VI : 𝑆𝑜𝑟𝑟𝑦...

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" 𝕹𝖔𝖚𝖘 𝖓'𝖆𝖛𝖔𝖓𝖘 𝖆𝖚𝖈𝖚𝖓 𝖒𝖔𝖞𝖊𝖓 𝖘𝖚̂𝖗, 𝖖𝖚𝖊 𝖕𝖊𝖚𝖙-𝖊̂𝖙𝖗𝖊 𝖑𝖊 𝖘𝖎𝖑𝖊𝖓𝖈𝖊, 𝖕𝖔𝖚𝖗 𝖊𝖝𝖕𝖗𝖎𝖒𝖊𝖗 𝖓𝖔𝖘 𝖕𝖊𝖓𝖘𝖊́𝖊𝖘. "

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Nerveuse, je montais lentement les escaliers à la suite d'Annabelle.

J'allais enfin rencontrer celle qui m'avait recueilli chez elle. Celle qui m'avait fait éviter l'orphelinat, qui m'avait choisi. J'allais enfin rencontrer en quelque sorte ma " sauveuse ".

— Mademoiselle se trouve dans la bibliothèque. Je vous souhaite bonne chance ! me dit-elle, m'encourageant d'un sourire.

Je déglutis difficilement et regardai la porte du lieu où se trouvait, en ce moment même, la benjamine des Ross. Je m'approchai lentement de celle-ci, hésitante.

Je mis ma main sur la poignée puis, prenant une grande inspiration, ouvris la porte.

Assise sur le canapé qui centrait le lieu, une jeune femme se tenait, assise à califourchon en tenant un livre entre ses mains. Ses cheveux dorés brillaient sous la lumière du soleil et ses yeux vert clair parcouraient avec intérêt les lignes de son bouquin.

Je marchai doucement vers elle, essayant de ne pas faire beaucoup de bruit.

Une aura majestueuse émanait d'elle, ressemblant en tout point au manoir.

Soudain, elle releva les yeux vers moi et dès que son regard croisa le mien un immense sourire fendit son visage dévoilant deux adorables fossettes. Elle se releva en lâchant son livre et se dirigea d'un pas précipité vers moi.

Étonnée, je sentis deux bras m'enserrer. Surprise sur le coup, je n'eus aucune réaction puis je lui rendis son étreinte chaleureuse.

Elle se détacha de moi en m'observant, des étoiles brillant dans le fond de ses yeux magnifiques.

— Si tu savais combien j'étais impatiente de te recevoir Jazzy. Tu ne peux imaginer mon bonheur.

Ses paroles eurent l'effet de me faire rougir et je balbutiai en retour.

— M-merci. Moi aussi j'avais hâte de vous rencontrer.

Heureuse de la réponse, son sourire s'illumina puis elle me prit délicatement par la main et me mena vers la sortie.

— Installons nous dans le salon nous y serons plus à notre aise !

Nous descendîmes les escaliers main dans la main. Gênée par ce contact, je restais muette tandis qu'elle me faisait asseoir sur le canapé.

— Ça va tu t'es bien installé ? Ta chambre te plaît-elle ?

Elle s'installa en face de moi et commença à me regarder sans se départir de son sourire.

— O-oui ! Elle vraiment magnifique !

— J'en suis heureuse ! J'ai choisi personnellement la décoration. J'avais peur que ce ne soit pas à ton goût.

— Pas le moins du monde ! Elle correspond parfaitement à mon idéal !

— Tu m'en vois ravie ! Tu as rencontré tout le personnel ?

Deadly Kiss |PAUSE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant