Deadly Kiss |PAUSE|

IX : 𝐸𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑙𝑙𝑦 𝑑𝑖𝑠𝑎𝑝𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡𝑒𝑑

" 𝕷'𝖆𝖓𝖌𝖊 𝖓𝖊 𝖉𝖎𝖋𝖋𝖊̀𝖗𝖊 𝖉𝖚 𝖉𝖊́𝖒𝖔𝖓 𝖖𝖚𝖊 𝖕𝖆𝖗 𝖚𝖓𝖊 𝖗𝖊́𝖋𝖑𝖊𝖝𝖎𝖔𝖓 𝖖𝖚𝖎 𝖓𝖊 𝖘'𝖊𝖘𝖙 𝖕𝖆𝖘 𝖊𝖓𝖈𝖔𝖗𝖊 𝖕𝖗𝖊́𝖘𝖊𝖓𝖙𝖊́𝖊 𝖆̀ 𝖑𝖚𝖎."

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Les trois filles avaient fini par partir à mon plus grand bonheur.

L'atmosphère qui avait plané entre nous tout le long de notre discussion m'avait donné une sensation d'oppression et d'étouffement. À présent j'avais l'impression de pouvoir respirer à nouveau.

— Elles ont l'air de t'apprécier ! , s'exclama Tyron, satisfait.

Je le regardai du coin de l'oeil pour  vérifier si il était sérieux et ne vit aucune trace de plaisanterie.

Il était bel et bien aveugle. Ou stupide.

— Bon on y va sinon on va se retarder !

Il me prit par le bras et m'entraina vers une immense porte en bois. Sans hésitation, il l'ouvrit avant même de toquer et s'exclama d'un air enjoué.

— Boujour Mr. Turner je vous rapporte notre petit bijou !

Les rayons de soleil frappant dans ses cheveux grisonnants, un homme de la quarantaine se tourna vers moi en souriant.

Une odeur de livres et de bougies planait dans le bureau de ce que j'avais compris, était le directeur. Plusieurs étagères remplies de livres et de cahiers ornaient fièrement le mur et un bureau se trouvait au centre de la pièce.

Assis derrière celui-ci, le directeur se releva sans se départir de son sourire courtois et s'avança vers moi.

— Mademoiselle Slasovi ! Cela fait si longtemps que nous vous attendions.

Gênée, je ne répondis pas et affichai une sorte de grimace censée être un sourire.

Ils m'attendaient ?

Alors tout le monde dans cette ville était au courant de mon arrivée ou... ? La discrétion pouvait encore attendre longtemps.

Il me prit la main et me salua avant de continuer comme si il avait lu dans mes pensées.

— Je suis un grand ami de la famille Ross, en particulier de Jade. Elle m'a dit qu'elle comptait accueillir prochainement une jeune fille et qu'elle allait l'inscrire dans mon lycée. Ce que j'acceuillis avec joie !

Tyron à mes côtés pouffait légèrement face à mon malaise.

La main de Mr.Turner tenait toujours la mienne mais il ne semblait pas s'en rendre compte alors je la retirai lentement.

— Oh j'en oubliai la politesse ! Venez vous asseoir que nous discutions à l'aise.

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Le vieil homme m'expliqua quelques règles de vie obligatoires et me montra les différentes activités disponibles.

J'avais légèrement été intéressé par la chorale du lycée qui m'avait l'air intéressante. Le reste était pour moi bien trop... girly. Il n'y avait le choix qu'entre le jazz, le cheerleading et le ballet.

Mais je ne me sentais toujours pas prête à reprendre.

Pas après qu'il ait disparu...

— Je crois que c'est tout Mademoiselle Slasovi.

Je hochai la tête tout en me levant.