Chapitre 4 : Le pyromane

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Ce n’était pas la meilleure journée de ma vie : Mon père venait de me parler pour la première fois, waouh super. Sauf que c’était pour s’excuser que ma mère soit morte. Tout de suite ca jette un froid. Percy et moi sommes restés longtemps assis, sans rien se dire. J’étais si triste. J’ai compris pourquoi mon père m’avait volé les souvenirs de cet accident. Je n’aurais pas été capable de vivre seule en sachant ce qui c’était passé. Je lui étais reconnaissante pour ça. Je haïssais le fait que Poséidon nous ai abandonné moi et ma mère, la livrant à une mort certaine. Mais je ne savais pas trop quoi pensais de lui pour l’instant. J’avais tellement de haine en moi, que j’ai pensais que j’allais exploser. Mais je n’allais pas me laisser abattre et me morfondre sur moi-même.

-          Percy, on va voir où il en est ce char ?

Il était magnifique ce char. J’ai été émerveillée de voir ce que Tyson avait réussi à faire tout seul : Notre char était fait pour que deux chevaux le tirent. Il y avait une nacelle spacieuse mais légère. Les roues étaient renforcées par du bronze céleste. Mon demi-frère l’avait conçu pour qu’il soit rapide et léger. Le char était entièrement peint en bleu foncé. Tyson avait gravé à l’arrière de la nacelle «Les Poséidon t’explosent ta face», Percy lui avait dit qu’il n’était pas obligé, mais il a pensé que ça pourrait en effrayer quelques-uns. Deux tridents étaient accrochés sur les deux côtés du char, En cas de «compétiteurs ennuyants » nous avait dit mon demi-frère.

-          Avec ça,  ai-je dit, on est sûr de gagner !

Tyson les larmes aux yeux… Euh, ou plutôt les larmes à l’œil. Il m’a serré dans ses bras : c’était comme si toute un équipe de football américain venait de me sauter dessus.

A l’heure du diner, Percy, Tyson et moi étions réuni à la table des Poséidon. Ca faisait chaud au cœur de voir que j’avais un semblant de famille. C’était étrange certes, un demi-frère cyclope, un frère demi-dieu, et mon père qui était lui-même le dieu de la mer. Mais c’était encore mieux qu’une famille ordinaire. Rachel est venue à notre table. En tant qu’oracle elle avait ce privilège, car pour les autres demi-dieux ils leur étaient interdis d’aller dans une notre table que celle de leur parent divin. J’étais contente de voir que Rachel était-là jusqu’au moment où j’ai vu qu’elle était accompagné d’un homme embonpoint qui portait une chemise à motif léopard : Dionysos ou Monsieur. D comme vous voulez.

-          Comme c’est touchant la famille du vieux barbe à moules réunie !

Le sol trembla. Ça m’a fait penser que mon père était aussi le maitre des tremblements de terre.

-          Roh c’est bon, lança Dionysos en parlant au sol. En tant que directeur bien-aimé de la colonie (« Bien-aimé » ? J’ai des doutes), je suis dans l’obligation de vous demander si jamais vous participez à cette course de char demain ?

Percy n’avait pas l’air non plus de beaucoup apprécié Dionysos.

-          On y participera, monsieur. D.

-          Très bien, Peter Johnson.

Percy était exaspéré.

-          C’est Percy Jackson, monsieur.

Dionysos leva les yeux au ciel.

-          C’est la même chose.

Puis il partit à la table des Déméter.

-          C’était le mec du vin ? Demanda doucement Tyson.

Dionysos se retourna précipitamment, des flammes violettes dansaient dans ses yeux.

Elena Clarks : la fille de l'eauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant