𝑇𝑜𝑢𝑡 𝑣𝑖𝑒𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝐴̀ 𝑞𝑢𝑖 𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑎𝑡𝑡𝑒𝑛𝑑𝑟𝑒

Partie 60

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\______Agréable lecture______/

¦Keïna¦

Je suis restée en observation dans cet hôpital durant trois jours, trois longs jours qui me parurent une éternité

Je déteste les hôpitaux !

Bref

D'après le médecin, je devrai rentrer aujourd'hui même, chez moi bon...disons à ma prison dorée pour être exacte. Et depuis mon malaise, pas la trace de l'autre

Façon, j'ai même pas envie de voir son visage

Moins je le verrai, mieux je me porterai

Cependant j'ai voulu me tirer de là avant que Ism vienne me chercher , mais le médecin m'a encore retenue pour des examens complémentaires qui n'ont d'ailleurs jamais de fin

Comme je vais bien et que mon bébé va bien par la grâce de Dieu, faut pas en faire non plus tout un plat

Trop de protocoles

J'ai faillit mourir plusieurs fois en voyant ce cher Ism posté devant la porte de la chambre que j'occupe

Je suppose que je vais encore y retourner pour me faire torturer, pensais je en soupirant de lassitude

Je le suis malgré moi

Malgré mes supplications et mes explications, il gardait toujours sa position à savoir je cite "il fait tout ça pour me protéger "

C'est de ce danger sur patte que l'on doit me protéger, mais d'un autre

Mon Dieu 

Quand cela va-t-il finir ?

Suis-je supposée souffrir jusqu'à la fin de ma vie ?

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Une semaine s'est écoulée depuis mon retour de l'hôpital. La bonne nouvelle c'est qu'il a mit fin à mes souffrances

Une petite explication s'impose alors

Le lendemain, au réveil j'ai eu la surprise de retrouver les deux dames qui étaient chargées de nettoyer la maison autrefois, entrain de faire le ménage et y'avait même une nouvelle cuisinière puisque Nafi a été "virée"

J'ai rien compris moi

Par contre, le lutteur est toujours là et pour mon plus grand bonheur

J'ai passé deux jours à broyer du noir ne sachant plus trop quoi faire de ma vie....évidemment, si j'en ai toujours

-Voilà ce que tu m'avais demandé. M'annonce Ism, me sortant de mes pensées

Je prends le paquet

-(Sourire) Merci vraiment, je sais pas ce que je ferai sans toi. Lui dis-je reconnaissante

Comme Mr ne sourit jamais, il m'offre une mignonne grimace avant de prendre l'attaché-case qu'il avait posé sur la table

-Ce fut un plaisir.Bon, j'y vais !

-Attends !

Il se retourne

-Restes au moins pour le déjeuner. Lui poposais je

-Pardon ?

-J'ai dit d'attendre le déjeuner. Répétais je

-J'aurai aimé mais monsieur doit m'attendre. Une prochaine fois peut-être. Décline t-il

Il est venu récupérer quelques dossiers dans son bureau pour les lui rapporter, m'a-t-il dit