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Tu Fais Chier À La Fin

«Ok»
Juste "ok"

Pourquoi cette froideur.
Pourquoi ce vide entre nous.

Je sais que je t'ai brisé, je t'ai détruit.
Je regrette.
Je regrette tellement.

Et pourtant je ne pouvais pas continué à te mentir.
A nous mentire.

Pourquoi refuse tu de le comprendre ?

Hein ?

JE REGRETTE PUTAIN ! JE TE L'AI DIT EN FACE !

«- On reste ami hein ?
-Bah oe. »

"Bah oe" mon cul.

Il ne reste même pas un grammes de complicité entre nous.

Et pourtant j'en ai fais des efforts.
Mais toi tu continue.

Toi tu continue à faire comme si nous n'avons jamais été ami.

J'ai essayé ! J'ai essayé de rire avec toi ! J'ai essayer de sourire en ta présence !

Et toi ?

Toi tu fais rien.

«- On reste ami hein ?
-Bah oe. »

Defois je te déteste.
Defois je me déteste. Je me deteste d'avoir brisé cette complicité qui nous unissait.

J'aimerais te hurler à la gueule.

“MEC ! ÇA FAIT CINQ MOIS ! PTN OUBLIE AU BOUT D'UN MOMENT ! C'EST CHIANT ! STEUPLÉ RIGOLE À UNE DE MES BLAGUES DE MERDE POUR UNE FOIS ! S'il te plais...”

“S'il te plais.”

Mais moi je ferme ma gueule. Je ressasse. Et je prend sur moi.

Passant en boucle le moindre de mes gestes. La moindre de mes paroles.

J'ai peur de te blesser. Tu sais. Tu compte toujours pour moi. Je ne t'ai pas complètement abandonner.

Mais toi aussi tu es blessant parfois. Mais.
Est ce que c'est ma faute si je ne t'aime plus ?

Apparemment oui. C'est clairement le message que tu me fais passer.

« Nous deux c'est à la vie à la mort. »

On était beau quand on était gosse.

Maintenant, qu'est ce qu'on est devenu ?

Deux adolescents qui non plus rien à se dirent. Une filles qui essaie de combler le vide en souriant et en racontant des choses qu'un garçon écoute d'une oreille absente. L'air blasé.

Ah ah. On était beau quand on était gosse.

J'aimerais tellement revenir à l'époque où en courait main dans la main dans l'immense Jardin.

Avec cette cabane au fond.
Cette cabane où tu me tressais des couronnes de pâquerettes et où on se couvrait de câlins.

Cette cabane ou tu m'avait consolé par ce que la petite souris m'avait oublié.

Je suis sur que tu as déjà tout oublié toi.

Je te déteste.
Et toi ?
Je ne sais pas.

Je n'ai pas le courage de te le demander.
Je suis faible hein ?

Il n'y qu'avec toi que je me sentais importante.
Plus maintenant. Maintenant je fais office de meuble.

Après tout c'est ma faute.
J'ai tout foutu en l'air.

C'est normal que tu me déteste.

Au final je ne c'est pas qui est le plus fautif de nous deux.
Peut être sommes nous aussi cons l'un que l'autre.
Peut être sommes nous définitivement plus fait pour nous entendre.
Peut être sommes nous toujours amoureux.

Impossible. Tu m'en veux trop.

Je regrette.
Pardon.

D.

Ps : Si tu lit ça un jour, sache que je t'emmerde et que je t'encule bien profond.