V : 𝐷𝑜𝑛'𝑡 𝑙𝑒𝑡 𝑦𝑜𝑢 𝑑𝑜

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" 𝕼𝖚𝖆𝖓𝖉 𝖔𝖓 𝖓𝖊 𝖕𝖊𝖚𝖙 𝖗𝖊𝖛𝖊𝖓𝖎𝖗 𝖊𝖓 𝖆𝖗𝖗𝖎𝖊̀𝖗𝖊, 𝖔𝖓 𝖓𝖊 𝖉𝖔𝖎𝖙 𝖘𝖊 𝖕𝖗𝖊́𝖔𝖈𝖈𝖚𝖕𝖊𝖗 𝖖𝖚𝖊 𝖉𝖊 𝖑𝖆 𝖒𝖊𝖎𝖑𝖑𝖊𝖚𝖗𝖊 𝖋𝖆𝖈̧𝖔𝖓 𝖉'𝖆𝖑𝖑𝖊𝖗 𝖉𝖊 𝖑'𝖆𝖛𝖆𝖓𝖙. "

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Si j'avais cru me balader dans le quartier fleurie accompagnée de mon cher chien, telles les scènes de film et bien je m'étais bien fourré le doigt dans l'oeil.

Zeus refusait de me suivre, pissant à droite et à gauche comme bon lui semblait et reniflant tout ce qui lui passait sous le museau.

Le seul point positif était que je me faisais les muscles à force de tirer sur sa laisse.

Je soupirai et regardai les alentours pour me distraire tandis qu'il faisait ses besoins contre un arbre.

Nous avions parcouru un bon bout de chemin et à présent nous nous trouvions au milieu d'une allée parsemée de plantes et d'arbres. De jolies maisonnettes en bois s'alignaient parfaitement, me donnant l'impression de me trouver dans l'une de ses maquettes bien organisées et magnifiques.

Sauf qu'il y'avait un léger problème.

Je ne savais pas où se situait ce quartier ressemblant à une maquette ni à quelle distance nous étions du manoir.

J'avais beau tourner et me retourner je ne me rappelai plus d'où nous étions venu. Chaque petite ruelle ressemblait à la précédente et j'avais beau essayer de faire marcher mon cerveau celui-ci ne cessait de me faire défaut.

Merci bien sens de l'orientation inexistant.

Et le chien ne m'était pas vraiment d'une très grande aide.

Alors que je passai pour la énième fois devant la même maison je m'arrêtai, désespérée, et m'agenouillai en face de Zeus. Je pris son museau entre mes mains et le regardai dans les yeux tandis qu'il battait de la queue et m'observait d'un air stupide et niais.

— Bon écoute moi maintenant. Sais-tu où nous sommes chien ? Moi Jazzy Slasovi te demande de nous ramener sain et sauf à la maison. Es-tu prêt à accepter ta mission ? dis-je solennellement.

Je remerciai dieu qu'il n'y'ait aucun passant à cette heure si matinale sinon il aurait sûrement appeler l'hôpital psychiatrique.

À mon grand étonnement le chien se releva et se retourna. Je me levai précipitamment tandis qu'il commençait à détaler vers la droite.

Je n'arrivai pas à croire qu'il ait pu me comprendre. Peut-être qu'il n'était pas si stupide que je le pensais...

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Désespérée j'observai d'un œil réprobateur Zeus, satisfait, en train de manger un bol de croquettes, posé en face d'un café.

Il m'avait fait courir, trébucher, tomber, tout cela pour ça.

— Sale traître... , sifflai-je entre mes dents.

En soupirant je jetai un coup d'oeil vers l'endroit où la sale boule de poils m'avait mené.

L'endroit avait un aspect punk et rock'n'roll me faisant penser aux années 1900. L'intérieur semblait plutôt animé, comparé au quartier en lui-même. La pancarte annonçait en gras : " 𝑻𝒉𝒆 𝑺𝒖𝒏 𝑪𝒂𝒇𝒆́/𝑹𝒆𝒔𝒕𝒂𝒖𝒓𝒂𝒏𝒕 "

Peut-être trouverais-je quelqu'un qui saurait me montrer le chemin du retour contrairement à d'autres...

J'attachai la laisse de Zeus à un poteau puis entrai à l'intérieur.

Deadly Kiss |PAUSE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant