Partie 22

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\______Agréable lecture______/

¦Ilyes ¦

Des chiffres et des courbes dansent sous mes yeux mais, je n'y comprends mot !

Mon corps est là mais mon esprit est ailleurs, rien de plus normal

Y'a un petit bout de femme qui m'empêche de bien raisonner !

-Monsieur ?. M'interpèlle le DAF (Directeur Administratif et Financier)

Je cligne plusieurs fois des yeux ne sachant trop quoi dire

Et je suis avachi sur ce fauteuil n'importe comment. Je me racle bruyamment la gorge avant de me redresser et en bombant un peu le torse

J'ai l'air ridicule je sais

C'est une façon à moi de...disons
m'imposer..Voilà !

-C'est parfait !. Sortis je avec entrain

Six paires d'yeux me scrutent bizarrement

Normal, rien n'est jamais parfait pour moi

-Euh...d'accord.Je vous enverrai le dossier par mail. Finit-il par dire en éteignant le vidéo projecteur

-Bon...vous pouvez retourner à vos postes respectifs !. Intervient le DGA, Madjid

Je me lève

-Mademoiselle Fall, retrouvez moi dans mon bureau ! .M'adressais-je à mon assistante avant de me diriger à grands pas vers la sortie

Cette pauvre femme trottine difficilement derrière moi avec ses talons d'un mètre

Comment font-elles pour marcher sur ses choses à pointes ?

Ah les femmes !

Une fois dans mon bureau, je me laisse choir sur mon siège en me massant les tempes

-Veuillez annuler mon rendez-vous avec Mr Bocoum. Lui ordonnais je les yeux mi-clos

-Mais monsieur, c'est la deuxième fois que vous annulez ce rendez-vous.Que vais-je bien dire à Mr..

Elle parle trop cette bonne femme

-Faites comme vous voulez mais trouvez une excuse !
Je vous paye pour ça non ?, alors faites votre boulot !

-Mais mons...

Je la coupe

-Je ne me répéterai plus mademoiselle Fall. Merci de bien fermer la porte derrière vous !

-Bien monsieur !. S'exécute t-elle

Je passe mes mains sur ma tête puis me lève avec toute la paresse du monde. Je me tiens devant cette baie vitrée qui surplombe la ville

Ces temps ci, je suis comme qui dirait un fantôme. C'est mon corps qui fait acte de présence mais pas ma tête

Je laisse encore mes pensées divaguer

Je me suis tardivement rendu compte que mon comportement de l'autre fois c'était abusif, pour ne pas dire puéril

Je suis vraiment con. Faut le dire, je suis con !

À y penser, je me demande bien qu'est-ce qui m'avait pris ?

Me donner inutilement en spectacle et ce devant mes employés, juste pour les beaux yeux d'une femme ?

Pfff

Assise sur cette terrasse, elle était comme qui dirait....le rayon de soleil qui donnait de l'éclat à cette végétation abondante

𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒   Où les histoires vivent. Découvrez maintenant