NURSE'S OFFICE

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Mes années dans l'école de la vie étaient tout aussi insupportables, malgré toutes les musiques que je pouvais écouter afin de me calmer les nerfs, j'avais pris l'initiative de me défendre cette fois pour leur donner une bonne leçon.

Le gros lard s'était trouvé une petite copine tout aussi mesquine et laide que lui, avec de longs cheveux blonds et des yeux aussi bleus que les siens, elle aimait tout autant me piétiner quand elle le pouvait et personne ne faisait rien pour les arrêter... Ils avaient tout simplement peur d'eux, ainsi que de leurs parents.

J'étais connue dans mon collège comme une âme très, voire même, trop tranquille. Je lisais mes mangas tranquillement, on se moquait de moi et je souriais à la façon de Camille, avec la même tranquillité et on me frappait. Je ne répondais jamais.

Peu importe si l'un faisait trente centimètres de plus que moi et l'autre dix de plus. J'en avais assez de me faire marcher dessus... Mes musiques étaient de plus en plus violentes à l'écoute, de plus en plus fortes.

La chose immonde et sadique était venue, comme à son habitude, me voir pendant le temps du repas pour encore se moquer du fait que je mange en solitaire, devant ses amis tout aussi stupides. Plus elle se rapprochait, plus je sentais l'adrénaline monter, les frissons de dégoût et de rage atteindre la totalité de mon frêle corps... Je pouvais deviner ses paroles tellement elles m'étaient quotidiennes. Elle parlait... Parlait... Jusqu'à ce que je me lève pour la prendre par la queue de cheval et cogner violemment sa tête contre la table où je mangeais. J'essayais difficilement de cacher mon sourire diabolique en admirant mon oeuvre, celle dont j'avais tant rêvé la croyant inaccessible. Son copain était arrivé pour me faire la peau, mais je l'avais maîtrisé en lui mettant un grand coup de genoux dans l'entre jambe ! Ce jouissif sourire grandissait, devenait impossible à cacher.

 Son copain était arrivé pour me faire la peau, mais je l'avais maîtrisé en lui mettant un grand coup de genoux dans l'entre jambe ! Ce jouissif sourire grandissait, devenait impossible à cacher

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  Après l'incident, on m'a obligé à quitter l'établissement et à consulter un psychologue ou même un psychiatre. Suite à mes entretiens, on m'avait accepté dans le collège privé de ma ville. Cela ne plaisait pas à ma mère, puisqu'il fallait payer, mais c'était le seul établissement qui voulait bien m'accueillir, sous condition de monnaie sonnante et trébuchante bien entendu.

Étrangement, j'avais connu des années plutôt tranquilles dans ce collège. J'avais quand même failli tuer une fille dans l'établissement public proche, mais pas de quoi en faire une affaire ! On parlait de plus en plus de moi dans mon dos, mais du moment qu'on ne venait pas m'embêter plus que cela, cela m'allait totalement. Le regard de certains étaient très inquiétant, surtout celui d'une fillette qui me fixait à chaque récréation. J'avais appris à l'ignorer, comme j'ignorais tous les autres.

Mon pire ennemi était quand même revenu à la chasse pour me mettre la raclée de ma vie, en compagnie de certains de ses amis... J'avais eu mal pendant un bon mois, mais c'était la dernière fois que je l'avais vu. C'était donc un mal atroce, pour un bien tellement et tant mérité !

MY PRECIOUS CAMELIAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant