{Chapitre 39} : Un peigne, l'arme du crime parfaite

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PDV Lylas

J'avais besoin d'évacuer la haine, la joie, l'espoir qui hurlaient en moi.

Je suis donc allée chercher certaines plantes comestibles et aromatiques. Enfin j'espère que personne ne m'a entendu hurler des choses bizarres comme :

- DANS TA FACE VIEILLARD !

LES ROSES ONT SAUVÉS MA PERSONNE ! VOUS ÊTES LES MEILLEURES, LES FILLES !

JE COMPTE BIEN MANGER DES GÂTEAUX AU CHOCOLAT PRENDRE UN BAIN QUAND SE SERA FINI !

Ou encore :

- JE FERAIS GERMER TOUT LE COTON ET LE LIN DES VÊTEMENTS DE QUICONQUE M'EMPÊCHERA DE PASSER DES HEURES DANS UN BAIN ! MOUAHAHA ! Ahaha...

Mais je comptais bien manger quelque chose de cuit avec une bonne sauce tomate aromatisée. Rien que d'y penser, ma bouche se transformait en source de bave infinie. Pour prendre les provisions en partant du château, j'avais pris toute une casserole de sauce, son couvercle et du tissu pour la porter en bandoulière, j'étais très fière d'avoir insister pour la garder, les autres voulaient la laissée après avoir tout mangé.

Voilà bientôt une heure que j'inspectais la forêt et je me dis qu'il était grand temps de rentrer. Je retournais vers la plage et une voix m'interpela :

- Salut Lylas ! Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?

Je me retournais pour voir Firín tout sourire, je lui répondis :

- Plein de sauce tomate avec des aromates et j'ai trouver plusieurs baies dont des mures pour le dessert.

- Super !

- Et qu'est ce que tu fais là ?

- Je suis venu te chercher, ça faisait longtemps que tu étais partie.

- Je ne suis plus un bébé.

- Oui mais tu n'es toujours pas adulte. Et tu as les cheveux bleus.

En effet, avoir des cheveux bleus n'était pas la preuve d'une grande maturité...

Attendez, j'ai toujours les cheveux bleus ?

J'ai regardé mon reflet dans une flaque verdâtre. L'Ombre de Nora devait toujours faire effet tant que l'on ne l'annulait pas...

Je boudais tout le trajet, pendant que le roux me taquinait jusqu'à ce qu'on arrive à la plage. Arrivée là-bas, j'ai trouvé un feu autour duquel tout le monde s'était réuni et admirait la mer. Doucement, je pointais Rín tu doigt et fis un décompte en comptant sur mes doigts pour que Firín le vois bien.

3...

2...

1...

- Cage végétale ! criais-je en pointant Rín.

Bientôt, on ne voyait plus de l'albinos qu'une touffe de cheveux blancs sur une énorme sphère de lierre.

- Pourquoi moi ?! protesta-t-elle d'une voix étouffée.

- Tu ne crois pas que je vais te laisser en présence d'une sauce aromatisée en train de cuire ? dis-je rhétoriquement, tu aurais manger la moitié avant qu'on ait pu ne serais que la goûter !

- Tu es obligé de crier pour que les plantes t'entendent ? demanda Obi.

- En fait, non, avouais-je, mais je trouvais que c'était classe.

EN RÉÉCRITURE La Terre Perdue {Terminé ✔ } Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant