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Elle Est Assis La

Elle est assis la, sur le muret.

C'est l'automne.

Une douce brise se met à onduler ses cheveux couleur miel, frôlant et caressant son visage avec mille précaution.

De ses grand yeux vide, elle regard le monde qui l'entoure et s'offre à elle.

Les feuilles d'or et de roux tourbillonent, sans fin pour aller enfin se poser doucement sur le sol irrégulier. Le soleil réchauffe faiblement l'atmosphère brumeux et humide.

Des passant, seule ou à plusieurs, entouré de leurs amis ou de leurs enfants, passe sans cesse devant elle.
Ils rient, il s'engueule bruyamment, il se regarde sans dire un mot. Et pourtant, à aucun moment ils ne tournent la tête vers elle.

Mais elle a l'habitude.

On est aujourd'hui le 7 novembre.

Ce jours où toute sa vie à changé. Ce jours où toute sa vie à disparue.

Elle regarde distraitement un enfant pleurnicher en tirant la robe de sa mère. Puis, un instant, il semble tourner sa petite tête ronde vers elle.

La jeune fille est prise d'un élan d'espoir.

Puis l'enfant se détourne et se remet à pleurer.

Elle rie. Son rire est amer. Elle a s'en veut d'avoir creut ne serait ce qu'un instant que cet enfant est pu la voire.

Encore une fois elle se rend compte de la solitude qui pèse sur ses épaules.

Seule.

Toute sa vie elle avait été seule.

Elle repense à cette matinée pluvieuse ou son soleil, sa seule raison d'être, son amoureux, son petit copain, l'avait trahit.

Elle l'avait vu avec cette fille à la peau ambrée près de la sortie, elle les avait vu s'embrasser. Embrasser si tendrement, en y donnant tellement d'amour, qu'elle avait vomi quelques instants plus tard.

Et pourtant, il continuait à lui dire qu'il l'aimait, que c'était son petit cœur.

Mais ses beaux yeux vert pétillant était maintenant terne pour elle.
Ses cheveux ébène et brillant était juste châtain.
Son visage parfait était juste un puit de dégoût à ses yeux.

"Mio je t'aime ! "
"Viens mon cœur"
"Je t'aimerais pour toujours Mio"
"Tu es ma vie !"

Ses paroles était vide.

Alors elle était devenu folle. Elle avait commencé à s'intéresser aux cordes au briquet. Au couteaux.

Et alors sa avait été le déclic lorsque que Mio les avait surpris sur le muret du parc, enlacés, les yeux dans les yeux, riant tendrement la main dans l'autre.

Elle en avait lâché son téléphone,qui se fracassant contre le sol dans un bruit d'engrenages brisés.

La haine obscurait ses pensées.

A sa vu, la fille ouvrit de grand yeux et s'enfuit en courant.

"Ce n'est pas ce que tu crois..., commença Haryu.

Mais elle n'entendait rien, juste le bruit de ses tourments qui se répétaient inlassablement dans sa tête.

Alors elle saisit la lame de cuisine qu'elle gardait precieusement dans sa poche. Puis elle se mit à avancer. Un pas après l'autre.

Stap

A la vue du couteau, Haryu se mit à palir.

Stap

-Mio, j'en t'en prie écoute moi... Il suppliait presque.

Stap

-Elle ne représente rien pour moi... Chuchuta t'il, au bord des larmes.

Stap

Elle était maintenant toute près de lui, le couteau menaçant tenu dans sa main droite.

-Mio... je t'aime.

Soudain, la jeune fille se redressa, le fixant de ses yeux fous.

-Tu.... M'AIME!? Cria t'elle. Sa fait deux moi que tu pelote cette fille sans un regard pour moi ! Et tu ose me dire que tu m'aime ?

Elle brandit son couteau au dessus de sa tête.

-Fait pas de connerie Mio. Sa voix tremblait, il était à deux doigts de se faire dessus.

-Alors si tu m'aime, serait tu près à mourir pour moi ?

Dans un mouvement rapide, le couteau se planta dans la poitrine du garçon.

Et alors, se réveillant de sa torpeur, à la vue du corps sans vie du garçon, elle se mit à pleurer.

-Mon amour, attend moi, j'arrive...

Elle arracha la lame meurtriere du cœur d'Haryu, et, se le planta dans la hanche.

Dans un ultime élan de vie, elle saisit précautionneusement la tête du jeune homme et l'embrassa doucement.

-En te tuant j'ai cru que ma vie allait enfin être paisible, mais elle à été détruite, car ma vie, c'est toi.

On est aujourd'hui le 7 novembre.

La jeune fille assise sur le muret regarde le monde qui l'entoure, et pourtant, personne ne peut la voire.

Car oui, elle est morte.

Ce qu'elle ne sait pas c'est qu'à ses côtés, il y a un jeune garçon que personne ne peut voire qui veille sur elle.

Ce garçon est celui qu'elle a toujours aimé.

Fin~

*****

Et voilaaaaaa :D

J'espère que vous avez aimé. Ne me mettez pas de vent svp !

Kiss kiss >3<

Signé:

Un ananas sauvage qui passait pas là^^