VIII : 𝑅𝑒𝑢𝑛𝑖𝑜𝑛

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" 𝕷𝖊 𝖉𝖊́𝖘𝖎𝖗 𝖉'𝖆𝖒𝖎𝖙𝖎𝖊́ 𝖊𝖘𝖙 𝖉𝖔𝖓𝖈 𝖕𝖗𝖊́𝖈𝖎𝖘𝖊́𝖒𝖊𝖓𝖙 𝖚𝖓 𝖉𝖊́𝖘𝖎𝖗 𝖉'𝖊̂𝖙𝖗𝖊 𝖈𝖔𝖒𝖕𝖗𝖎𝖘, 𝖘𝖔𝖑𝖑𝖎𝖈𝖎𝖙𝖊́, 𝖆𝖕𝖕𝖗𝖊́𝖈𝖎𝖊́ 𝖕𝖔𝖚𝖗 𝖓𝖔𝖚𝖘-𝖒𝖊̂𝖒𝖊. "

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Je regardai d'un œil critique l'immense bâtiment qui me faisait face.

Il était effectivement magnifique avec son style victorien, ses briques rouge et ses arbres qui entouraient une immense cour parsemée de gazon. Néanmoins, cela restait un lycée.

— À ce que je sache ce n'est pas la rentrée... Pourquoi m'avoir emmener içi ? demandai-je un poil déçue.

Moi qui m'imaginais une sortie ressemblant à l'une de ces nombreuses scènes des livres... J'étais loin de la réalité. Très loin.

— Descends de là poupée ! me dit-il en guise de réponse tout en descendant.

Je grognai silencieusement et enlevai mon casque avant de mettre un pied sur terre.

Aussitôt un horrible mal de crâne me prit la tête et je laissai échapper une plainte.

Je n'étais pas habituée aux virées en moto et encore moins à la vitesse avec laquelle allait Tyron. J'avais cru nombre de fois que nous allions rentrer dans un arbre ou écraser une personne. Mais il arrivait toujours à virer au dernier moment et je m'étais cramponné à lui comme si ma vie en dépendait, ce qui était le cas.


— Ça se voit que tu es une vraie motarde.

Un petit sourire en coin il passa une main dans ses cheveux blonds désordonnés par le vent.

Jacket en cuir, jean déchiré, bottes noires et yeux pétillants de malice, il me faisait penser à ses gangsters que l'on voyait si souvent dans les films.

Je me contentais de le foudroyer du regard et descendis la jambe suivante essayant du mieux que je pouvais de ne pas m'écrouler à terre.

J'arrivai enfin à atterir saine et sauve et avançai prudemment me frottant le crâne.

Le blond daigna enfin répondre à ma question tout en posant sa moto dans un endroit fait pour.

— Ma tante m'a chargé de te faire visiter le lycée avant la rentrée. Tu vas rencontrer certains de tes professeurs, si la malchance te tombe dessus, ainsi que le proviseur.

— Hein ?

J'étais en jogging avec un pull XL parsemé de poils de chien et de sueurs dû à ma course récente. Mes cheveux avaient gonflé par la faute du vent et s'étaient emmêlés. En résumé je doutais fort d'être dans la meilleure des conditions.

Devant mon hésitation, Tyron soupira avant de s'avancer vers moi et de prendre mon visage entre ses mains rudes et grandes.

— Tu es parfaite. Meme si tu pue le chien, tes cheveux sont partis en cacahuètes et que t'as l'air d'avoir fait un marathon.

Je le repoussai et me retournai en croisant mes bras.

Riant aux éclats, le blond paraissait fier de sa moquerie.

Deadly Kiss |PAUSE|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant