L'hydre de lerne chapitre 7

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Le trajet pour aller au lac Ontario était vraiment affreux. En tout cas pour Percy et moi. Les enfants de Poséidon ne sont vraiment pas faits pour voler sur un dragon en bronze. A peine avions nous fait une dizaine de minutes de route, que mon frère et moi avions perdu le moindre trace de couleur sur nos visages pour devenir blanc comme des linges. Je n’avais jamais pris l’avion de toute ma vie, et je n’avais encore jusque-là jamais volé sur un dragon.

J’ai commencé à avoir le vertige quand Festus a grimpé presque aussi haut que les nuages dans le ciel. A partir de ce moment-là j’étais tellement angoissée qu’aucun son ne pouvait sortir de ma bouche. Et pourtant j’avais vraiment envie d’hurler de toutes mes forces pour tenter de parer ma peur. J’ai agrippé avec férocité le dos du dragon si fort que mes doigts étaient devenus blancs.

Ca a du se voir que Percy et moi paniquions, car Annabeth nous a lancé d’une voix inquiète :

-          Euh vous deux là, ça va ?

Pour toute réponse Percy qui avait les yeux obstinément fermés, marmonnait furieusement : « J’ai combattu Cronos, je n’ai pas peur de ça. J’ai combattu Cronos, je n’ai pas peur de ça. J’ai combattu… ». Et il ne s’arrêtait pas.

Léo qui conduisait Festus, s’est mis à rire.

-          Au moins tu résistes un peu mieux au mal de l’air, Elena ! S’est exclamé ce dernier.

Il s’est retourné pour me regardait dans les yeux. Il a vu mon teint blême, et mon expression de profonde terreur. Son sourire s’est évanoui.

-          J’ai rien dit, ajouta-t-il en regardant de nouveau devant lui.

-          Courage, souffla Annabeth à l’oreille de Percy.

-          Nous avons quatre heures de route, annonça Léo.

J’ai juré grossièrement sans même m’en rendre compte.

Les heures de voyage mon parut durées une éternité. Pendant le voyage, j’ai essayé de ne pas penser à mon mal de l’air en regardant les paysages qui s’étendaient en dessous de nous. Au début ça ne faisait que me donnait le vertige, mais je m’y suis habitué peu à peu. Depuis que nous avions quitté la colonie, nous avions traversé des grandes forêts, des plaines et des lacs. Mais ils paraissaient bien petit maintenant.

Plus nous allions vers le nord plus il faisait froid. J’ai serré mon manteau contre moi. Sans le climat agréable de la colonie, l’hiver paraissait beaucoup plus rude. A cette altitude, le vent me frappait le visage, et je grelottais. Quand nous sommes arrivés près de Toronto, il s’est mis à tomber quelques flocons de neige.

Nous n’étions plus qu’à quelques kilomètres de Toronto, nous commencions à survoler les banlieues environnantes de la ville. Je me suis demandé comment on comptait faire pour atterrir en pleine à bord d’un dragon-robot volant. Je ne nous voyais mal arriver juste devant la CN Tower devant des centaines de touristes. Pour passer inaperçu, j’ai connus mieux, vraiment. Nous commencions à descendre en altitude. A présent les passants pouvaient nous voir.

-          Léo, ai-je lancé, ce n’est pas très prudent d’être si proche du sol. Surtout qu’il y a des habitations en dessous de nous.

-          Oh les mortels ne verront pas Festus, me répondit-il.

-          Ils s’imagineront voir un avion conduit pas quatre adolescents au mieux, ajouta Percy.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 11, 2015 ⏰

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