chapitre 5 : La famille royale et le bal

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Pdv : Ayato

Je suis dans le noir complet, je ne sais pas depuis combien de temps je suis dans cet état mais ça me blase sérieusement. Je me concentre et vois une lumière blanche apparaître, cette lumière m'éblouit ce qui me force à me couvrir les yeux. Sentant que cette lumière faiblit, je me décide alors à ouvrir les yeux, je mets un peu de temps à m'habituer à la luminosité, je me redresse et regarde autour de moi. Je suis actuellement dans un grand lit à baldaquin, de chaque cotés du lit se trouve une table de nuit dont l'une est accompagnée d'une bassine remplie d'eau. Au fond de la pièce, se tient une grand armoire décorée par des spirales faites d'or et d'argents, à droite de la pièce se trouve une grande fenêtre donnant sur un balcon. En enfin, une table ronde et d'un quatre chaises occupent également la chambre. « Où suis-je ? Cette chambre est vraiment trop luxueuse pour moi ». J'essaye de me lever du lit mais une douleur au niveau des côtes flottantes me fait rester sur place, je grimace et remarque qu'un bandage m'entoure tous les abdominaux et le dos. Je réessaye à plusieurs reprises de me lever et réussi enfin, après quelques pas je me dirige vers l'armoire, l'ouvre et découvre avec joie que tout mon équipement y est déposé. Un grand choix de vêtements s'y trouve également. Je prend donc un pantalon noir dont la matière me fais penser à un jeans, je prends aussi une chemise blanche mais pas la veste de costume qui va avec. Je mets mon bas, puis j'enfile ma chemise, mais alors que j'allais la boutonner, je sens une présence derrière moi, je me retourne et vois Akame :

« - Bonjour maître ! Je suis ravie de vous revoir sur pied ! Dit-elle en mettant un genou au sol.

- Bonjour Akame, je suis aussi content de te voir mais pourrais-tu arrêter de m'appeler comme ça. Je pensais au début que ça serait assez cool mais finalement non, ce n'est pas trop mon délire de me faire appeler "maitre" par quelqu'un. Dis-je. 

- Bien, mais comment dois-je vous appeler ?

- Appelles-moi par mon prénom ça sera plus simple. Mais, dis-moi Akame, où sommes nous ?

- Nous sommes dans le palais royal situé dans la capitale du royaume d'Agartha. Après que nous ayons repoussé l'attaque des assassins vous vous êtes évanouis à cause de votre blessure, je vous est donc ramené au convois à l'aide de votre cheval. On vous a soigné mais vous ne vous êtes pas réveillé jusqu'à aujourd'hui.  

- Je vois, merci de m'avoir aidé mais ça fait combien de temps que je dors ?

- Et bien, en comptant le voyage, ça doit faire sept jours que vous dormez.

- Une semaine... Mais je viens de remarquer, comment as-tu fais pour être ici ?  

- Pour continuer de vous protégez dans l'enceinte du palais,  j'ai due utiliser ma magie des ombres pour me cacher. 

- Une magie des ombres ? 

- Oui, cette magie me permet de me cacher dans les ombres pendant un certain temps.

- Je vois, cette magie est intéressante.

- Je vais devoir me cacher, des gens arrivent.

- Caches-toi dans mon ombre et ne sors que si la situation l'exige.

- A vos ordres.»

Akame disparait donc dans mon ombre. J'entends alors la porte de ma chambre s'ouvrir, je me tourne en sa direction et vois entrer deux jeunes femmes habillées comme des servantes. Celles-ci poussent un petit cri de surprise en me voyant debout, elles restent comme ça quelques secondes. Puis, l'une d'elle part subitement en courant afin de prévenir mon réveil. La seconde se cache les yeux et rougit,  je ne comprends pas, mais je me rends compte, en me voyant dans le miroir, que je n'ai pas boutonné ma chemise. Je soupir légèrement, me retourne et boutonne ma chemise en laissant les deux derniers boutons, je la rentre dans mon pantalon et décide au dernier moment de prendre ma veste. La servante qui était parti revient et chuchote quelque chose à la seconde. « Si vous voulez bien me suivre monsieur, la famille royale voudrait vous voir. » Je prends donc mes deux lames au cas où il m'arriverait quelque chose et la suit dans de longs et luxueux couloirs. On passa devant de nombreux serviteurs qui par politesse me salua. Arrivé devant une grande porte, gardée par une dizaine de soldat en armure blanche et armés d'hallebardes, on s'avance, mais un garde me saisit par l'épaule : 

Piéger dans un Isekai ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant