mercato à venir.

Je me change donc dans le calme, avant de rejoindre tout le monde au self.

Quand je vois Anna assise à côté de Thomas, éteinte, mon cœur se serre.

Il reste une place en face de Manuel, à l'autre bout de la table.

Je m'y installe, et tout le monde me regarde bizarrement.

Mats : Bon, tu nous racontes ce qui t'arrive ? Tu as parlé à personne pendant l'entraînement, tu es resté à la fin, et maintenant tu reviens comme ça ?

Je croise le regard gêné et coupable d'Anna, mais elle le détourne.

Moi : Rien, je suis juste pas de très bonne humeur.

Les gars acquiescent, dubitatifs, et reprennent leur conversation.

Le repas se passe dans le calme, puis chacun va poser son plateau.

Je m'apprête à rejoindre ma voiture pour rentrer chez moi, quand une petite main m'attrape le poignet.

Je me retourne, et comme je m'y attendais, je tombe nez à nez avec Anna.

Anna (sourire timide) : Tu ne vas pas partir comme ça quand même ? Et mon bisou ?

Malgré moi, un sourire prend place sur mes lèvres.

Je l'embrasse rapidement, et je me retourne pour repartir, mais Anna ne me lâche pas le bras.

Moi : Quoi ?

Anna : C'est pas un bisou ça. Je veux un vrai bisou.

Mes lèvres rencontrent à nouveau les siennes, à peine plus longtemps, et Anna me lâche le bras.

Anna : Mouais. À ce soir.

Moi : À tout à l'heure.

Je me retourne pour pas qu'elle ne voit le petit sourire ancré sur mes lèvres, et je rejoins ma voiture.

Elle est trop mignonne aussi...

Sur le trajet, je ne peux pas m'empêcher de penser à elle, à son sourire timide, à ses baisers tout doux, à ses mains sur mes joues.

Je me sens rougir, mais un immense sourire est présent sur mon visage.

Ce n'est pas si grave ce qui c'est passé ce matin, si ?

Elle était juste fatiguée, et j'y suis allé un peu fort, mais pas de quoi ne plus lui adresser la parole des semaines n'est ce pas ?

À peine arrivé, je vais faire ma douche, et je passe des coups de fil à mon agent pour qu'il me dise ce qu'il en est d'une future prolongation.

Münchner Traum 💭Où les histoires vivent. Découvrez maintenant